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12/10/2010 01 01 37 (UTC)[citer]
L’Union Africaine perd ses mesures et ses poids ?
Nécessité de revitalisation...
le 18/03/2010

L’union africaine (U-A) se complaît dans une bouillabaisse indigeste, indécent de légendaire lubie africaine à se délecter d’attributs renforçant la stérilité capacitaire ; Vitalisant une coutume : d’incapacités idéologiques, de rétif de talents spécifiques dans cette notion d’entente qu’elle exprime.
Projetant en cinglant de plus bel dans les pénombres les africains, dont-elle est censée éclairée le devenir.
Dynamisant le convulsif de raffinement de la copie, stimulant les incapacités.

Quand bien même aidée dans un succès relatif et très peu perceptible par des subdivisions régionales (CEDEAO, CEMAC, EAC, SADC, UMA, NEPAD etc.), dans la quête de stabilité politico-économiques des nations africaines ; l’U-A en perspicacité de fourberie et fort de la bouillante diversité des attentes des peuples sous son couperet, s’emploi à une mixture culinaire à la saveur saumâtre.

L’U-A est-elle sage ou faible ?

Use t-elle efficacement de la malice bienfaitrice à certains égards et tirée de l’effet de l’usure du temps : prédominance des chanceux, ou manque t’elle de courage général : stigmate du faible avant même l’évocation de moyens.

La diversité de ses réactions et actions irisées de contrariété, resplendit de nouveau dans la mise en œuvre des voies et moyens de sortie des crises.
Dans un rappel liminaire, en mars 2008, face à la crise ouverte par la réélection contestée en juillet 2007, du Colonel Mohamed Bacar, à la tête d’une force de gendarmerie de 100 militaires sur son île d’Anjouan, sans l’accord électoral du gouvernement central de Moroni (Comores) ; L’U-A à l’issu de tractation (diplomatie) sans succès s’employa avec le concours logistique et financier de la France et Usa via l’Onu, à chasser le colonel félon en lui déclarant la guerre.
Forte d’un contingent militaire transporté par la logistique française, de 450 militaires comoriens, de plus de 1000 autres en provenance majoritairement de Tanzanie et du Soudan, le Sénégal renonçant finalement à l’envoi de 150 fusillés marins (pour insuffisance de rénumération de ses soldats).
L’union faisant la force, les 100 militaires fidèles au colonel Bacar et lui déguerpirent au premier coup de feu.

Le retentissant pétillant succès auréolé d’enivrante, parfumant de prise au sérieux l’institution (U-A), s’imbiba vite d’une amère infusion au goût déchanteur dans la région australe.
Depuis le 17 mars 2009, sur une île plus grande il est vrai (Madagascar), marqué de la prise de pouvoir en force d’Andry Rajoelina, soutenu il est tout aussi vrai par plus de 100 militaires et de généreux bienfaiteurs étrangers de l’U-A : le breuvage mythique ne produirait plus d’effet.

Déséquilibre de mesures et absences de réels poids contraignant
Ainsi à situation régionale identique, la saveur culinaire pétille différemment de sagesse ou de faiblesse...

Dans le cadre Malgache, marqué du saillant refus d’application d’accords de partage de pouvoir signé par le félon Rajoelina, et son outrecuidante ignorance de l’ultimatum de conformité que lui asséna l’U-A, comme cela fut le cas pour l’ex président autoproclamé colonel Bacar ; l’U-A, "en sagesse ou faiblesse" s’en résout à prononcer des sanctions dont les plus rutilantes s’identifient : d’Interdictions de voyages, Gel des avoirs financiers(on s’en doute dans l’espace U-A : exit le Maroc et l’étranger), et autres, à l’encontre de 109 personnalités civiles, militaires, et politiques, dont le félon Rajoelina.

Il y apparaît une certaine floraison humoristique tirée de ce que la grande île (Madagascar) exclue au préalable des instances de l’U-A, ne dépend pas économiquement, ni commercialement, des régions africaines. Alors la teneur des impositions de l’U-A à son encontre se parfument de soporifique dilatoire dont-on est en droit de s’interroger, si l’issu sera marque de sagesse (usure du temps : lâche) ou revers de faiblesse (courage) à l’exemple comorien.

D’un autre regard sur l’impact, la perte de vaillance, de l’institution sur d’autres champs similaire d’embrigadement des peuples africains, l’on mesure tout bonnement aussi le poids de sa sagesse ou faiblesse :
Ainsi, dans le cadre des crises à répétition dans la sous région Ouest africaine : Guinée Bissau et l’assassinat le 2 mars 2009, de son président démocratiquement élu, Général João Bernardo Vieira, resté sans suite et porté en terre sans hommage d'aucun chef d'Etat Africain.
La tentative d’atteinte à la vie du président Moussa Dadis Camara, le 03 décembre 2009, en Guinée Conakry, restée sans condamnation de l’U-A.
Les conflits : du Sahara Occidental, de Casamance au Sénégal, Touareg au Mali et Niger.
Les difficultés de pacification sociale (suite des geurres civiles) en Sierra Leone et au Libéria.
L’éviction antidémocratique et anticonstitutionnel le 6 août 2008, du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, en Mauritanie.
Les distorsions culturelles et cultuelles au Nigeria depuis 2001 dans la région de Jos ; Les distorsions politiques au Niger et au Togo.
Et le plus emblématique sans en être plus tortueux, l’insoutenable brasier ivoirien, depuis septembre 2002, pour ne pas dire depuis la chute du président Bédié, le 24 décembre 1999.

La région centrale n’en est pas moins écartée avec ces turpitudes tchadiennes, centrafricaines, congolaises, camerounaises etc., ainsi que les autres régions telles que l’Est et l’Erythrée, la Somalie, le Soudan, le Rwanda, etc. ; le Nord et l’Algérie, l’Egypte, etc.

La majorité (quasi-totalité de tous ces conflits) ont trouvé solution de l’intervention et appui de l’étranger, et ce, souvent par sollicitation/invitation de l’U-A.
Ce que le cas ivoirien expose de plus bel par le recours aux instances onusiennes pour y porter raison. Alors même que les camps politiques en lutte s’affublent de comportement de félon, à l’instar du colonel Bacar.

Terrifiant est par simplisme d’entrevoir le devenir africain, si l’on craint d’esquisser correctif en réponse à la nature (constatation) d’institutions d’ententes communautaires, censées embellir d’espoir la jeunesse héréditaire.

Les incapacités, absences, divisions, des Grands frères se détacheraient-elles de leurs progénitures ?

L’autorité d’entente "l’U-A" et ses satellites de dérivées sous régionales, se doit d’être revitalisée. Si tant est qu’elle fut un jour vitalisée, et promptement garantie.
Dans ce sens il est fortement souhaitable que soit mise en place une armée africaine indépendante des Etats et financée par une contribution proportionnelle généralisé, sous peine de destitution au pas militaire de tout réfractaire, exception faite d’entente unanime.

C’est bien grâce à la présence passé de l’armée éthiopienne que fut sauvé le gouvernement central "de nom" somalien, ne contrôlant qu’une infime partie de Mogadiscio la capitale et le territoire de la Somalie. Tout comme c'est de la présence actuelle des forces militaires africaines financées par l’Onu, composée majoritairement de burundais que ce même gouvernement se maintien.

Autrement, à l’image du succès d’Anjouan, lui aussi ignoblement et honteusement financé par l’étranger, il apparaît de nouveau que la limite de la diplomatie depuis l’aube des temps s’exprime par le début de la force (Cf : Tandja au Niger). Hors cette notion de force sur laquelle s’appui l’essentiel des pouvoirs africains tout en les terrifiants eux-mêmes (coups d’Etats) ne s’exprime que dans le cadre de la marginalisation des peuples.

D’où l’interpellation sur l’efficacité de la constitution des instances internationales africaines avec la présence déterminante des Etats eux-mêmes. Il est ainsi savamment mis en herbe la palabre perpétuelle avec comme conséquence l’embrigadement indéfini des peuples d’Afrique.

Si la bouillabaisse appétissante est infecte, et que cela est connu des convives, à défaut de s’en priver si absence de choix, toute personne censée pour vaincre la faim se lancera dans une nouvelle concocte avec d’ingrédients différents.
Dans un esprit de combattre l’enracinement de mauvais art culinaire et culturel, il serait juste de repenser la mixture de l’Union Africaine et d’y anémier le dosage de saveur prédominant des Etats et phagocyter leur dévolution quant à la représentation des peuples au sein des institutions à visée internationaliste.

L’ancrage d’unité et/ou cohésion au travers de l’économie à l’instar de ce qui fut à l’origine de l’Union Européenne, base de copie des ententes africaines ; Etant d’un patent échec au regard du développement et autres revers liés en Afrique ; Il serait bienvenu d’explorer celle de la force tant redoutée des africains.

Joseph TAPA



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