le 28 jan 2010
Obstruction d’espoir de la mondialisation pour l’Africain
France/Usa, Pères fouettards

L’espoir du salut de sortie des incapacités, inefficacités, insuffisances et autres retards de développements des pays dits à la marge du monde moderne (tiers monde),dans lesquels la totalité des Etats d’Afrique sont généreusement reconnus, contenus, en dépit de fertilité innombrables de richesses modernes (pétrole, uranium, bauxite etc.) ; Cet espoir d’amélioration sociétaire par l’attrait et immixtion au modernisme étranger, et à la dynamique de la concurrence, se verrait en faveur de la crise financio-économique du modernisme, sérieusement ébranlé et remis en cause.

Une certaine entente de l’axe France/Usa s’arrogeant le devenir Africain, sous couvert de la bénédiction orchestrée de dépassement d’incultes et rôle notoire d’élogieux enracinés serviles, expose le maléfice ambiant de variable d’ajustement de ses peuples dans la sortie de la crise de la mondialisation.

Dans un discours relatif à la maîtrise de la crise financière actuelle à Davos, le 27 jan 2010, le président Sarkozy, de France, annonça :
1- Que la crise était celle de la mondialisation et non dans la mondialisation : Ce qui ne marcherait dont pas serait cette idée unitaire, il n’est pas possible d’être tous logés à la même enseigne.

2- Poursuivant pour mieux élucider la profondeur de son propos, en s’offusquant du dirigisme de la monnaie unique de transaction internationale : Subtile invitation à la splendeur de la souveraineté et au protectionnisme d’Etat.

3- Se fendant même ironiquement du rôle salutaire des Etats par leur concours financiers, dans la sauvegarde des Entreprises qui se voulaient non rattaché à des Etats : Ce qui viendrait à rappeler que la force d’une activité économique ne serait dans des dilutions entre autres transfrontalières et en déduction sous contrôle étranger.

4- Que les Etats détenant un surplus de productivité (Occident) devraient augmenter leur capacité de consommation ; Ceux ne détenant pas de surplus eux réduire leur niveau de consommation : Le partage en générosité n’étant qu’un leurre philosophique, il est en outre attendu des Etats africains qu’ils contribuent à leur dépend à la stabilité mondiale quand bien même pas à l’origine de la crise, sous perfusion d’obsolescence (Accord Partenariat Economique). Le servile n’ayant pas vocation à supplanter le maître, il n'est service aux tiers modistes de rechercher le rattrapage moderne, présenté comme folie dans la mesure où ces initiateurs, concepteurs, en sont eux même victime.

En contrariété une approche salutaire africaine y est lisible, et ce, en ce qu’il en ressortirait la nécessité de recadrage des activités économiques (mise à mort de privatisations au bénéfice d'étrangers), qui en occurrence se devront de cesser d’être orientées à la satisfaction dominante des débouchés et consommations, étrangers : La mondialisation n’étant pas bénéfique à l’Afrique, il est dont souhaitable d’extraire l’Afrique dans les pas des victimes concepteurs…

Il est à noter que pour le président Sarkozy, la relance économique en frein au contexte de crise, se devrait d'emprunter la voie de l’investissement dans la recherche à l’innovation et par conséquent à l’amélioration de l’offre avenir de consommation. Posture lui valant un différent d’approche d’avec le président Obama, des Usa, qui lui sanctifie la relance par la consommation (distribution du pouvoir d’achat).

Sur son concept le président Obama, le 27 jan 2010, dans son discours sur l’Etat de l’union, argua qu’il était nécessaire et important que les Usa, en vu de la sauvegarde, accroissement, de l’emploi et de l’économie, de multiplier conséquemment (par 5) leurs exportations.

Ouf, les africains étant invité à réduire leurs vélocités et velléités de modernisme, se verront parfaitement satisfait, par la générosité des exportations Usa. L’Europe bien armé en consommation, en roulement de tambour, elle se préoccupe à concevoir la consommation de demain.

Les peuples africains et autres tiers modistes peuvent donc compter sur la bienveillance de généreux bienfaiteurs, les réduisant à la coutumière position d’attardée.

Cette entente d’ajustement économique sur le dos et sort des peuples et Etats africains, s’actualise d’éclaircissement du tacite incroyable soutien Usa, au maintien et revigorant du fameux pré-carré français d’Afrique :

1- Compréhensible est donc l’adoubement Usa, dans l’éviction du président autoproclamé Moussa Dadis Camara, de Guinée Conakry, qui cru au vertu de la mondialisation et entendit faire la part belle à l’Asie dans le contrôle de la matière première dont son pays détient le record mondial de productivité : Bauxite, à la base de la réalisation de bien d’objet du quotidien.

2- Compréhensible est donc le silence Usa, sur la captation anticonstitutionnelle et par voie de conséquence empreinte d’illégalité gravissime du pouvoir par le Général président Mamadou Tandja, du Niger, dont les réserves d’uranium du pays premier mondial en la matière sont nécessaire à l’entreprise française Areva, dans la vente de ses centrales nucléaires dites de troisième génération.

3- Compréhensible est donc le discours du président Sarkozy, le 23 mai 2008, à Luanda en Angola, où il s’offusqua outrageusement qu’ils ne faisaient (Europe/Usa) pas tout pour désendetter l’Afrique pour qu’elle s’endette de nouveau (l’annulation étant un enrichissement pour le bénéficiaire, il n’est pas bienvenu que l'Afrique aille faire ses emplettes ailleurs "Asie".

4- Compréhensible est donc l’intérêt militaire des Usa, en soutien de lutte contre l’extrémisme sur le sol africain, au fort taux de jeunesse qui dans les 20 à 30 années avenir contribuera à coup sûr en raison des carences magnifiées sur leurs terres et volonté de rôle en société, à soutenir l’industrie militaire fer de lance de l’économie Usa.

Il ne saurait de toute évidence être reproché à qui ce soit sa ruse de survie, si reproche doit être, cela se devrait à l’égard de ceux qui ne souhaitent se prémunir ou se pourfendent en reclus, en admission de petitesse face aux exploits d’autres.

L’Afrique est-elle capable de répondre à cette machination ? Les Africains le voudront-ils ?

Joseph Tapa