le 18/05/09
L'Afrique variable d'ajustement...

Il est en principe d’orthodoxie mondiale la quête organisée du bien être des communautés humaines, éloigné de toutes barbaries de domination destructrice de civilisation.

De cette nécessité d’organisation "salutaire" de l’espèce humaine, naîtra sous diverses variantes et au prix de hautes luttes, des formes d’administrations variables (démocratiques et avatars, organisations religieuses : charia, etc&hellip dont se délectent les peuples au gré d’envie, d’imposition, de subtile duperie...

En revers d’absolu nécessité de maîtrise de l’Homme à l’individualisme sauvagement simple de barbarie, il s’est dégagé une conscientisation "voulue, dite" universelle au bénéfice de l'Homme.
Déployant au nom de l’humanité le transcendant, des aspects soutenus comme étant en faveur de son bien général : déclarations, conventions etc.., à vocations universelles.

Qui pour l’essentielles résultent des turpitudes sociétaires de l’Europe blanche.

Europe qui forte de son avancée dans des strates qu’elle établie subtilement en stigmates d’évolutions sociétaires, s’en alla bon gré à la rescousse civilisatrice "profitable économiquement" et malgré en reconnaissance humaine "égalitaire" à l’égard des Africains.

Depuis lors, légions sont les dénonciations et autres absurdes félonies, donc sont victimes les communautés africaines, confinées dans une hétéronomie des plus scandaleuses.

De la ré-civilisation africaine, il en est découlé un arrimage sociéto-économique, aux mentors anciennement dénommés colonisateurs, euh !!! Civilisateurs.

Ces arrimages n'ont de cessent de dévoiler la finesse de subtilité d’esprit qui les gouvernent, distinctement de l'élégance des principes d'humanité à l'universalisme douteux...
Exposant non sans froideur et ironie, le confinement des communautés africaines, au rang de fusible d’ajustement pour la survie de celles civilisatrices.

De l'imbroglio mondial actuel, fort de secousses sociétales, née de situations de crises "financières", aux relents économiques et sociétaires néfastes, il ne devrait "en principe" qu'en simple ricochet de faible ampleur avoir des répercutions sur le continent africain.
Ceci en raison du faible niveau d'industrialisation et de celui des capacités d'économies existantes.

Bien au contraire, du double constat s’analysant d’une part des abyssales faiblesses sociétaires africaines, creusant honteusement des écarts nuisibles aux avancées, et d’autre part de la stagnation ou coup d’arrêt des sociétés "civilisatrices" dites modernes, par leur entrée en récession économique (baisse dépressionante de la création de richesse, aux innovations stérilisant les africains) , en raison de leurs errements à la source de la frustration généralisée...
Il devait tout au contraire, profitablement à l’Afrique être actionné les mesures de rattrapages structurels tant décriés en défaut africain.

La planche à billet mondiale mise en route en faveur des organismes en charge de rationalisation tel le FMI, qui obtenu bien des milliards de dollars supplémentaires pour son œuvre (+ de 1000), semble manifestement actionnée pour la sauvegarde des strates-économiques éloignées du continent le plus défavorisé.

Dixit le rattrapage ou les volontés "civilisatrices" salutaires contre les écarts structuro-économiques.
Manifestement l'on a toujours besoin d'un plus petit que soit, à sa place, en qualité de servile.
L'avancée sociétaire étant le fruit du divisionnisme et de l'excellence maîtrise des classes sociales...

Il est vrai que la charité bien ordonné commence par soi même.
L’on perçoit donc avec justesse que les Etats européens, se lancent prioritairement au chevet des leurs, voire les moins en vue économiquement, tel l’Islande, par crainte certaine et compréhensible d’effet boule de neige "ou domino" sur d’autres européens.
Ce qui par dévolution conduit à porter au bénéficie des leurs, l'essentiel des milliards issus il est vrai de leur planche à billet "international" et au détriment de leur jeunesse à venir qui s'attèlera à son remboursement.

Par voie de conséquence, les célèbres nécessiteux africains aux abyssales carences, se voient contenter de miettes de millions médiatisées en perfidie, laissant à supposer que la charité dans son versant international semble fortement rattachée à la race capacitaire.

Tout bon malheur n’ayant de chance de succès qu’en persistance, il est tout bonnement actionné des intentions aux probités douteuses.

De ces intentions nauséabondes, il est a porté au crédit d’un des champion de la ré-civilisation des africains : la France, des soubassements de saltimbanques.

Il est d’arcanes certainement salutaire et d’élan civilisateur, qu’une part non considérable de la valeur monétisable produite par les efforts d'économies africaines sous l’appellation de Franc de la communauté financière d’Afrique (pour l’ouest africain), Franc de la coopération financière d'Afrique (pour le centre), "dérivés anciennement dénommés Franc des communautés françaises d’Afrique : FCFA", arrimée à celle des civilisateurs (euro), serait au regard des sommes "injustement" mis sous séquestres, claironnées de réserve de convertibilité etc...
Que ses sommes sont employées à la sauvegarde, sauvetage, fortification, solvabilité d’économies étrangères, au détriment de celles africaines productrices.
Adage de la bienveillance du père sur l'éducation des siens y compris les adoptés et mis en esclavages.

Il est vrai qu’à l’égard de l’individu, le banquier a selon possibilité obligation de restitution des sommes confiées à sa garde, dans l’attente de plausible réclamation, il en use selon convenance.

Tel un banquier en mal de survie, qui lance à tout va des offres attractives, dissimulant par là même sa perdition latente et sciemment reporté sur l’individu…
La France se lance dans des offres des plus stupéfiantes quand à sa volonté d'assistanat "civilisation" de son pré-carré africain.

Il semblerait qu’elle marchande son subtil soutien aux leaders sponsorisés africains contre la main mise sur les biens nécessaires à la relance de son économie.
⇒ A l’exemple de l’uranium du Niger, pour la concrétisation et vente du savoir faire nucléaire dit de troisième génération EPR 3, nécessaire en parallèle à la sauvegarde des activités connexes et l’emploi.

⇒ Signatures aux forceps avec les Etats africains les plus producteurs d’intellectuels et de mains d’œuvres, d’accords d’immigrations choisies, au bénéfice à ne pas à douter du comblement du vide d'innovation français et mise en place physique par un prolétariat servile et docile.

Et au nom d'une éthique perfide, il est prôné une certaine refondation en adéquation d'avec l'environnement moderne des relations avec le continent africain.
Refondation très marquée par le besoin de désengagement économiquement bénéfique, à l'instar de la fermeture des bases militaires non stratégiques, crées en satisfaction de désidérata de leaders africains et l'évocation de la nouvelle génération de coopération militaire qui exclu l'automatisation d'intervention française en cas d'attaque du pouvoir ou des pays.
En espérant que l'Union-Européenne puisse réellement par elle même se défendre...

L’évasion du bluet en quête de blanche propreté dévoile le vif rouge du sanguinaire étreignant l’Africain, obstruant son devenir.

Tout simplement le continent africain est malencontreusement depuis bel lurette la variable d’ajustement des intentions civilisatrices qui s’abat sur lui, il s’est toujours agit de l’exploiter à son détriment et de le maintenir dans un état de quête de mansuétude du simple fait de son dépassement orchestré et maintenu contre son évolution.

Joseph TAPA