18/12/09
Afrique : Incompréhension Environnement -Copenhague - Afrique

Une frange du monde dit moderne s’alarme de nouveau au travers d’organisation de grande messe "coutumière" à l’issue soporifique, sur les conséquences naturelles de l’outrageante industrialisation sauvage des modernes, au nom de leur bien être, stipulé en avancée sociétaire meurtrière pour les non modernes.

Les modernistes s’arrogeant la toute puissance de direction en soutien de prébende pour les peu et/ou non évolués, ils entendent leur imposer qu’ils préservent prioritairement les espaces naturels sur lesquels ils vivent au nom du bien être planétaire...
Il est donc ironiquement entendu que les non et/ou peu évolués ne se lancent pas à la compétition d’égalitarisme : Le monde devant être sauvé par l’efficacité des faibles à le rester.

Les leaders politiques africains ayant pour l’occasion bien saisi l’opportunité pendant sous leur nez, ils y déploient à cette messe de Copenhague, une attitude des plus horrifiante, par la quête d’assistances, mendicités, financières pour la réalisation d’objectif de sauvegarde de leur virginité, avenir du monde comme l’envisage bien d’illustres acteurs de la société civile internationale à l’exemple de Jacques Attali : L’Afrique notre avenir.

Les interventions ciblées par les médias internationaux en totale ironie de la perception africaine, expose le brio des présidents Idriss Déby, du Tchad, en quête de confortation de son pouvoir, qui implore l’aide financière internationale pour sauver le tarissement des lacs de son pays ; Le président Paul Biya, du Cameroun, en quête de soutien électoral et confortation d’avenir, qui lui implore des aides pour lutter à l’avancée du désert sur son territoire.
À noter que ces deux pays à titre d’exemple bénéficie de la richesse la plus convoitée par le monde évolué, qui les en gratifient généreusement au nom d’un autre artifice d’ironie dit du commerce équitable : Le pétrole.

Une certaine stupidité qui en dit long sur la capacité et talent de ces Africains, se dévoile de l’incompréhension de quête d’assistances par négociation des sollicités au nom du bien être planétaire, alors que de facto ces derniers devraient plutôt s’imposer aux pollueurs consciencieux du malheur qu’ils portent.

En effet si les peu et/ou non évolués empruntaient le chemin des évolués dans la destruction sauvage de leur espace vital (avenir du monde), les évolués qui semblent avoir des difficultés consciencieuses à réduire leurs maléfices sur la nature, seraient de toute évidence soumis à négociation forcée… : L’avenir planétaire se trouvant visiblement entre les mains des peu et/ou non évolués.

En respect des peu et/ou non évolués, ce sommet auraient du se tenir chez eux, mais visiblement d’autres perspectives éloignées de la superbe qui se trouve être en leur possession dirige les leaders des peu et/ou non évolués. Et cela une fois de plus n’est aucunement source de bénéfice pour les populations peu et/ou non évoluées.

Joseph Tapa