19/07/10
Afrique : La Couronne sans Majesté

Les sociétés humaines se perpétuent de l’altruiste abnégation d’Hommes s’activant en responsabilité et/ou l’acceptant, à induire l’évolution -quelque en soit la teneur- voire changer les habitudes.
De l’esprit éprouvé de pugnacité de ces Elogieux (ses) se façonne d’héritage ancestral et/ou référant parental, celui de la jeunesse, en stimulation du devoir de poursuite d’avancée du flambeau sociétaire. Héritage et/ou référant, à vocation de soutien voire dopant moral et dynamisant de capacité, au bénéfice du devenir à la charge de la descendance.

En guise de lutte contre une forme de perdition née de l’oublie et ses revers dans le conscient humain, se sont développées les pratiques de commémorations, instructions scolaires, identifications par : stèles, statues, nominations de lieux publics etc.
Pratique en quête d’emplir de vertu au-delà de fierté et autres reconnaissances.

Il est un Homme Africain qui mérite ardemment en respect du devenir de l’Afrique cet éloge des plus respectables de ce champ de l’honneur, de la dignité et dévotion :
Le regretté journaliste camerounais Puis Njawé, venant de nous quitter dans un malheureux accident de route lors d’un bref séjour aux Usa, le 12 juillet 2010.

Au-delà de sa qualité de premier fondateur d’un journal national indépendant (le messager) au Cameroun en 1979, et dont les couvertures lui valut maints séjours en prison (123 fois), censures et même un exil ; Au-delà de la reconnaissance internationale marquée de l’attribution du prix de la liberté de la presse en 1991, de la plume d’or de la liberté en 1993 ; Il est ici révélé un Grand Homme qui accepta la responsabilité de faire évoluer dans l’abnégation -et de loin en se fourvoyant dans la mendicité alimentaire- la société africaine et camerounaise dans une particularité, en renonçant alors que bien armé à s’extraire du quotidien Africain et parfaire l’exil étranger.
A l’image incommensurable d’autres de tous bords (artistes, sportifs, journalistes, etc.) qui légère reconnaissance acquise s’extirpent de l’Afrique pour remplir avec fracas la cohorte des miséreux, prompt à servir la perdition africaine et voguer de désespoir.

De l’esprit actif de ce Grand Homme ayant refusé alors que méritant à coup sur (et non à juste titre) le grade de transfuge judicieusement et insidieusement choyé à l’étranger, en perfidie de maintient des faiblesses de la jeunesse africaine ; Il en ressort le brio d’un Homme s’interdisant la fuite de misérable, pour vitaliser le réel du devoir de tout Homme dans une société : participer avec détermination à son avancée, et ce, quelque en soit les obstacles.

La jeunesse africaine dans le cadre du devoir qui est le sien vis-à-vis de l’avenir, se doit de s’instruire (scolairement et familialement) -la société favoriser l’idéologie de tel esprit-de ce type d’Homme, en renonciation (dénonciation) de l’affligeant martelage à vocation réducteur de conscience, des fumistes qui adoubèrent la domination continentale, exhortèrent la faiblesse culturelle en soumission théologique et sociétale, et qui portent en grande partie la dérive continentale. A l’instar dans le cadre du Cameroun des : Douala Manga Bell, Charles Atangana, Njoya, Amadou Ahidjo etc.

En somme, dans le souci d’armée la jeunesse pour la réussite de l’Afrique, il devrait être imprimé l’esprit de tel Homme dans la conscience générale et leurs effigies se doit d’être adouber en remplacement de celles des fumistes et leurs affidés à l’image des statues de célèbre civilisateur assassin à l’instar des : Général Leclerc, Docteur Jeannot etc.

La société survivant à la majesté, et le trône ne pouvant donc être vide sans pour autant être dévolu qu’à unique personne, au vu de l’éparse territoriale, y’aurait-il espoir de conjurer le talent Africain de l’inactif regret ?

Joseph Tapa