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04/11/2010 14 02 41 (UTC)[citer]
le 14/12/2009
La CEDEAO s’égare ou s’oblige ?
L’économie en guerre...

A qui veut-on faire croire qu’une lointaine hypothétique probable implosion militaire porteur des déviances négatives dans le champ social en Guinée Conakry, peut être un facteur de déstabilisation de la sous région.
A moins d’être, d’exposer, une mauvaise foie relatant le simplisme d’observation du champ politique et social de la sous région ouest africaine, il n’apparaît pas :
Que les conflits permanents au Nigeria (poids lourd humain et économique de la région ouest africaine), soient source d’importation de guerre et déstabilisation extra frontalière.
Que les conflits endormis du Liberia, de la Sierra Leone, aient été déstabilisateurs de quelconques Etats de la sous région.
Que les conflits persistants en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal, furent et sont tous autant déstabilisateurs de la sous région.

Alors que comprendre de l’invocation, sollicitation, de la CEDEAO, a ce que soit initiée une intervention militaire en Guinée Conakry au titre de la protection préventive de civil et d'assistance humanitaire, sous peine de déstabilisation de la région, à la suite de la tentative d’assassinat de son Homme fort, le capitaine Moussa Dadis Camara, le jeudi 3 décembre à 17h30.
Quand bien même les différents corps d’armes (Police, Gendarmerie, Armée) se sont réunis autour du pouvoir en place dans un intérim sous un directoire (CNDD) présidé par le général Sékouba Konaté, assurant comme auparavant l’unité, sécurité et stabilité du pays, en attente du retour dans ses charges du président capitaine Camara, en convalescence au Maroc, après y avoir subit une intervention médicale considérée comme avec un réel succès.

Le président Camara, avant l’échec de la tentative d’élimination de sa personne, était considérée par les instances de la CEDEAO, comme un obstacle à la stabilité de ce pays, et ce, en raison d’une mesure de police sécuritaire ayant débordée au cours d’un meeting de l’opposition politique, le 28 septembre 2008, ouvrant la voie à une enquête des instances onusiennes. Il en est suivi l’ouverture d’un dialogue interne sous l’égide d’un médiateur mandaté par la CEDEAO, en la personne du président Blaise Comparoe, du Burkina Faso, et dont la sentence arbitrale sonna le glas des vitupérations en l’encontre et devenir du président Camara : Il fut admis la possibilité que ce dernier puisse se présenter à toute élection présidentielle organisée dans le pays, après une transition sous la direction de son mouvement (CNDD).

Et voilà que ce dernier victime d’une tentative lâche d’atteinte à sa vie, sans condamnation directe (publique) et ostentatoire de la communauté internationale, y compris de la CEDEAO, l’éloignant des artères du pouvoir, en convalescence à l’étranger (Maroc), serait de nouveau indirectement en dépit de son absence, un obstacle à la stabilité du pays…

Que comprendre de tout se remue ménage, l’Homme Camara, ne serait donc qu’un alibi pour la récupération de ce pays dans un giron qui ne veut montrer en plein jour son visage ?
Le président Camara serait par absolu un obstacle à quoi donc ?

A moins d’une intention de satisfaire les structures étrangères dont-elle a copié l’organisation et fonctionnement, et de ce fait dépend dans son fonctionnement par principe, tout en étant obligé du fait des financements divers dont-elle y retire substantiellement moyens d’actions, la sollicitation de la CEDEAO, à ce que soit mis en place une force d’intervention en Guinée, n’emporte pas de sérénité intellectuelle.
Les malintentionnés y verront une action plutôt déstabilisatrice de ce pays, sous direction comme de coutume de son armée à l’image de la majorité des Etats membres de la CEDEAO (Burkina Faso, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Togo).

Ah oui un certain récent prix Nobel, justifia fièrement la guerre comme déclencheur de paix.
Là-dessus dans une approche historique, il est vrai que la construction européenne, éloge des esprits africains, s’est faite grâce à l’acharnement guerrier (emportant bien d'africains dit tirailleurs "1939-45" d’un groupe sous la direction d’un autre tant décrié. Alors l’Afrique qui n’est certainement pas assez pacifié, quand bien la force "militaire" s’intronise à la tête de ses magistratures suprêmes, n’en serait pas tout aussi assez en feu.

Que comprendre de la violente sortie de la CEDEAO, qui n’entend pas dénier, remettre en cause le mandat reconnu au facilitateur, médiateur, arbitre, président blaise Comparoe, dans la crise guinéenne, et encore moins sa sentence arbitrale.

L’acharnement contre une personne en expiatoire révèle de pratique, fort souvent les faiblesses masquées d’un système en quête de régénérescence : De Dreyfus à Dadis Camara en passant par Saddam Hussein…

Joseph Tapa



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