Obama ou l'amélioration de duperie de l'Homme Noir
le 04/02/09
Sauf à être un révisionniste malintentionné, un négationniste, et/ou faire preuve d’une jeunesse d’esprit, il n’est de doute et est indéniable que le continent africain de sa découverte par les non africains à sa colonisation, puis décolonisation,
fut et est l’objet d’abjections perfides empreintes de fort maléfiques.
L’histoire en la matière inonde de faits de duperies, d’arnaques, de spoliations, de manipulations des Hommes d’Afrique (noirs de tout horizon), ce à quoi les repentances sous couvert d’humanité, d’universalisme et autres aspects mémoriels tendent à les diluer insidieusement dans le concert de la mondialisation, de l’acceptation des différences sociétaires et autres strates et castres à caractère vexatoire.
D’une certaine lecture historique, la civilisation humaine est marquée de remous qui de péripétie en péripétie expose en quête de salut, le recours piégeur à l’Homme providentiel (par la suite congédié ostensiblement, pour une adoration post mortelle), en lutte, résorption, des revers d’avancées et turpitudes sociétaires.
Les: Jésus, César, Spartacus, De Gaulle etc...
Aujourd’hui Obama éveille dans ce sens l’esprit.
Toutefois des évolutions enluminées de modernité, sont apparus des attributs d’humanités et d’universalités (fort de partialités depuis la genèse), qui en revers nourrissent la contestation de certaines franges humaines.
En coutumière machiavélique subtilité, l’Homme en difficulté, a à bon escient recours providentiellement aux tempétueux, ambitieux, contestataires, sur qui sont déportés insidieusement le fardeau des échecs.
La démocratie en est le parfait exemple, sitôt un gouvernement en difficulté, son opposition est louée.
La décolonisation africaine en est une autre représentation des plus criantes, le coût et poids financier de l’égalité (mise en place de structures, services, similaires et/ou identiques etc&hellip
, et autres principes d’universalités ont valu aux Africains la prise en charge directe de stupeurs instituées et constituées par le truchement des indépendances exaltées.
Quand bien même les indépendances acquises, les échecs perpétués par les contestataires d’antan, ceux-ci se sont mués dans de nouvelles revendications, emportés par l’égalitarisme de reconnaissance humaine, saupoudrés par des quêtes d’intégrations nées du fabuleux de la mondialisation, enragés par la lutte contre le confinement institutionnel (à la marge du monde : Tiers Monde) etc…
Les Combats antiségrégationnistes des noirs américains, sud Africains, zimbabwéens etc… les représentent au mieux.
Ces luttent fortement marquées de l’essence de l’Homme noir, très en vue pour ses souffrances décriées, et autres dénonciations d’atteintes à son expression sociale, auraient ignoblement trouvé réponse dans l’élévation d’un mi noir-mi blanc, à la tête de l’Etat le plus puissant du moment, et dans un contexte de crises systémiques aux retentissements sociaux des plus inquiétantes.
Hum !!!
A nous remémorer le recours exceptionnel aux affaires publiques des tribuns (étrangers, romains d’adoptions, par assimilation, générosité
lors des graves crises romaines.
Une certaine maxime énonce à juste titre le caractère cyclique de la vie et des organisations de l’Homme…
L’évolution sociétaire dévoilant de nouveau les vices des orthodoxies univoques, il est mis en pratique le recours aux providentiels et en infamie fait un certain droit de reconnaissance de capacité providentielle de la représentation noire par l’élection de Obama.
Bien évidement cette élection est présentée comme le signe d’une capacité des Usa (société multiraciale au lourd passé esclavagiste) à se régénérer, à se donner les moyens de rebondir…
Profondément, elle présage le renvoi du noir après coup (utilisation perfide), aux confins des noirceurs des vies africaines, soutenu du rejet pendant de l’échec et celui lié à la commémoration de l’éloge d’antan.
La coutume étant de se débarrasser des Hommes providentiels et de nuire à leur entourage.
Le concerné sentant le poids de la duperie qui entoure son éloge providentiel, après l’exultation de sa nomination et élection, n’a de cesse de scander à tout va, qu’il ne saurait être le messie, et en politicien affuté, il tend à se prémunir de ses probables échecs (erreurs) par la communication à outrance, allant même jusqu’à s’en excuser au préalable.
N’est-il pas pour autant entouré d’une équipe bienveillante (distincte de ses origines raciales ou représentative de couche sociale originelle); Tout porte à croire qu’il serait le compromis d’une classe réfléchie, ne souhaitant pas s’abîmer sur le perron des difficultés et qui en profiterait pour se débarrasser d'une pierre deux coup, des revendications soporifiques de considération et représentaion forte des uns (Afro-amréricains), et qui plus est, bien au-delà de leur Etat (noirs dans une envergure internationale)...
Incrédule qui veut l’être, le réalisme n’est point le pessimisme.
Que d’artifices de nuisibilité à l’égard des Hommes noirs :
Qu’ont-ils obtenu (au delà de reconnaissances sciement orchrestrées) du sacrifice héroïque de leurs proches parents dans les conflits guerriers des puissants ? (les contorsions des retraites des survivants de la 2ème Guerre mondiale reflètent au mieux l’appréhension&hellip
?
Qu’ont-ils gagné de l’exploitation de leurs terres ? (l’esclavage dit moderne soutenu dans les sociétés émerveillantes illuminent le confinement dans la petitesse).
Qu’obtiendront-ils de la médiatisation de l’assimilé frère Obama ? (confortés dans l’espoir hallucinatoire d’un avenir représentatif nouveau et meilleur&hellip
.
Ah oui, il y’a l’espoir dans la prière qu’il leur soit de nouveau intronisé un messie qui acceptera ouvertement sa charge et son fardeau.
Le succès ou non d’Obama projette en réel une satisfaction inopinée, qui dynamise en confortation la duperie d’optimisme général de considération à l’égard de l’homme noir.
Joseph TAPA