13/11/10
International : Concocte de poudre politique

La holding -internationalisme dirigeant : G7, G20, auquel n’est qu’invité en observateur l’instance regroupant majorité des Etats africains (U-A), contrairement à l’union européenne (U-E) participant décisionnel- en charge des intérêts entendus mondialisés, s’illustrant coutumièrement de velléité, chantonne de nouveau à la nécessité de maîtrise ou reprise en main de l’Afrique comme naguère (suite de Berlin 1884, Yalta 1945 et autres).

La stratégie nouvelle s’affinant dans l’éloge dithyrambique, l’Afrique n’a de cesse d’être présentée en avenir du monde : avenir économique, avenir environnemental (cf. les résolutions de la messe sur l’environnement de Copenhague 12/2009). Même la cinématographie y est invitée -réquisitionnée- en propagande d’imprégnation des esprits (cf. le film dénommé 2012).

Ce que la tactique laisse présagée par la refonte des intentions de refondations des relations -décès de la françAfrique- d’avec l’Afrique, dévoilant l’insalubre soutien aux flibustiers en charge de l’essor continental. Ainsi les intérêts supérieurs « économiques » de sauvetage des sociétés dominant la mondialisation, accolés à celui de l’écosystème mondial (virginité et maintien des espaces forestiers africains), de revers engendrèrent et soutiennent les dévolutions successorales des rênes des Etats Africains -sous le puant d’évocation de non ingérence-, quand ce n’est le retour à l’adoubement ou imposition d’affidés renégats dit Africains.

De réminiscence monarchique française, l’hostilité des parlements à l’enregistrement des lois et ordonnances royales avec pour limite ce que l’on appela le siège du roi ou sa présence au sein du parlement entraînait de facto enregistrement sans toutes autres formes de débat.
C’est vraisemblablement de cet esprit que l’on pourrait y percevoir la présence du chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy, et nouveau président de la Holding (G20), au sommet de l’union Africaine (U-A) de janvier 2011. Ce sommet institutionnel majeur ayant annuellement pour point d’orgue l’élection de son président, la holding insidieusement prêchant de rétribution par une plus grande représentativité de l’Afrique dans les instances décisionnelles « à l’exemple des vaticinations sur la présence africaine au sein du conseil de sécurité de l’Onu », il apparaît que le minutieux indirect d’appropriation ou de contrôle de l’U-A par le scrupulus guide libyen Mouammar Kadhafi, hardi à la rivalité d’avec la holding, nuirait assurément à l’orthodoxie.

Bien évidement, cette présence du président actuel de la Holding au sommet de l’U-A, de janvier 2011, se présente sous la coupole de partenariat aux développments et autres soporifiques notions d’assistances aux voies démocratiques, etc.
Se pose la question de savoir si vaut mieux souffrir du fait de son frère ou de celui d’un étranger ou de son propre fait ?

C’est la holding qui ne peut véritablement se passer de l’Afrique et ironiquement c’est elle qui contraint… ses prébendes aidant l’U-A en est dévoué…
S’impose l’interpellation de l’appréhension du bien être chez l’Africain ?

L’Afrique de nouveau s’en trouve être le salut du monde -holding- ! Concevable est que ses tenants veillent au plus prêt de leurs intérêts, mais les Africains quels intérêts défendent-ils ? Pour être partie au partenariat…du salut mondial ?

Joseph Tapa