Libéria: Modernité de la Femme Africaine: Aphonie!

Depuis l’aube des temps, les sociétés humaines se sont structurées grâce au concours altruiste d’évolution des corps constituants : Femmes, hommes et leurs progénitures.

Cette aptitude humaine met en exergue dans le cadre Africain un dithyrambe ancestral, relatif au caractère central d’une part de la Femme Mère en garant de moralité et recours d’appel des actes litigieux d’enfants (en occurrence des chefs) ; d’autre part de la Femme Epouse en qualité de conseil, responsable du foyer et en charge de l’éducation.
Attitude qui fit de la femme un personnage majeur de stabilité communautaire, clé de voûte de l’évolution.

De facteurs endogènes tirés de la méfiance à l’égard des faiblesses de caractère de la femme rattachée au lien maternelle (loin de phallocratie), soutenue de la représentation de force brute dévouant l’abnégation en premier à l’homme, servirent à l’affaiblissement du rôle de la femme, et d’autres exogènes tirés de la renonciation de valeurs et dignités africaines en abandon aux civilisations étrangères, finirent par anémier/détruire la prédominance du rôle de la femme dans la société africaine.

Il s’en suivi une restructuration sociétaire (civilisation) sous renfort de modernité, emportant avec ou raison une réorganisation sociale dont en ressortira des préceptes élogieux caractérisés d’appellations de liberté, égalité et autres philosophies moralistes.

Des incessantes discordes masculines « africaines » empêtrées dans les travers du modernisme gestionnaire (démocratie), aboutissant au développement de despotisme, totalitarisme et autres nuisibilités à l’essor de modernité et devenir de la jeunesse ; C’est d’un subtil « essaie » de retour/recours salutaire à la Femme Mère et Epouse en thaumaturge (faiseur de miracle) que fut salué l’arrivée au pouvoir de la présidente du Libéria, Madame Ellen Johnson Sirleaf, 71 ans, 24ème présidente de ce pays meurtri, élue le 8 novembre 2005.

Bien de jeunes malmenés y virent une lueur d’espoir bienvenu du redéploiement de la Femme Mère et Epouse en exemplarité et revitalisation sociétaire.

Les Mama Africa aux tempêtements orageux voire soporifique, retentissant de criée époustouflante sur la félonie masculine à leur égard dans les dévolutions de gestion sociétaire, fort de dénégation d’ancestral rôle dans le succès passé et rayonnement sociétaire. Les Mama Africa se voyaient via l’entremise de la consoeur Sirleaf, reconnaître une possibilité idoine de redorer l’image négative pesant sur leur contribution à l’essor du devenir du continent africain.
Trop souvent réduites à l’observation et ramenées qu’à l’évocation sexuelle.

L’on pu s’attendre à ce qu’elles se jettent au service de cet espoir de reprise de prédominance ancestral, en force de rassemblement qui les habitent et reconnaissable de leurs multitudes d’associations culinaires et rencontres spirituelles qu’elles déploient à tout va avec frénésie.
Qui de vous se rappelle d’une action disons dans le pays et pas lieu où il vit de soutien ou de revendication d’exemplarité des Mama Africa, à l’attention ou intention de le consoeur présidente?

Et voilà que la Mama Sirleaf, certainement éplorée de sollicitude de ses consoeurs et en quête de réveil de mammouth s’est lancée dans la royale voie de trahison ou de l’ancrage au forceps d’espoir de changement… Elle est revenue en janvier 2010, sur sa promesse électorale de 2004, de ne pas briguer un nouveau mandat en 2010.

Oui c’est de la politique, mais si ce moyen au coeur de l’évolution sociétaire s’avère vouer à l’échec, alors comment faire resplendir aux yeux de la jeunesse la Femme Africaine moderne ? Par quels moyens peut-on s’attendre à ce qu’elles se revigorent d’exemples en lutte de la dépravation de la jeunesse féminine, si elles ne savent s’associer autrement ?
En quoi est-ce que l’homme peut-il se sentir en erreur si la femme suit ses traces ?

Au fait au-delà de la procréation ; Que fait à nos jours la Mama Africa au nom et pour l’avenir de ce continent ?

Joseph Tapa