08/04/10
Sénégal : l'Opprobre de la représentation de la renaissance africaine
Sous le rempart de fêtes dites du cinquantenaire des indépendances africaines, en quête indicible de renouvellement d’espoir, au regard peu flatteur des bilans des luttes depuis lors de modernité (évolution et/ou sortie des faiblesses diverses : économiques, sociales, sociétaires, structurelles etc.) et reluisant de multitudes saillant échecs fétides ; le président Wade, du Sénégal, 83 ans, entendit en sage prestidigitateur porter une vibrante vaticination à l’espoir africain en commandant la réalisation d’un monument dénommé : renaissance africaine.

Au-delà des querelles somme toutes désobligeantes, tirées du profit dont se réserve le président Wade (35% des recettes d’exploitation) ; du montage financier pour la construction du monument (attribution des terres sénégalaises en contre partie) ; il en est une qui saumâtre, laisse transparaître un obscurantisme des plus ennuyeux pour l’homme se revendiquant ancré dans le changement (SOPI : changement en wolof et son mot d’ordre de campagne électoral).

En effet, il est en contrariété de la perception prêtée à ce monument ; Insultant à l’égard de l’Africain ; Assurément abaissant d’espoir ; Méprisable de ses capacités et talents ; Ignoblement réducteur de sa personne : Que ce monument censé représenter en virilité l’entrée prochaine de l’Africain dans un devenir meilleur à l’horizon, soit construit par des non africains (Nord coréens).

Doit-il être entendu sous réserve d’éternel, qu’après cinquante ans d’indépendance, que, quand bien même l’Africain serait animé d’espoir d’avenir meilleur (l’imaginerait tel le président Wade), cela ne se pourrait par lui-même ? Sans une contribution étrangère ?
Compréhensible de justesse de madré serait donc l’ambiante frénésie des leaders africains, à l’image du président Wade, à s’accompagner ou s’aliter en malice.

Est-ce à dire que les entrepreneurs ou ingénieurs africains ne sont aptes à flatter d’orgueil l’Africain ?
Interpellation est sur le risible de pointer l’espoir sans en être acteur concret.

C’est peut être la une mouture de la mondialisation ?
Cette machination qui vaudrait que l’Homme, au demeurant celui empreint de faiblesse, se flatte d’acquérir le talent et capacité d’autres, et ne s’honore pas d’abnégation à s’inscrire salutairement et de respect en égalité ou concurrence à d’autres.

Terrifiant se projette cette renaissance africaine, que coutume semble enraciner dans une bravoure étrangère.

La sénescence dans laquelle plonge le président Wade, 83 ans, se manifesterait-elle en nuisibilité de l’espoir que l’on se doit de porter à la jeunesse africaine ?
Et dire que L’homme du changement (SOPI) annonce qu’il se voit bien candidat à sa succession en 2012, pour un nouveau mandat de cinq ans, car selon lui, il ne voit aucun autre sénégalais capable de diriger ce pays. Implicite aveux de son incapacité en 10 ans de gouvernance à poursuivre ou redorer le changement.

Ah la renaissance africaine !!!
Joseph TAPA