Adm (451 articles pour l'instant) | | Koffi Yamgnane rejeté par la jeunesse Africaine.
Dignité et honneur le 08/11/09
Comme cela semble être la panacée d’une certaine classe africaine, d’un groupuscule à force de mendiant, qui prône en guise d’affrontement de crises existentielles individuelle, qui éprouvent leur état et quotidien de transfuges, réfugiés par excellence économique, sous les cieux étrangers (européens, etc.), le 07/11/09, à Paris (France), il fut de coutume soporifique, ennuyeuse, distrayante au plus haut degrés, mis en place une conférence aux débats totalement et magnifiquement éloignés, en total disparités, d’avec le thème du jour : Les crises en Afrique et la diaspora.
La tonitruante actualité africaine, marquée de crises multiples sur nombre de plans sociétales, économiques, politiques, censée être au cœur de cette conférence, aboutira à un pugilat à l’encontre du plus médiatique des intervenants : Koffi Yamgnane, candidat à l’élection présidentielle du 28 février 2010 au Togo.
Ce dernier ouvra les hostilités en se lança dans une campagne déplacée de communication et lobbying électorale, s’extasiant à s’émouvoir de ses constations relatives aux diverses lacunes africaines, décriant les méfaits de la relation d’avec l’Asie (Chine), ironisant sur le défaut de sérieux de l’Afrique dans ses relations internationales. D’une arrogance abjecte, invita les détenteurs de nationalité étrangère à l'Afrique à y être fier de leur choix, tout en précisant qu’il revenait sur son annonce médiatique concernant sa renonciation à la nationalité française acquise en 1975 et n’entendait plus s'en délaisser pour participer à l'élection présidentielle Togolaise.
La versatilité de l’Homme, s’exprima tout aussi dans ses réponses inappropriés ou refus face aux interpellations des différents participants.
Ainsi à la question d’une participante de savoir si au-delà de gagner l’élection présidentielle, il pouvait gouverner, question ayant le mérite indirect de lui rappeler que la gouvernance n’est pas le fruit d’un seul Homme, mais bel et bien celui d’une équipe en place, ancrée dans la vie politique et civile, et ayant subtilement le mérite de révéler en outre son absence de représentants dans les artères de la vie publique togolaise, ne serait-ce que dans les rangs municipaux de l’opposition.
Le candidat Yamgnane accabla l’auditoire de sa force de gagner les élections, lançant : « je ne me suis jamais présenté à une élection pour la perdre »
Puis expliqua ses échecs électoraux français comme liés à la déconfiture nationale du parti socialiste dont-il portait les couleurs. Pour finir il se lança dans une élocution d’un mythe de peur qu’il déchaîna au Togo, auprès des autorités locales averties de ses déplacements de campagne.
Par la suite, ayant lui-même soulevé les notions de valeurs, de dignité, d’honneur, Africain, il n’a pas souhaité répondre à l’intervention de Joseph Tapa, qui interdit de micro, imposa à l’auditoire sa réaction.
Ce dernier entendit lui rappeler que sa présence à l’élection présidentielle togolaise serait constitutive d’une crise de conscience africaine, salissant la dignité et honneur, pouvant être source de division, et ce, en rappel que le succès d’avenir sur le territoire africain ne saurait être la conséquence d’échecs à l’étranger.
Que l’Afrique à légendaire générosité qui semble être l’artifice de tous ces maux, tirés de son ouverture humaine fraternelle ayant conduit à sa mise en esclavage et colonisation, du modernisme de ses relations conduisant à la spoliation et épuisement de ses richesses, que cette Afrique a aussi le mérite de former des filles et des fils pour resplendir en premier des structures qu’ils adaptent en souffrance quotidienne.
L’intervenant Tapa, entendit lui rappeler qu’au nom de valeurs dont la charge de transmission pèsent sur Tous et dont-il s’affubla, qu’il était plus que nécessaire en salut de crise de confiance des enfants africains, d’éradiquer ( de la mémoire collective africaine) des esprits comme le sien qui s’instruisent en référent d’avenir et sont en premier causes de morts nombreuses aux frontières européennes : Le succès pour administrer nos structures dirigeantes, tout au moins celle suprême, ne pouvant découler de la servitude ou d’échec de servitude d’un Etat étranger.
Dans un simple rappel, un enfant tire ses valeurs de son entourage familial et au premier de ses parents, alors qu’attendre de l’enfant si ses parents expriment en dignité la fuite du quotidien familial et par la suite entendent insuffler des valeurs à la famille.
Comme de coutume c'est d'un africain qu'il est porté une insidieuse insulte sur l'Afrique.
Le candidat Yamgnane, qui ne dispose de parti politique sur le sol togolais (à se demander sur quoi il s'appuierait pour gouverner, à moins de volonté de prébendier et preuve de sa non affection du sort des togolais), serait apparemment dans une quête de revanche politique contre ses frères français l'ayant exclu de la vie politique en France.
Cette candidature qu'il porte, au delà du choquant pour les africains, au regard du maléfice qui l'anime, devrait être combattu avec la plus virulente force, quand bien même ce dernier ne pèserait d'un quelconque poids sur la scène politique togolaise.
Même s'il ne représente rein, il faut écraser le moustique avant qu'il ne passe le paludisme.
Joseph Tapa |