Guinée : Prémices de victoire
04/12/09

Dadis Camara serait-il une nouvelle victime des Hommes qui d’une main caresse en sollicitation de négociation de paix et de l’autre, le point fermé se prépare à l’assommoir ?

Le président Camara, fut victime d’une attaque de certains éléments de sa garde présidentielle, sous la direction du lieutenant Aboubacar Sidiki Diakité dit "Toumbarek", son aide de camp, jeudi 03 décembre 2009, à 17h15.

Cette tentative coûta malheureusement la vie au capitaine Joseph Mokembo, commandant d'une unité de la garde présidentielle, du chauffeur de Dadis qui s'interposèrent et d'une diziane d'hommes consécutivement à un échange de feu entre militaires.

Avant que la horde d’enthousiaste ne s’esclaffe sur les bienfaits de cette agression, la veille du départ de la mission onusienne sur les événements tiré de la mesure de police du 28 septembre 2009, et à laquelle le président autoproclamé avait donné liberté d’investigation, il est déplorable que l’africain soit de nouveau inciter en distorsion.

D’une certaine approche manichéenne il apparaîtrait en antagonisme dual que d’une part, l’épée de Damoclès pesant sur le capitaine Camara, au lendemain de sa courageuse prise de pouvoir le 23 décembre 2008, contre la continuité abjecte de l’abominable système du feu général Conté, et d’autre part, que l’insidieux de la nécessité de reprise contrôle du jeu politique, trouvent écho dans cette agression primaire.

Quelle coïncidence farfelue, entre le passage d’une faction de mission onusienne sur le sol guinéen, pour que les incitations persistances à la subversion se concrétisent. Trouvant bénédiction dans l’indexation du rôle de certains militaires proche du capitaine président au court des événements de police de maintien de sécurité et ordre du 28 septembre.

Bien d’interrogations se font jour comme de coutume en matière de politique toujours plus noircie africaine : Le président capitaine Camara, serait-il tout bonnement surpris par le piège de la négociation laissant présager victoire par usure du temps ? Et qui de facto sert l’adversaire pour qui les bonnes volontés et les beaux discours ne sont aucunement garantis d’affaiblissement de sa quête…

Et la solidarité africaine qu'exprime le président Wade, en proposant l'évacuation du président capitaine Camara, vers son pays le Sénégal, officiellement pour soins médicaux, serait-elle le plan B de mise en garde, à l'image de la même prévention, proposition (le 28/11/0 essuyant un refus catégorique d'extradiction exile, avant l'assassinat (le 2/03/09) du défunt président João Bernardo Vieira de Guinée Bissau ? Porté en terre sans qu'aucun chef d'Etat africain ne vienne honorer sa mémoire, et donc on ne sait toujours pas qui commandita son assassinat.

Les africains y trouveront encore certainement à gloser en reconnaissance d’aptitudes et autres formes d’existentialismes primaires, laissant réduire en braise leur force unitaire.

Ironiquement la communauté internationale ne se presse pas pour condamner comme elle en a coutume cette agression contre un chef d'Etat reconnu et en exercice.
Hum!!! Les mauvais esprits ne s'y tromperont pas sur le véritable commanditaire de cette distorsion africaine.

Joseph Tapa