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13/05/2011 21 09 21 (UTC)[citer]
15/05/10
Guinée : Fallacieux spectre de la CPI en mise en joug de l’avenir de la Guinée

Le 11 mai 2010, s’est tenu dans le prestigieux édifice de la mairie de la capitale française (Paris), une conférence sous la dénomination de : Quel avenir pour la Guinée après le massacre du 28 septembre 2009 ?

Conférence de loin ouverte aux débats contradictoires, mais orientée dans une logique de fumisterie politique sur l’absolu primordial de l’intervention de la CPI.

Sans qu’il soit établi que la mairie de la capitale de l’Etat français, ami de l’Etat de Guinée, ait la qualification d’une annexe de palais de justice... La conférence dont certaines personnes furent interdite d’axée, à l’exemple de l’ancien ministre de justice sénégalais Jean Paul DIAS, quand bien même la salle fut à peine à moitié remplie ; La conférence s’intronisa en une charge directe contre le président Moussa Dadis Camara, avec en tête de prou la journaliste camerounaise Denise Epoté « ex Mme Durand » (TV5), animatrice des débats qui sans égard et retenue à la désinformation ou manipulation affirma avec vigueur la responsabilité irréfutable du président Camara, sur la regrettable bavure du 28 septembre 2009.

Il est à noter que la conférence débuta par la projection d’un reportage (l’effet papillon) réalisé par une équipe journalistique de la chaîne cryptée française (Canal +), à l’accent inquisitorial en l’encontre du président Dadis Camara, et qui en guise de probité par un raccourci journalistique, peu juridique, soutenu en justification ou aboutissement la mise en exil et en résidence surveillé du coupable désigné Moussa Dadis Camara.

L’auditoire à majorité composé de non guinéen, d’une observation manichéenne, fut entretenu dans un paroxysme d’agacements convulsifs et nécessaire à l’excitation d’acharnement pour le radicalisme de la mise à mort.
L’avenir de la Guinée serait pour ainsi dire le cyclisme morbide de la vengeance, savamment réchauffé, et qui telle une Epée de Damoclès s’instrumentalise en neutralisation de la vaillance de ses esprits : au risque de pourrissement de champ social.

Cette approche outrageante d’asservissement des esprits, et qui plus est, resplendit de nouveau de plus bel sous les cieux des Etats africains, actée en vitalité de l’abaissement continu des africains dans l’incapacité. D’un saumâtre goût intellectuel et devant une orchestration d’arrière cours de justice sans qu’il soit prévu la défense des parties, il n’en fallu pas plus pour soulever l’intervention de l’auteur de cette plume qui s’y trouvait présent : toute bonne justice se devant en équité d’être à charge et en défense.

Etonnant fut-il sur un angle formel qu’une telle initiative se voulant symbolique soit logée dans le prestige de la république française.
Sur le fond la représentation s’orchestra en vocation de propagande de maléfice. Ce à quoi s’extasia le représentant sénégalais du bureau d’enquête de la CPI, qui galvanisa l’auditoire d’abjectes supériorités de son employeur sur la volonté des peuples.
A en croire que la justice guinéenne prioritairement saisie pour les faits du 28 septembre 2009, est promptement affublée d’incompétence voire de collusion contre son peuple qu’elle sert admirablement au quotidien.

La polémique étant une voie de l’avancée de la réflexion humaine, le présent propos s’en éloignera au profit de la mise en éveil d’un certain puant visant à étriquer la capacité guinéenne face à son avenir ou devenir.

1- Louable et honorifique est la disponibilité bienveillante des soeurs et frères et autres amis (es) de tout horizon, à porter leur bonne volonté en assistance. Tout au moins quand celle-ci pour meilleure perceptibilité est la résultante préalable d’une invitation aux contours définis.

Au lendemain des événements du 28 septembre 2009, le président Dadis Camara, le premier invita a une enquête internationale en recherche des responsabilités sur lesdits événements, sans pour autant démettre la justice guinéenne que son mouvement le CNDD, lors de sa prise de pouvoir le 23 décembre 2008, avait dans son premier décret rétabli après la suspension de la constitution et des pouvoirs publics.

La Guinée qui signa en 2003, au plus fort de la maladie de son chef d’Etat d’époque, Feu général Lasana Conté, le traité de 1998 établissant la CPI, par l’invitation du président Dadis Camara, le 29 septembre 2009, à l’enquête internationale n’en a pas pour autant désacralisée la justice du peuple guinéen. Peuple de son coté qui n’a lui-même jamais manifesté sa désapprobation de sa propre justice au bénéfice de la bienveillante CPI.

D’où l’interpellation sur la mise en émulation de cette structure (CPI) alors même que le pays s’enracine dans un élan de paix et se prépare à poursuivre sa volonté de légitimation des pouvoirs constitués.
A qui profiterait l’insistance d’une chape de contrainte et de peur sur le devenir de la Guinée ?

D’une certaine observation l’on perçoit au mieux la vélocité du gouvernement par intérim sous la responsabilité du général Sékouba Konaté, à s’exécuter aux invectives internationales.
Qui décide ou se doit de décider en premier du bien être des guinéens ?

2- Eloigné de toute passion de joutes politiques, il fut arbitrairement désigné comme coupable le président Moussa Dadis Camara, du fait de sa qualité de premier responsable du CNDD. Ce à quoi le potentat représentant une section de la CPI, se pressa d’énoncer une esquisse de jurisprudence entrevue de confortation par l’arrestation de Jean Pierre Bemba, de la RD Congo, sous l’appréhension de commandement.

Il n’en fallu pas plus pour soulever une frayeur de cette juteuse énonciation. En effet si une telle position (jurisprudence du commandement suprême) advenait irrévocablement à être objet à responsabilité irréfutable, un certain regard sur l’environnement mondial laisse perplexe quand à la dévotion de cette justice Internationale.

Nonobstant la constatation que nulle part de par ce monde, la garde présidentielle (incriminée en Guinée) n’est sous la responsabilité première du chef de l’Etat, sans pour autant omettre l’hiérarchisation disparate de l’armée guinéenne décrié par le président Dadis Camara, il devrait alors être mis en responsabilité les chefs d’Etats français pour les faits des meurtres sur populations sans armes : Jacques Chirac pour l’atteinte en 2003 à la population ivoirienne ; Nicolas Sarkozy pour celle de la bavure mis à jour en Afghanistan en 2010.

3- Le modernisme technologique étant d’un beau recours à la justice pour la récolte des preuves irréfutables. La CPI par l’intermédiaire d’une commission d’enquête ayant séjourné 10 jours en Guinée, avec des allées venues au Sénégal à la rencontrer des ONG, martèle à tue tête l’abominable avec comme point d’orgue le comportement scandaleux des forces de sécurité et défense guinéenne à l’égard des femmes. Accusées sont-elles d’avoir au-delà des tirs à balle réelle, d’avoir portée atteinte à la dignité humaine des femmes en procédant à des viols avec des baïonnettes ou embout de leurs armes.

D’une part, il parait inévitable que la pénétration des parties génitales d’une femme d’avec une baïonnette, s’analyse à une mort certaine. On pourra néanmoins croire que le gouvernement CNDD, contrôla tous les offices médicaux, et ce, en ce qu’il se fait rare des médecins ayant constaté de telles séquelles ou procédés à des chirurgies reconstructrices.

D’autre part, les africains brillent d’une frénésie de consommation de vidéotéléphone, et autres supports de film ou numérique. A l’image de la couverture cinématographique et télévisuelle de la tournée achevée le 26 septembre qu’entrepris le président Dadis Camara, à l’intérieur du pays ; il est indéniable que le regroupement du 28 septembre, composition de pléiade d’opposants sous le couvert de commémoration du célèbre "NON" de Feu Sékou Touré, en 1958, au général français Charles De Gaulle, disposait pour l’événement de service presse et cinématographique des différents acteurs à la hauteur du symbole.

Malheureusement à l’inverse de ce qui se passa un peu partout en Afrique lors des révoltes contre la cherté de la vie et dont les consciences furent abondées par des images volées, prises sur le coup par des acteurs des différentes séditions en vue révéler au monde l’ampleur et celle de la répression qui s’en suivie ; Il est particulièrement navrant que dans la cadre guinéen, il ne soit mis à jour d’images ou vidéos retraçant les faits choquant de viols. Et cela est d’autant plus inquiétant de probité que les manifestants du 28 septembre, ne font aucunement cas de dépouillement par les forces de l’ordre et de sécurité.

Nul ne doute à la vue des images d’après coup, exception faite des quelques ratées de la production télévisuelle projetée, prises de vues réalisées par les services de presse, des téléphones et autres supports numériques des participants : qu’il se passa des horreurs que le gouvernements reconnu par l’annonce d’une soixantaine de morts, en contre d’une évocation de plus d’une centaine par la commission d’enquête internationale.

Il n’en reste pas moins qu’interpellation se projette sur la revitalisation de l’engouement médiatique sur la Guinée, pourtant pas seul Etat africain à faire face à de probable élection présidentielle ; Attitude bassement constatable au travers de l’incessant tempêtement médiatique sur les ondes radiotélévisées internationales.
Enfin quitte à faire du président Dadis Camara, un bouc expiatoire de réajustement de domination étrangère ou neutralisation de l’intérim de gouvernement du général Sékouba Konaté ; Se pose l’interrogation au vu du devoir d’accusation de responsable « africains » et défense des populations, afféré à la CPI :
Qui de Dadis Camara, et l’innombrable des leaders de tout horizon responsables des morts continu et indéterminable d'Africains (es) sur les eaux internationales et autres, en fuite des désastres économiques, politiques, sanitaires à l’instar de simple maladies bénignes tels le paludisme, la méningite, le choléra etc.., qui déciment chaque année et à date constante des milliers de vie africaine ; Est ou sont passible prioritairement d’enquête de responsabilité de la CPI.
Il est notoire pour tout stratège politique qu’il ne faut pas soulever ou souligner une difficulté ou problème si on n’a pas de solution, à moins de faire de la difficulté la solution dilatoire.
Qui en profitera donc ? L’avenir judiciaire ?

Il semblerait que bien d’acteurs non guinéen s’acharnent à tirer profit de cette nation.
La CPI semble être en quête de sain succès non entaché de distorsion dans le fond, contrairement au soulèvement de rejet qu’elle reçoit au Soudan et ailleurs en Afrique. Elle semble en jeu politique sous pendant de judicaire se jouer de l’essor de l’avenir de la Guinée, en complaisance, pour parfaire ses crocs de domination des esprits africains.

Bien d’autres sous couvert de l’internationalisme et ses avatars d’universalités et d’humanités, semblent en finesse se servir du volet judiciaire pour rétablir les accointances d’obligés guinéens, que le mouvement du président Dadis Camara, semblait vouloir reléguer aux livres d’histoire.

Et voilà de nouveau les enfants d’Afrique invités à la passion fratricide avec comme sucrerie de festin, l’espoir de reconnaissance de ceux qui les divisent depuis belle lurette.

Joseph TAPA



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