C’est bientôt le tour du Gabon.
Divisionnisme en vue ou achat d'honorabilité
le 17/08/2009

Les africains ne rêvent en autre que de démocratie dans son versant j’ai voté et ainsi se sentir valorisé par on ne sait quel miracle.
Bref comme toute machination qui se respecte, la démocratie use de multiples facettes. Ce qui dans sa représentativité électorale, gabonaise, s’analyse à une l’élection présidentielle à un tour...et au contour pouvant faire pleurer de rires plus d'un.

Qu’il est franchement amusant de voir les gabonais jouer de la partition de l’expression démocratique "enfin" afin d’exprimer un certain vote divisionnaire, qui n’aura d’autre sens que de conforter la célèbre ânerie du feu Omar Bongo Ondimba : La paix n’a pas de prix.

Et ainsi justifier le détournement, l’appropriation des deniers publics par une confrérie qui se joue de l’intelligence populaire.

Il n’est de doute que les opposants n’entendent que vendre un vain espoir aux gabonais, pour mieux se "re"positionner dans la rémunération de la paix par le fils du feu Mollah Bongo.

Voyons, à un tour électoral, franchement ce serait du ressort du miracle théologique que d’attendre du parti au pouvoir depuis 43 ans, contraint à une élection anticipée non sans remous de la société..., mais du départ mortel imprévu de son champion de mollah dans la fleur de l’âge au regard de ses congénères africains, qu’il entende à son tour rendre l’âme.

Ainsi à moins de se complaire de cries d’orfraies, il n’est de doute que la maturité à dévoiler du peuple gabonais encadré de la longévité généreuse du parti au pouvoir ( 43 ans PDG: parti démocratique gabonais) au fort prix de la paix, majoritairement et populairement soutenu, exception faite de la minorité des éconduits qui remplissent actuellement les prétoires de vociférations soporifiques, en quête de repositionnement auprès de la marmite. Il n’est de doute que le parti au pouvoir se verra en tant qu’il détient les clefs du prix de la paix reconduit dans ses artères (la fraude aidant si à jamais ce parti eu à jouer franc jeu).

Le feu Mollah à l’image de bien d’autres en Afrique se plaisait à réduire, contenir le peuple dont-il avait la charge d’administration dans l’ignorance, sans lui reconnaître un réel droit de dire. Occasion est donnée à celui-ci (peuple) de rendre la monnaie en faisant valoir son intelligibilité d’ignorance par l’abstention totale.

Ils seraient bien déboussolés s’ils n’avaient pour soutien que leurs filles et fils, leur quête d’adoubements étrangers se verrait trahi par le rejet de celles et ceux qu’ils prennent et considèrent en imbécilité de toutes sortes.

Tout ce petit monde n’a de quête que de se légitimer vis à vis des étrangers. Tout au moins, en premier le fils candidat du parti au pouvoir du feu mollah, et, en second, à son égard les affamés d’opposants.

Mais bon, la découverte d’une liberté fut-elle sous contrôle, serait à l’évidence enivrante à psychélique pour se refuser de bien fait du délire !

L’on comprend alors l’empressement autour du jeune fils (50 ans) du feu mollah, qui certainement à l’inverse de son père entendrait bien vivre au-delà de 73 ans.
Ce qui tendrait à exalter en réel sous la houlette de l’opposition le divisionnisme contre populaire, avec renfort d’occasion exceptionnelle d’espérance de changement.

Une certaine jeunesse se prépare à poursuivre et débarrasser l’Afrique de tous ceux qui veulent prospérer à force d'insulte, et en confinant dans les travers de l’imbécilité les masses locales.

Le 30 Août le Gabon élira par un seul tour électoral son magistrat suprême ; par une participation de tout au plus 600.000 électeurs théorique pour une population d’au plus 1.5 millions d’âmes, qui devront départager seulement 23 candidats.

A noter pour mieux présenter l’infamie, que l’élection à un tour ne désole aucunement les opposants dont ce n’est une exclamation de revendication démocratique et pour parfaire le tout il n'ya en l’espèce que très peu de garanties quand à l'efficacité de l'expression des suffrages et limites en validation des résultats.

Faut espérer que dans l’hypothèse où l’entier corps électoral s’exprimerait dans la bonne clarté démocratique au choix d’un des 23 candidats sans annulation individuelle de vote, que le vainqueur ne sera élu avec 26088 voix (partage du corps électoral par le nombre de candidats).

Quelqu'un disait que l'arme la plus puisante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés !...

Heureusement l’Afrique à une toute autre approche des vertus de l'expression électorale...

Joseph Tapa