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25/03/2011 14 02 53 (UTC)[citer]
Nécessaire reconstruction africaine
Le 10 juin 2010

L’une des beautés en ce qui concerne l’Afrique est que la révélation à la force de l’oublie : elle n’importune aucunement.

Le jeune Africain "moderne" m’aimant pas le poids de la lucidité ou du moins s’écoeure outrageusement du fardeau de la prise de conscience (fameux : c’est quoi même, laissez nous en paix,

vous voulez même quoi, et alors, on s’en fiche, à chaque génération son fardeau, dieu seul décide ou dispose, etc.) ; Lui préférant la brutalité de la dénonciation en force de vitalité d’esprit et l’obscène mendicité en compassion de misérable.

Le sage (patriarche) Africain "moderne" soucieux de tranquillité d’amenuisement de sa vivace compulsive force de lâcheté ou d’allégement malotru de sa conscience, loue âprement l’ingérence étrangère en rémission ou absolution de ses lacunes et ratées dans ses devoirs à l’égard de la jeunesse. Exaltant en attitude de malfaisant : le salut, proférant l’éducation, l’instruction, la référence, dans le succès des sociétés étrangères comme saillant succès.

Et voilà l’exode continental en ostracisme soigneusement favorisé. Ce que la nouvelle jeunesse parentale s’embellie d’enraciner en legs, sous confort d’altruisme au respect des aînés.

Il en ressort indéniablement que l’ostentatoire avanie à l’égard de l’Afrique, avant tous autres dénonciations de faiblesses structurelles, se trouve être intériorisée dans l’esprit Africain.
C’est de l’esprit de fuyard dévoyé ou de complaisance de forfaiture de sa jeunesse, de tout temps, que l’Afrique s’enlise depuis belle lurette dans les abysses ; C’est de sa jeunesse affidée aux sociétés étrangères, via l’émerveillement béat ou éblouissement stérile empreint d’intégration et reconnaissance absolu, que l’Afrique s’offre "en cornaque" à qui s’extirpe des contraintes du raisonnable pour le succès de la flatterie : hier l’occident, promptement actuellement l’Amérique et l’Asie, sous stimulation de concurrence bénéfique du triumvirat.

L’on pourrait ainsi écrire un pamphlet, tant il est vrai qu’exception faite des calamités naturelles, l’affaiblissement d’un groupuscule est en premier son propre fait (chef).

Pour parfaire cet état d’esprit, la société africaine s’enorgueillie de culture spécifique qu’elle claironne à tout va en communautarisme propre.

A croire qu’historiquement le vainqueur d’un groupuscule, infériorisé par l’imposition de valeurs nouvelles définies sans son assentiment, laissait subsister des attributs de fierté au vaincu.

Bien au contraire, pour mieux magnifier, sublimer, sa brillante force (la gloire se trouvant dans la défaite d’un fort) et par la même tétaniser toute idéologie identitaire glorieuse, il fut instrumentalisé la bravoure de fantoches vaillants résistants à l’image des Béhanzin, Soundiata Keita et autres Chaka Zulu, qui y trouvèrent gloire d’obligés et participèrent ainsi à l’éradication mémorielle des véritables héros des oppositions africaines, savamment utilement inconnus de la jeunesse.

Les vielles recettes ayant bonne saveur dans l’invocation des patriarches, c’est tout bonnement qu’au récent éveil d’un frange d’irréductible Africains (véritables pères des indépendances), la complaisance des patriarches fut actée pour l’éradication physique et en poursuite mémorielle des combats et causes (soigneusement requalifiées pour profond fétide de la nouvelle jeunesse) des héros modernes des résistances contre la duperie de bienfaits de civilisations et théologies importées : à l’exemple des Barthélemy Boganda, Ruben Um Nyobé, Patrice Emery Lumumba, et tout récemment du sens du combat contre l’abjecte et rétrograde legs coutumier, de Thomas Noël Isidore Sankara.

A l’inverse la nouvelle jeunesse parentale s’extasie d’ancrer sa progéniture en connaissance minutieuse d’épopée historique des sociétés étrangères, qu’elle révère à défaut de pouvoir s’y identifier.

Le traumatisme de l’Africain se trouvant être dans la perdition de connaissance de ce qu’est l’Afrique dans sa vitalité historique, de sorte quelle ne suscite guère de fierté ou d’identification.

Qu’elle est donc la véritable culture africaine ?

Les historiens modernes "Africains (es)" instruits, financés et cadrés dans leurs actions ou rôle face à l’histoire africaine par la bienveillance étrangère, s’en remettent en obligés pour l’essentiel aux présupposés des évangélistes, explorateurs civilisateurs, colons. Quelle crédibilité.

Il n’empêche que les Hommes de tout temps on su créer, recréer, écrire, réécrire, leur histoire ; Alors il ne saurait avoir défaite de part une perte fut-elle grandiose de sa mémoire, et cela, tant que l’extinction n’est à l’ordre du jour. Toutefois la révélation de son soi ne devrait être mutation dans des travers extérieurs : être champion de natalité dans la dénégation de son soi identitaire, autrement que par la représentation de couleur humaine, est à coup sur vecteur d’extinction.

Quand l’écoulement du temps n’est profit de régénérescence ; L’abîme en conscientisation fruit de novation ; l’Homme acculé de traumatisme s’en remet en soin au mal.

En elliptique

1- l’espoir Africain se doit d’être orienté dans l’exclusion de la sphère africaine de tous celles et ceux rattachés (es) de couleur qui ne font front commun, quelques soient les travers indexés de l’extérieur.
L’Africain est Homme, et capable de juger ses méfaits ou entrevoir son évolution par son propre génie.

2- L’espoir Africain se doit d’être exposé en renégociation de marge de manoeuvre sur devenir et développement dans le cadre de l’ordre des nations dominant actuellement (Onu), sous contrainte.

Il est fort difficilement analysable les biens faits de la civilisation dans les voies des sociétés étrangères et cela en premier par manque de comparaison en raison de la destruction, formatage et réécriture de l’histoire par le vainqueur. L’africain étant Homme, sous les cieux du Soudan et de l’Egypte s’impose à la nature, la force d’antan de la société Africaine, et dont-il est indiscutable que la spoliation des technologies s’y trouvant et dites découvertes, ont été à la base des lumières des sociétés étrangères.
Alors il est souhaitable que l’Afrique, à défaut de négociation en guise de paix, impose sa revigorante au lieu de quête d’immixtion de loin salutaire.

3- L’espoir Africain se doit d’être dans la redéfinition des attributs (devoirs et charges) de l’africanité. Les obscurantistes africains devront être mis en sévère responsabilité.

Sur la notion de responsabilité, l’auteur se garde d’exposer ici sa réflexion, il n’est ici qu’exposer la nécessité d’une résurgence pour qui croit en l’Homme Africain et à l’Afrique.

Restant à votre disposition pour tous compléments ou approfondissements.

Joseph TAPA



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