Le 08/03/11
La crise libyenne génère l’insulte à l’Afrique !

Qu’à travers les institutions d’ententes communautaires du monde Arabe sous l’unissons de la religion islamique, qu’il soit entendu que les représentants des dites institutions communautaires s’invitent publiquement dans le cadre de leurs ententes (économiques, politiques, etc.) à escompter des résolutions en application des facultés accordées, est somme tout respectable à certaines limites.

La situation conflictuelle et fâcheuse en Libye, pays membre des communautarismes Arabes et autres africaines (Union Africaine : la plus emblématique) prévalentes du fait de rattachement territorial (la terre étant la possession de droit la plus sacré pour laquelle l’Homme combat de toujours depuis l’aube des temps) du pays à l’Afrique, sans que cela souffre de confusion et voire de contestation quelconques en soutien de la cartographie mondiale reconnue par Tous ; N’expose pour ainsi dire guère de conflit d’intérêt, pour qu’il soit méconnu aux instances africaines la primeur de quête de résolutions et autres contraintes en relation d’avec l’évolution de la crise politique et civile que subit cette terre africaine.

Ainsi, prendrait assurément la voie d’insulte à la conscience collective africaine, empruntant de condescendance abjecte, dénigrement à l’égard des institutions africaines et dirais-je de l’Africain intrinsèquement ; l’adoubement, dont s’est fendu les instituions représentatives d’ententes arabe, à l’ordre guerrier international (sous la houlette de l’Onu et tapageusement des Usa) qui s’enorgueilli d’incitation expresse, à la mise en place via quête de résolution onusienne d’interdictions de survol du ciel africain libyen (zone d'exclusion) principalement par les aéronefs de l’Etat libyen sous la responsabilité de son guide moral, le colonel Mouammar Kadhafi.

Les Etats arabes d’Afrique à l’exemple du Soudan, sont-ils recevables au titre de commune appartenance religieuse à se manifester d’ingérence et d’exhortation à l’ingérence dans les conflits ouverts sur d’autres entités territoriales hors continent africain tel qu’en Indonésie, Bahreïn, Turkménistan, Yémen, Afghanistan etc.. ?

La raison humaine est certes complexe et contradictoire à profusion d’intérêt ; Ainsi de nouveau est proféré en quête de meilleure caresse d’accalmie du monde majoritaire Arabe (Hors Afrique), dénégation méprisante des institutions africaines. Une fois de plus via la saisie théologique, l’Afrique et singulièrement l’Africain est mis au banc de sa destinée.

Ces constatations faites, et dopant de plus bel l’iniquité en ce qui concerne la place de l’Afrique dans l’environnement planétaire : s’impose en conscience les raisons pour l’Afrique et singulièrement l’Africain à ne pas verser au radicalisme extrême de lutte en respect de son continent et sa personne humaine.

Inadmissible que des institutions à caractère religieux prédominent sur celles politiques dans la résolution d’un confit politique. Et pire quand celles-ci sont étrangères à l’espace conflictuel (Libye est en Afrique), et servent d’arguments même indirect à l’ingérence. Et ce faisant d’autant plus qu’il n’est entendu en l’espèce africaine, que les Africains et leurs instances représentatives ne se soient vautrés en incapacités.

Joseph TAPA