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Sort C-I est-ce la désolation guerrière ?
Tout naturellement pour le gouvernement en poste, jouissant de la légitimité fonctionnelle en raison du sacro saint principe de continuité des charges publiques par temps de crises publiques (impossibilité de renouvellement), quand bien même le terme atteint, ce qui depuis novembre 2005, fin du mandat présidentiel de Laurent Gbagbo, lui est fort profitable, en soutien de la survenance d’un mouvement subversif armée en septembre 2002, ayant fractionné le pays en deux parties, et rentré (2004) dans l’ordre constitutionnel.
Depuis lors le pays poids lourd économique ayant bénéficié de bien d’investissements étrangers et partenaire stratégique du contrôle de la sous région (tempérament de la toute puissance du Nigeria) est soutenu par diverses intentions plus ou moins maléfices, à prendre le chemin de la voie électorale en confort de légitimité. De ce jeu de politique, il semblerait que l’équipe présidentielle en fonction actuellement s’y est illustrée dans un dessein des plus morbide qui exposerait en sanction du principe de continuité son maintien indéfini (la reprise de la guerre lui étant de facto profitable, en qualité de dernière autorité légitime).
Tancée (l’équipe présidentielle sous la formation politique du front patriotique ivoirien : FPI) de ne pouvoir être en mesure de remporter honorablement l’issu électoral sans exagération de fraude, conduite ou dupée à l’institution du processus électorale en contrepartie de soutien financier indispensable pour contenir une paix civile interne (paie de fonctionnaire et soutien à l’économie) et l’altruiste immixtion de représentant étranger dans le processus électoral (Sagem de France, qui se trouve être au cœur du recensement et à la base de l’établissement des cartes électoral : dont disposant d’un certain réel contrôle de l’issu électoral). L’équipe présidentielle semble depuis lors se complaire de finesse structurelle de report perpétuel (problème de délais divers ; de grève sociale ; d’identification, etc..) du suffrage salutaire comme gage d’incitation guerrière de facto profitable.
En assurance de la mise place du processus électoral, l’environnement de soutien des différents acteurs ivoiriens fut insidieusement "maîtrisé" mis en garde de pourrissement de champ social interne. Ainsi le spectre de la guerre civile en Guinée Conakry, petit voisin n’ayant pas le poids économique et stratégique de la Côte d’Ivoire, et ayant porté assistance au mouvement de septembre 2002, s’analyse comme rappel de neutralité imposé aux autres acteurs indirects se projetant dans l’issu de la crise ivoirienne.
Phagocyté sur tous rebords, le pouvoir en place ne pouvant certainement plus s’appuyer sur le mythe de l’étranger nocif, au regard de la soigneuse convaincante mise en garde, il semblerait que celui-ci ait opté pour l’enracinement de la sédition comme gage de salut. De nouveau la date de la probable élection présidentielle prévue pour février-mars 2010, est de nouveau sujette à report.
Il est souhaitable que l’on offre un choix au pourvoir en place, allant de l’octroi d’un délai de gouvernance et présidence à définir (pourquoi pas par la voie d’assemblées représentative des peuples) à terme résolutoire d'exclusion des fonctions publiques, soit un délai de mise en place de l’organisation électoral sous peine de disqualification de facto et recours à l’instauration de l’ordre par tous moyens.
Joseph TAPA |