02/02/10
Togo : La justice sanctionne le rajeunissement

Nombreux sont les Africains qui une fois la traversée de l’Occident et autres contrées lointaine réalisée, luttent vitalement à la renonciation de leur nationalité ou s’abîment en quête d’adjonction de nationalité étrangère en salut calculateur de misérabiliste.

Et ce faisant du simplisme gouvernant leurs dénégations d’attributs identitaires et des nargues rebiffant leur risible joie existentielle circonvenue à l’égard de congénères sur le sol Africain, nombreux sont ceux d’entre eux qui s’adonnent de manière délétère au ravage du rajeunissement se voulant salutaire.

La bassesse pouvant être indélébile à l’Homme, sans pour autant être indéfini en société, la plus haute instance de justice de la république du Togo, en occurrence la Cours Constitutionnelle, vient d’y apporter en ce jour un fringant rappel par l’invalidation de la candidature du Franco-togolais, Koffi Yamgnane, à l’élection présidentielle du 28 février 2010.
Invalidation tirée de la différenciation de sa date de naissance dans ces différents documents de nationalité.

L’environnement convulsif déchaînant de passion sarcastique ou d’espoir autour de la candidature de ce dernier :

1- Connu pour ses bons et loyaux services au sein du gouvernement français en qualité de secrétaire d’Etat.

2- Connu pour ses bons et loyaux services à sa région française d’adoption dont-il fut un illustre élu cantonal (Finistère).

3- Connu pour son absence de parti politique, de mandat, et d’élu dans quelconques modes représentatifs togolais y compris dans la commune de son village natal.
L’environnement excessivement porté sur la place publique par ce dernier sous renfort de victimisation en raison de ses accointances et loyaux services étrangers (40 années d’exil) soutenu comme indéniable bienfait pour l’avancée de son pays de choix de retraite, aurait trouvé subtil arbitrage juridique.

Au-delà des vitupérations tirées de l’incompréhension majoritaire africaine d’une telle candidature, relent d’espoir pour autres transfuges ne resplendissant pas ou plus en exil et rêvant sous l’étiquette de riche accointances étrangères, de magistrature suprême africaine, en gage de retraite ou relance d’échec d’exil ; le subtil rajeunissement source d’espoir s’effriterait de tricherie félonne et inadmissible même pour ceux qui se voudrait porté par la suite par le vent d’ambitions louables de stupeurs.

Juste rappel que l’on ne saurait s’auréoler de valeurs grandiloquentes en prétention de semer l’exemple quand soit même on n'est pas habité d’exemplarité.

Cette décision ne pouvant souffrir d’appel, surprenant est l’appel des conseils du malheureux candidat fraudeur, aux voies étrangères (Union Européenne, France) de peser de tout poids afin d’imposer l’infortune candidature de l’imposteur.
A quoi bon s’égosiller, si ceux qui prétendent du fait de leur exil étranger être mieux à même à porter le bonheur à la terre de repos des ancêtres commun que les Africains (es) formés (es) et luttant honorablement sur place, sont les premiers à ne pas vouloir respecter et considérer le jeu des règles. Mérite et tout moins l’expression du sens apparemment différent de démocratie qu’ils entendent en espoir porter : C’est eux ou le malheur se perpétuera !!!

Les transfuges poursuivant cette voie infâme, au-delà de l’atteinte à l’honneur et dignité africaine, se devront d’entrevoir l’issu des frasques.
Joseph Tapa