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27/09/2010 23 11 05 (UTC)[citer]
La Guinée sous jurisprudence mauritanienne ?
La méfiance s’impose.. Le 23/11/09

Le président blaise Comparoé, du Burkina – Faso, reconnu médiateur par la CEDEAO, dans la crise politique née par la prise de pouvoir en toute surprise le 23 décembre 2008, en Guinée Conakry,à l’annonce officielle du décès du défunt président général Conté, par le Capitaine d’armée Moussa Dadis Camara, en charge du ravitaillement au sein du camp militaire le plus en vue du pays et à la tête d’une junte militaire sous l’appellation de CNDD, comportant en son sein de multiples hauts gradés des différents corps d’armes du pays.

Le président Comparoé s’est vu adjoindre par l’ordre international (CEDEAO, U-A, U-E, ONU) et par la quasi totalité des acteurs politiques et civils de la Guinée, un rôle d’arbitre tiré de l’évolution en distorsion de la crise politique interne, marquée par la répression sanglante d’une manifestation d’une frange de l’opposition au nouveau pouvoir militaire, le 28 septembre 2009, et qui tourna à l’affrontement avec les forces de l’ordre, et corps armées, faisant officieusement moins de 160 morts.

La mesure de police de maintien de l’ordre du 28 septembre 2009, objet du tempêtement international dans sa résultante sanglante, du ressort de la compétence souveraine de tout Etat reconnu comme tel, à l’image de la Guinée ; Celle-ci, sauf ingérence et abjecte exposition d’infâme domination étrangère, ne saurait textuellement être du ressort d’une juridiction internationale (Pis pour la CPI, il n’y a point crime de guerre, crime contre l’humanité ou génocide).
Toutefois les convulsions tant internes qu’internationales se rattachant à cette mesure de police, évoluant en distorsions gravissimes du champ social ; C’est en concertation interne et internationale, qu’il fut acquis la nécessité d’un recours à la justice arbitrale.

Justice sous l’égide du président Blaise Comparoé, qui tel un juge, après avoir entendu les différentes parties et pris connaissances de leurs expositions de sortie de crises (plaidoiries), a dans un esprit de paix, émis en mesure phare une proposition de sortie de crise tenant à ce que soit maintenu le pouvoir en place.
Ce maintien s’entourant d’une transition de courte durée (10 mois) avec dévolution de la première responsabilité gouvernementale aux forces vives de la société civile et une représentation significative de l’opposition. L’arbitre reconnu la possibilité pour les membres de la transition (de tout bord) de se présenter sous condition de démission de leurs charges 4 mois avant, à l’élection démocratique qui devra mettre fin à la transition.

Cette ébauche de solution arbitrale s’imposant de principe de facto aux requérants (parties), expose en sourdine une jurisprudence admise dans des conditions similaires dans l’Etat de Mauritanie, où à la suite de la prise pouvoir en force (illégitime) le 6 août 2008, par l’actuel président général Mohamed Ould Abdel Aziz, à la tête d’alors d’un mouvement militaire, imposa une transition et démissionnera de ses charges quelques mois au préalable de l’échéance de l’élection démocratique présidentielle, après commune entente en interne des acteurs politiques et civils, et qu’il remporta avec brio le 20 juillet 2009, faisant par la même taire les convulsions internationales principalement (U-E).

Il apparaît par analyse de l’esquisse de solution arbitrale, l’affirmation du respect du fort. Celui qui tient les rennes à défaut de pouvoir l’en écarter par la force, se doit être confirmé au nom de l’absolu paix. La démocratisation électorale venant par la suite juste y porter une dose de légitimité a vocation internationale...
Hum il faut en réel, plus que de raison revoir cet élan démocratique en Afrique…

L’on comprend au mieux cette solution, tirée on en doute point des échecs des incitations à la division de la junte guinéenne. Cependant les accointances étrangères de l’arbitre et sa fourberie tirée d’une certaine appréhension de l’intérêt supérieur de l’Etat et dont en sait quelque chose son ami de toujours Thomas Sankara, tout aussi grand patriote africain que le capitaine Camara de Guinée, laissent planer de véritables doutes sur l’élan de paix qui exposerait insidieusement une tentative d’usure via le temps, sans pour autant éloigner la chape de plomb international pesant abusivement sur la junte.

Pendant que l’ordre international par la voix d’éminences de la société civile internationale, voit en l’Afrique l’avenir (Hum!!! Jacques Attali « France »: L’Afrique notre avenir), il est galvanisé avec la coutume du soutien de quelques mains lâches africaines, une certaine exaltation à la criée distrayante de l’intelligentsia africaine sur les frasques et autres d’opportunistes, confortée dans un indéfectible trouble au champ social africain.

D’aucuns verraient par la sentence arbitrale, une certaine marque d’indépendance ou affirmation de la saisie africaine en premier des strates de distorsions internes. Franchement au regard de la mesure de police du 28 septembre 2009, tirée des attributs de souveraineté d’un pouvoir reconnu internationalement via l’adoubement international du gouvernement qui est responsable devant la junte, franchement au vu des tentatives médiatiques, diplomatiques, etc., de phagocyte des esprits en contre du patriotisme du parvenu non désiré et tous en échecs contre le pouvoir du capitaine Camara, qu’elle autre solution était envisageable.

De coutume internationale, quand l’impasse s’embellie, la ruse à le vent à poupe. Alors il n’est pas rassurant, de voir ceux qui hier encore instrumentalisaient la naïveté populaire, s’inscrivaient dans le soutien de petits satellites politiciens, se conformer à cette sentence, et ce, d’autant plus qu’à peine celle-ci prononcée officiellement, et l’on n’en doute pas de leur préalable connaissance, ces derniers par la voie d’Etats étrangers (Usa, France) de principe à la crise guinéenne, se sont hâtés d’ouvrir un nouveau front tout aussi répugnant, en mentionnant le présence d’Hommes en armes communément appelés mercenaires au côté de forces armées guinéennes.

Dont la Guinée souveraine, privée par la même horde internationale de coopération militaire et autres assistances, n’est pas apte à passer des contrats avec qui elle veut ? Hum !!! Le peuple guinéen est donc de nouveau incité à aller affronter ses Hommes en armes ?

Joseph Tapa



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