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30/03/2010 12 12 36 (UTC)[citer]
19/02/10
Niger : L'honneur suspendu aux Agioteurs

Expectative ouverte au Niger, faisant suite à un savant déroulement irréfutable de sanction : Boycotts de l’opposition d’élections (référendum constitutionnel en août 09, législatives en octobre 09) ; Des sanctions et exclusion de la communauté régionale (CEDEAO) sous l’égide africaine (U-A) ; De la suspension de l’aide au développement de l’union européenne ; De la suspension présidentielle du dialogue internigérien de sortie de crise sous l’égide de l’ex président putschiste du Nigeria voisin, le général Abdoulsalami Aboubacar.

Tous consécutifs de la poursuite en force de présidence et gouvernance par décret au titre de pouvoirs extraordinaires par le président Général Mamadou Tandja, en violation (selon l’opposition et société civile) des dispositions constitutionnelles abolies ; Une frange militaire par coup d’Etat en date du 18/02/10, s’impose en pacificateur politique, sous l'évocation de coup d’Etat démocratique !!!

Quel enracinement d’idiotie aurait donc pu conforter le président renversé, dans son élan prophétique ? Visiblement celui-ci ne se trouva de l’intérieur, à défaut de trahison.

Le choix du leader de cette cohorte et le maintien aux arrêts du président déchu en dit long.
Le choix loin de stratégie militaire, mais bel et bien politique, la cohorte se voudrait proche par analogie de la population. C’est de simple lambda officiers. Neutralisation de la guéguerre de chefs ou bouc expiatoire en cas de revers d’adoubement ?

La mise aux arrêts du président Tandja, au-delà de la neutralisation au prix de sa vie de la frange militaire pouvant lui être encore fidèle et/ou habitée du devoir militaire de défense des institutions (loin de participation au jeu politique), il est politiquement affûté en prévoyance l’enfermement (reclus) du jeu politique en sempiternel joutes de revanchards et autres procès.

Cette énième captation du jeu politique (suspension de la constitution issue du référendum de Août 09, dissolutions des institutions dites républicaines qui y découlèrent) par les forces armées apparemment unies à nos jours derrière le chef d'escadron, le Commandant Salou Djibo, souffle du chaud et du froid.

Le jovial chaleureux s’épaississant de satisfaction de la horde antagonique des défenseurs tous azimuts (opposition, société civile, etc.), en cohésion propice à la dénonciation soutenue des prévarications imputées au président renversé, exhortant de la sorte la prévarication militaire en palliatif de forfaiture.

L’excitation se rafraîchit en froideur des craintes de l’appréhension du salut nationale par la frange militaire victorieuse. Est-elle celle du peuple et/ou de cette frange militaire ? Ou d’une main invisible ?

Cette frange militaire à la survenance que l’on entendrait comme inopinée, quand bien même son cheminement projette de doute et s’expose du brio de déclaration d’absence de remise en cause ce qui a été conclu en terme d’accords(contrats) et traités sous l’égide de la félonie renversée. Au-delà de polémique de façade, tirée entre autres de l’utilité de changement de la personne de Tandja, qu’elle serait en profond le sens d’une action se voulant renversante et qui s’installe en continuité ? Peut-on y voir un subtil enseignement, un avatar, de l’éviction « orchestrée ? » du frère d’arme Moussa Dadis Camara, de Guinée Conakry ?

Tant il est vrai que c’est avec le sang infecté du malade que l’on réalise le sérum, qu’en est-il quand on fait appel à l’identique au même sang/mal (prévarication) pour se débarrasser du sang/mal meurtrissant ?

Les tenants de la main mise étrangère s’en donneront à cœur joie de l’absence de réaction de l’Etat français, premier investisseur dans le secteur privé via l’entreprise Areva et premier partenaire public du Niger, troisième producteur mondial d’uranium et plus grande réserve mondiale. Et ce d’autant plus que la France ici ne fût à la tête de la horde de dénégation de l’attitude de félon du président renversé, comme elle le fut via les incessants invectives et menaces de son plénipotentiaire ministre des affaires étrangères (Bernard Kouchner) dans d’autres crises sous régionales (Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, etc.).

Y’aurait-il un deal visant à conforter par la négation les indépendances à l’approche des fêtes du cinquantenaire ? Y’aurait-il deal visant à régénérer/revitaliser/recentrer de rôle, les échecs continus des organisations régionales africaines ?

Il n’en reste pas moins que se pose la nécessité de la neutralisation de la cohorte, qui au passage se réclame tout aussi d’élan démocratique, sous l’appellation de Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD).

Manifestement il importe de repenser la sécurité de la dévolution du pouvoir en Afrique et bien au-delà de garantir d’efficacité cette notion de pouvoir.

Joseph tapa



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