Adm (451 articles pour l'instant) | | l’Insurrection Nord africaine et la Libye !
le 01/03/2011
La générosité des crises insurrectionnelles que connaît vigoureusement à nos jours l’Afrique sous le criant de liberté, est que se révèle la dictature démocratique des masses revendicatrices.
Dictature qui si même portée par une majoritaire n’en est pas pour autant de juste en raison, et laissant de trop transparaître téléguidage de trop étrangers de véreux opportunistes. Il s’invite de l’enlisement des vélocités contestataires (caractère des minoritaires), que connaissent l’Afrique actuellement et précisément celle dite du Nord au feu de l’actualité macabre, profonde réflexion quant au réel de la présentation internationale des crises insurrectionnelles.
Observation sur le leader libyen
La situation en Libye, au regard de la cabale internationale, impose pour ainsi dire recul et observations distinctes du courroux international enflammant les esprits sur l’environnement de cette crise. Indépendamment de tout soutien au Guide de la révolution libyenne menée en 1969, en reversement de la succession d’une royauté décidée et installée par les anglais en 1951, le colonel Mouammar Kadhafi, se présentant lui-même en autorité morale portée aux destinées de la Libye.
Il est indéniable que la longévité de son autorité « morale » sous l’approche dite démocratique caractérise un effroi, sans qu’il soit démontré de la longévité du système organisationnel dit de la Jamahiriya ait été souffrance atroce…le niveau de vie des libyens marqué d’années d’embargo international et bien plus élevé à bon nombre d’Etats africains jouissant des mêmes atouts, et vraisemblablement à celui de l’ensemble des richissimes Etats de l’Afrique centrale.
Sous couvert de la longévité du Guide moral Kadhafi, contraire à l’éthique importé de démocratie, il est de nouveau battu en brèche la possibilité aux africains à s’extirper des chaînes de bien être prédéfini et surveillé par la cohorte international.
L’impétueux Guide Kadhafi, sortie sain économiquement de l’embargo que lui imposa durant une dizaine d’année l’international sous la houlette des Usa, fort de ses indélicatesses caractérisant tout humain et incontinences qu’il semble affectionner, s’en est pris outrageusement à l’international (humiliant même un de ses véreux banquier qu’est l’Etat de Suisse, contraint par la voie de son président à présenter des excuses publiques au de cet Etat au peuple libyen et la famille Kadhafi pour une affaire de justice touchant à la famille du guide), qu’il tenait en respect d’avec sa capacité énergétique (Gaz, pétrole etc.) et dont les réserves feraient de son pays un géant de l’avenir.
Il est à noter que contrairement à d’autres leaders africains pouvant se prévaloir de la même longévité (plus de 15 ans, Kadhafi ayant 42 ans), à l’exemple des Feu Mobutu (Ex Zaïre), Gnassimbé Eyadema (Togo), Omar Bongo (Gabon), et actuellement les Déby (Tchad), Biya (Cameroun), Dos Santos (Angola), Sassou (Congo) etc., le Guide lui n’est élogieux de générosité pour ses soutiens financiers aux politiciens en vue et partis politiques en occident.
Bien au contraire, ses faits d’œuvres se caractérisent d’un activisme à une redéfinition des relations publiques d’avec les moins bien loti au sein de la horde internationale ; Combativité marquée de dérive de l’extrémisme terroriste et de soutiens guerriers directs (financiers, techniques, physiques et matériels) à des oppositions interne aux Etats africains jugés de trop complaisant d’avec la horde internationale. Beaucoup y verront une intention d’islamiser l’Afrique entière, indexé fut-il (Kadhafi) à faire de majorité des leaders africains ses obligés en prenant à sa charge personnelle (voire l’Etat de Libye) leurs cotisations au sein des instances communautaires africaines (défunte OUA, U-A, etc.) et réaliser des infrastructures dit de développement dans nombres de pays en Afrique.
De ces soutiens aux forces d’oppositions internes et autres Etats obligés en Afrique, le Guide est actuellement présenté comme en tirant de retour profit par l’emploi des forces armées soutenues par lui contre son peuple ; Quand bien même tel la France, et sa légion étrangère constituée en soldat de rang quasi exclusivement d’étrangers d’autres nationalités, et prompt à rendre service à l’Etat français dans ses champs d’opérations (Afghanistan, Afrique, etc.), la Libye détient elle aussi au sein des ses forces armées une légion prétendument qualifiée par l’internationalisme : légion islamiste.
Observation sur l’environnement insurrectionnelle
De la saveur médiatique
Contrairement à ce qui s’est passé et se poursuit actuellement en Tunisie et Egypte, pour ce qui concerne le sol africain, la subversion contre l’autorité de l’Etat dans ces pays et sous la responsabilité des leaders déchus (Ben Ali pour la Tunisie et Moubarak pour l’Egypte), quand bien même ayant emporté l’adhésion idoine d’une frange des corps de défenses et de sécurités comme cela semble être le cas en Libye, ne se caractérisa pas une présentation médiatique internationale comme une guerre civile, et qui plus est, les contestataires n’étaient et ne sont armées par les soldats dissidents et ne disposaient pas par d’autres moyens des armes.
Ce qui projette de sérieuses interrogations devant l’acharnement tempétueux médiatique de l’international à saupoudrer aux consciences des estimations mortuaires chiffrées à la hausse à chaque sortie, s’appuyant de subtile justificatif aux déclarations (tances) de menace du Guide (présentées délirantes : il ne reste plus qu’à instruire les africains dans l’art et la manière du démocratiquement correct à dialoguer entre eux), pour le retour à la pacification territoriale, et dont l’absence criante à chaud comme à froid de preuves visuelles de charnier et autres horreurs de guerres (exception faite des destructions d’insurgés des biens de l’Etat) y compris dans les zones présentées libérées et sous nouvelle autorité des insurgés….le visuel fut meilleur à Sarajevo et tout aussi en Tchétchénie sans qu’il ait été manifesté autres choses que la désolation...
Toutefois, en soutien de la cabale à l’encontre du leader libyen, et de coutume internationale, il est présenté à grand renfort d’incessants tapages des commentaires -à prendre avec des pincettes- d’individus et de loin non marqués des stigmates de guerres, qui au demeurant remémore désolément le talent international passé d’incitation à la guerre internationale contre l’Irak du félon Saddam Hussein. Une jeune femme fut présentée au siège de l’assemblée de l’Onu comme une koweitienne sauvagement victimes de sévices des troupes irakiennes avant que le pot au rose ne soit dévoilé ultérieurement ; Et nul ne saurait oublier la présentation par le secrétaire d’Etat Us de l’époque Collin Powell, devant la même assemblée argumentant d’assurance sur l’emplacement du dispositif nucléaire et armement en la possession des forces armées sous le commandement du châtié par pendaison Saddam Hussein.
En Afrique pour exemple de proximité, nul ne saurait ignorer l’un des justificatifs à l’agression de l’armée française contre l'Etat de la Centre Afrique te son du despote président Bokassa, renversé directement par elle et accusé sans fondement de cannibalisme à l'encontre son peuple et opposant.
Un aspect du danger encouru
La fragilité du système financier menaçant l’économie mondiale et de connexité en premier les ténors de l’internationalisme domptés par la Chine, qui détient de trop des leviers financiers menaçant contre ses derniers, il apparaît pour ainsi dire une nécessité de ne faire écho à la dilution ou redéfinition des rapports de forces au sein de l’internationalisme. Et ainsi de contrôler la capacité de financements nuisible à l’exemple chinois et dont pourraient faire valoir en copie certaines grosses fortunes africaines.
Ainsi, il est subtilement mis à jour en soutien du vent de liberté soutenu en Afrique, les fortunes amassées par certains leaders Africains durant leur long règne, de nature à emporter l’émoi et cristallisation des révolte ; Quand bien même ces fortunes qui se verront sous l’évocation de l’entraide au volonté des populations abusées, pour l’essentielles récupérées par les Etats où elles seraient conservées.
La tapage autour de ces fortunes misent sous scellées (bloquées) de stratégie bénéficiaire du chaos latent dans les Etats en ébullition, s’invite insidieusement en soutien d’amitié des Etats où elles sont conservées…ouvrant tout ainsi à ces derniers un recours d’appréciation populaire et dont-ils n’ont de scrupule à pousser le cynisme via des actions se revendiquant humanitaire. A l’exemple du déferlement des missions humanitaires au large de la Libye dont le pétrole qui n’est plus pour partie sous le contrôle de l’Etat sous la responsabilité morale du guide, favorisera une exploitation sans redevance de nature à couvrir hautement et bien plus les coûts de l’assistance (comme récemment en Irak, et si ce n’est de toujours le cas).
Une fois de plus, une victoire contre l’Africain s’instrumentalise de l’étranger avec la complaisance de toujours, et ici, des accrédités au nom de l’Etat libyen. Qui comme dans les cas de la Tunisie et l’Egypte où les officiers militaires ont été soutenus chaleureusement à la sédition depuis l’étranger, terre d’exil, et en espoir perfide de futur national.
Kadhafi n’a jamais été un saint, tout comme ne l’est aucuns leaders politiques de part ce monde ; Toutefois, il est et reste celui qui en Afrique eu assez de courage pour mettre au service des rêves d’indépendances réelles, les richesses que la nature offre généreusement aux terres africaines. On pourra toujours comme à tout autre personne lui assener faire d’innombrables reproches, humain est-il, il n’en reste pas moins qu’occasion de se débarrasser comme naguère des Lumumba et Sankara, d’un autre fort en caractère se trouve de plus bel.
Mais qu’adviendrait il en suite de la Libye ? Qu’en est-il de la Tunisie et de l’Egypte ?
Visiblement les exemples Afghan et Irakien ne sont suffisant !
On observera qui en tire profit…personne ne parle des réserves énergétiques (gaz Afghan et exploitation réelle pétrole irakien). Tient ! La Libye est détentrice des plus fortes réserves en la matière en Afrique et se trouve avoir à sa tête un têtu que l’on présenta en cancre et maintenant en Fou.
A se demander si les insurrections en Tunisie et en Egypte n’étaient des tests…les Africains peuvent-ils à nos jours prendre en revers l’internationalisme bienveillant ?
Joseph Tapa |