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07/09/2010 23 11 13 (UTC)[citer]
19/03/10
Nigéria : Kadhafi souffle de prophétie

Le guide de la révolution libyenne déchu dans ses rêves d’unité de l’Afrique sous l’égide d’Etats-Unis d’Afrique, par affront de ses congénères à la tête des Etats africains et dont-il est un généreux bienfaiteur financier, en lui assenant un véritable coup de Jarnac dans sa quête, imposant son départ à la tête de l’institution Union Africaine (U-A) dont-il fut le principal initiateur. Quand bien même sa mission d’unité non atteinte, voire non initiée et reléguée aux calendres libyennes, et cela, en vertu d’un principe non écrit dans les textes de l’institution (U-A) de la présidence tournante.

Le guide depuis lors est entrevu comme animé de complexe revanchard et ses évocations sont tournées au ridicule de coup de sang convulsif.
De ces évocations compulsives le guide vient à l’approche des préparatifs des fêtes nostalgiques des indépendances, dites du cinquantenaire, de faire exploser un pétard devant un parterre de jeunes étudiants, censés de principe être la relève futur du continent, en laissant entendre qu’il soit à l’image de la séparation le 15 août 1945, de l’Inde et du Pakistan (par la suite fractionné en deux avec l’émergence du Bangladesh), intenté une similitude dans le cadre du conflit culturelle (entre musulmans et chrétiens) au Nigeria, au feu de l’actualité par les attaques cycliques incessantes meurtrières des populations.

Le sang de biens de personnes accablées au quotidien de voir leur nombril devant leur tête, n’a fait qu’un tour. Ces dernières se lançant en diatribe à vocation africaniste (Oh là Kadhafi arriverait-il à ses fins !!!), s’indignant en simplisme d’une invitation à fragmenter sans cesse le continent africain. Tant il est vrai que les situations parallèles pullulent en Afrique : R.D Congo, Cameroun, Angola, Soudan, etc.

Certes les frontières africaines ne sont l’oeuvre des africains, cela devrait-il être une raison tirée des habitudes pour ne pas y corriger les imbécillités ?

Est-il possible que dans une déclaration à la formule loin d’être heureuse, le guide entende faire part à la jeunesse de ne pas s’abîmer en lâcheté face aux réalités de leur devenir et de n’avoir pas peur du fait d’enlisement et de prendre courageusement des mesures nécessaires à l’harmonie qu’il leur appartiendra de poursuivre ?

Qu’est-ce donc le Nigeria :
Pays d’envergure africain (le plus peuplé d’Afrique, 150 millions d’habitants, avec 250 ethnies dont trois majoritaires : Haoussas, Ibos, Yoroubas : musulmans vivant essentiellement à l’Ouest et au Sud-Ouest), richement doté d’hydrocarbures au Sud -est chrétien et animiste (majoritairement Ibos), et richement doté de structures éparses de développements au Nord musulman (Haoussas).
Pays où politiquement s’intronise hors coups d’Etats, le principe de la présidente fédérale tournante entre Nord et Sud avec corollaire d’alternance d’avec la vice présidence de façade cérémoniale, sans que cela soit effectif de partage des responsabilités dans l’administration et forces de sécurité et armées à dominance exclusive musulmane.

Pays où le Sud s’enlise progressivement dans le syndrome somalien de piraterie, avec ses eaux fluviales de pêche ostensiblement polluées, sa faune dévastée, donnant naissance à nombres de mouvements rebelles dont le plus emblématique se dénomme le MEND.
Pays où le Sud frappé de la malédiction du pétrole, en raison des faibles redistributions aux populations locales et de la pauvreté galopante, voire endémique et qui est par excellence prioritairement frappé des spasmes des délestages d’électricité (manque d’infrastructures), pénurie de carburant et dont les terres fertiles sont octroyées à des fermiers étrangers (expulsés du Zimbabwe pour l’exemple).

Le Nord lui étant plus marqué par le refus de se conformer à la laïcité fédérale, la Charia (loi islamique) étant instituée en toute impunité dans la quasi totalité de ses Etats. Ses populations revendiquant l’islamisation générale du pays et se font fréquemment remarquer en plus des attaques meurtrières contre les sudistes, par de multiples organisations islamiques bien dotées en hommes et logistiques, plus où moins terrifiantes et dont la dernière ayant défrayée la chronique en dépassant la tolérance admise : Boka Haram ou l’éducation occidentale est un péché, du subir en représailles consensuelles d’avec les autorités du Nord, les foudres symboliques du gouvernement central fédéral.

L’intervention du guide Kadhafi, dans un tel contexte ne saurait que soulever d’invectives en déchaînant les passions, et ce, d’autant plus que les forces de sécurité et armées sont apparemment soupçonnées de connivence avec les populations déferlant sur les sudistes dans la région de Jos. Du moins leur présence pourtant massive n’endigue pas les tueries. En outre cette intervention malheureuse dans sa formule remémore le souvenir morbide de la guerre de sécession du Nigeria orientale dite du Biafra, qui dura du 6 juillet 1967 au 15 janvier 1970, faisant au bas mot trois millions de morts.

Le guide libyen à la formule malheureuse fut qualifié de fou par le président du Sénat nigérian. Il est vrai que la folie se représente par l’inconscience de celles ou ceux qu’elle habite. Inconscience dans une autre mesure reconnue aux enfants en raison de leur immaturité, quand bien même, il est tout aussi vrai que c’est cette immaturité qui fait dire que la vérité sort plus facilement de la bouche des enfants (des inconscients).

Serait-il donc envisageable qu’au travers de ses revers africains et règlements de compte probable, le guide libyen entendrait par la dérision porter un vent du bilan des efforts consentis et aspects sur le devenir africain ?

Le pourrissement de la situation par invocation de l’effet du temps ou usure salvateur du temps anémiant les passions, serait-elle adaptable à l’essor du continent africain ? À la jeunesse de plus en plus nombreuse et désoeuvrée, soucieuse de jouer un rôle social, l’on s’en doute éloigné de guerre.

Eh bien si l’intervention fut-elle politiquement malheureuse du guide libyen (quand bien même ce dernier est musulman), permet sous revers des craintes de résurgence des crises séparatistes, de booster et/ou de chambouler la redistribution des richesses et participation à la construction du pays, elle est tout à fait la bienvenue face à l’usure du temps qui visiblement depuis la guerre de sécession du Biafra n’eu de réel rayonnement interne.
La fin justifiant les moyens.

Joseph Tapa



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