le 25 nov 10
Le dernier bal des Dinosaures
Il apparaîtrait de principe qu’au soir du dimanche 28 novembre 2010, les populations ivoiriennes (nation) sonnent le commencement de la fin de l’ère des dinosaures enchanteurs, pour un passage de témoin progressif au renouvellement de sa classe politique.
Le champ social politique -à l’image général de l’Afrique- déliter en des ténors (Ouattara 68 ans, Bédié 76 ans, Gbagbo 65 ans: photo) issus des enchantements des soient disant luttes d’indépendances et de loin d’entrées dans le modernisme ou évolution sociétaire (on ne peut donner ce qui nous est inconnu&hellip
s’en trouve depuis belle lurette otage du triumvirat à la solde de l’international garant d’individualisme bien être d’obligés : se jouant infâmant de contrôle des vœux des populations par l’imposition de turn over entre ses obligés. Ainsi d’arrogance -financement pour exemple- se sont arrogés l’essor et destin de la Côte d’Ivoire, avec la complicité assassine des personnalités aux idéaux dignes de la préhistoire.
Une brève perception des slogans de campagne de ces ténors lors du premier tour électoral en dit long de la haute considération qu’ont ceux-ci des populations.
En morceaux choisis, le camp du L. Gbagbo chantonnait : « devant c’est maïs » ou la brutalité en garantie de succès ;
Celui de H. K. Bédié s’insurgeant de : « l’expérience à votre service » ou l’archaïsme sagesse en souffle de modernité ;
Celui de A. D. Ouattara claironnant : « dix ans cadeau, on a rein vu » ou l’agressivité en stimulation.
A leurs décharges, notoire est que la politique dévoile un espace guerrier et de loin symbolique, sans se parfaire pour autant de brutal enfermement des populations dans l’abrutissement. D’où l’interpellation sur l’assentiment -évolution intellectuelle- de ces derniers... Sans qu’il soit besoin de s’attarder sur les joutes ou jurons insipides qui marquent la campagne du second tour électoral dont le dénouement ce dimanche 28/11/10 serait de principe du ressort des populations.
L’espoir électoraliste du changement d’ère
A en croire les protagonistes du second tour à l’élection présidentielle (sortant L. Gbagbo et challenger A. D. Ouattara), celle-ci sera marquée du sceau du renouveau… certainement pas des Hommes et son orchestration n’en est tout autre, bien au contraire, elle se caractérise d’un retour à ce qui marqua leur construction intellectuelle : la servilité et dépendance.
Dans le concert de la légitimité démocratique, aucune élection (ou que cela s’applique) ne se concrétise sans qu’il soit instigué une dose de fraude légitimante…la logique mathématique électorale devant de principe –fort accent est de mise sur la notion de « principe » au vu de la probable victoire du candidat Alpha Condé, en Guinée Conakry, qui de 18% au premier tour contre 43% à C. Dalein Diallo, associé au troisième Sidya Touré 12%, l’emporterait au final avec 52% au second tour- être favorable au candidat Ouattara fort de ses 32% du premier tour auquel s’adjoindrait les 25% du troisième du premier tour, H.K Bédié, selon entente, devrait lui donner la victoire au second tour.
Mais un adage à la dent dure en Afrique, soutient que l’on n’organise pas une élection pour la perdre. Le vainqueur serait donc connu des instances internationales qui ont barguigné l’organisation de la dite élection en garantie de financement et sécurité en tous genres.
L’administration ivoirienne n’étant qu’en façade organisatrice de l’élection, voit celle-ci contrôlée par l’immixtion d’une entreprise française (Sagem) dans l’enrôlement d’électeurs et l’établissement des listes électorales et celui d’une entreprise allemande dans la fabrication des cartes d’électeurs et d’identités.
Il en résulte qu’ici aussi, à l’instar de la Guinée, l’issue électorale ne soit du ressort des populations. Qui consent le mieux aux caprices internationaux…L’on peut ainsi saisir la victoire de Condé en Guinée, en sa qualité de grand obligé ayant longuement subsisté des prébendes internationales.
La nécessité d’y mettre un terme
La captation du champ social politique ivoirien par les ténors n’acceptant guère q’éclore durablement à leurs cotés une relève en garantie d’assise de posture d’indispensable, et assurance de la passation du pouvoir, sous peine de nuire à vie…Occasion est donnée de "principe" aux ivoirien(e)s le 28/11/10 d’y porter un coup fatal.
En effet, de stratégie politique pour une probable victoire en 2015, le PDCI parti rattaché à Bédié, par la défaite de ce dernier se gardera bien de le représenter, quand bien ce dernier aurait alors 81 ans : ce qui ne semble pas abusif en Afrique, à la perception du président Wade, du Sénégal, qui à 83 ans entend se représenter pour 5 années de plus ; Une défaite du FPI du candidat Gbagbo, imposerait vraisemblablement de stratégie pareille sortie à ce dernier gratifié de dix années de règne frappé d’un rejet populaire ; Une défaite du Candidat Ouattara, du RDR, encouragerait certainement la présence de ce dernier aux suffrages de 2015, au vu de sa participation au second tour électoral 2010, faisant de facto de lui le leader de l’opposition. Et à 73 ans, ce dernier pourra prétendre à aussi 10 années de règnes. Soit s’enraciner à l’aube de 2025 -à seulement 83 ans comme Wade- en baron incontournable de la politique ivoirienne.
Il va s’en dire que cela pourrait être d’un mauvais présage pour la suite et vraisemblablement d’instruction pour la relève. De conclusion, il parait souhaitable que le candidat Ouattara l’emporte enfin que du jeu de la mise en retraite de ses compères, jaillissent une nouvelle vague qui auront à cœur de l’inscrire à coup sur gagnant au musé en 2015.
L’envolée de la refondation d’avec des Hommes marqués des défis de l’ère actuelle s’en trouvera assurément entamée.
Petit bémol à l’activisme
Il devrait toutefois être encouragées les protestations à l’encontre du
candidat Ouattara, au titre du respect de la Femme africaine, afin que ce dernier symboliquement et comme à du le faire à son temps, le président Habib Bourguiba de Tunisie,
DIVORCE.
Les femmes africaines au-delà de leur rôle primordial dans le maintien de nos sociétés ancestrales, de celui de la chaîne de vie dont nous sommes héritier, de la sauvegarde fortement participative -humainement, économiquement- des cellules familiales, etc.. ; Il doit leur être gratifiées, ne serait-ce qu’à titre représentatif, les plus hautes marches représentatives de nos organisations sociétaires.
L’honneur n’est pas dans le soutien mais bel et bien dans la reconnaissance concrète.
Joseph TAPA