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18/12/2009 11 11 11 (UTC) [citer] 29/09/09 Togo : Décadence démocratique... L’on peut comprendre la contraignante tendance monarchique qui pèse sur certains Etats africains, tirée de la longévité au pouvoir des pères de on ne sait quoi mais assurément chefs de clans, dans l’accompagnement à la retraite loin de toutes invectives et sédition des séniles collaborateurs en adoration des feu chefs dont-ils ne pouvaient ouvertement préparer l’après au risque d’être indexés de subversif, non reconnaissant, et ainsi d’être éconduit de la prime mortuaire. L’on peut comprendre la nécessité de transition par le lien familial du fait de l’entretien, de l’exacerbation dans leurs cours par les feu chefs de distorsions en garantie de leur splendeur et qui s’avèrent être après eux actes neutralisant les opportuns collaborateurs dont l’absence de cohésion, d’unité et les craintes de vindicte, autodestruction, impose l’intronisation des lignées monarchique dont-on est droit d’espérer du combat quotidien que la jeunesse bénéficiaire (Faure Eyadema, Ali Bongo et la minorité restante à venir) puissent s’extraire des rouages ancestrales et porter progressivement un renouvellement distinct des cours parentaux. L’on comprend à l’évidence que cette quête utile de changement progressif puisse emprunter certaine peu flatteuse pratique aux véreux prédécesseurs, à l’exemple d’opposants fantoches pour asseoir l’hypothétique vent d’évolution qu’on est droit d’attendre. Cependant l’africain à qui l’on tend à tout denier au plan capacitaire, ne saurait et ne devrait ostentatoirement admettre que des semblables puissent piétiner sa dignité et anéantir sa valeur. Dans le cadre de l’élection présidentielle du 28 février 2010, au Togo, il importe que certains protagonistes se démarquent de l’irrespect, facteur des nombreuses et latentes tensions africaines. Il en ressort que le président Faure Eyadema au pouvoir depuis 2005 à la suite du décès de son président de père Gnassingbé Eyadema, empêtré dans des conflits de leader cheap familiaux avec son demi-frère Kpatcha mis aux arrêts, serait tenté de concourir avec certains malotrus à la stature insultante pour l’Afrique toute entière. En effet un ancien secrétaire d’Etat du temps de la présidence Mitterrand en France, démuni de tous ces mandats représentatifs dans ce pays, dénommé Koffi Yamgnane, certes né sous les cieux togolais qu’il préféra quitter dans les années 1970 sans qu’on puisse le lui reprocher pour sa survie et opta à l’image de biens de transfuges éperdus à une insolente intégration occidentale, couronnée d’asservissement renforçant les liens d’obligés (rapport mécène/malheureux) sans pour autant profiter de l’ouverture et autres discriminations positives dont se flatte le nouveau chef d’Etat français, Nicolas Sarkozy. Monsieur Yamgnane interpellé sur le fait qu’il veuille vouloir servir à plus la haute fonction d’un pays après avoir servit un autre dans des fonctions il est vrai de subalterne, s’insurgea en énonçant que ce serait une insulte à l’humanité s’il venait à être disqualifier. Hum !!! Il vrai qu’en matière sportive via des tactiques tirées des calculs des Etats en quête de gloire cela ait cours, sous l’exclusive acceptation de l’Etat. Bien qu’il y’est compétition pour la dévolution des fonctions présidentielles, il n’en reste pas moins que cela n’est sportif. De plus l’humanité semble s’administrer par découpage territoriaux et non en universalisme. Quand bien même au nom de l’Homme, il lui est au titre de sa protection et survie de l'espèce reconnu certains droits inaliénables dits universels, ceux-ci ne remettent en cause les valeurs propres aux entités étatiques. A l’évidence l’Afrique fut, est et sans doute le restera une terre forte généreuse à l'égard de tous, toutefois la générosité ne saurait être source à son propre dénigrement. De sorte que la simple évocation d’une possibilité de participation du frère de couleur Yamgnane à l’élection présidentielle togolaise constitue en réelle une insulte ostentatoire à l’Homme africain : Celui là qui fait face aux turpitudes du quotidien de ses terres africaines. Celui là qui se forme sur ces réalités. Celui là au courage honorable qui épouse dignement le combat de son évolution sans esquive/alternative de fuite salutaire à on ne sait quoi (le retour ou l’accueil généreux des transfuges en dit long sur l’environnement de leur exil volontaire). Distinctement de toute recherche de similitudes sous d’autres cieux, cela étant inexistant, il n’est de doute que même Obama qui choisit ouvertement l’étranger et rappel son attachement à son pays de naissance, d’adoption, de fuite allé savoir... Et dont bien d’africains s’en revendiquent et adulent, ne saurait prétendre après son passage aux Usa à la présidence au Kenya pays d’origine de son père ou quelconques autres Etats terrestre. Il importe que le président Faure use d’autres tactiques en respect de la charge d’évolution qui pèse sur lui. L’Afrique dont-il est au plus haut l’un des représentants regorge à outrance d’enfants digne. Et si tel n’est à ses yeux le cas, alors il lui importe de s’inscrire dans leur émergence, démentir la tacite reconnaissance d’exercice à l’étranger comme pont-d'or salutaire du continent. Comment peut-on donner, initier le goût du labeur, dogme d’évolution à nos filles et fils en leur présentant l’échec à l’étranger comme succès d’avenir sur nos terres. Bien évidement l’échec ne saurait poursuivre indéfiniment, ni peser perpétuellement sur l’Homme. Toutefois dans un souci d’évolution, il importe de valoriser ceux qui supportent le quotidien africain pour lutter contre l’exode. Il n’est tout aussi pas souhaité l’exil définitif, mais que ceux qui y ont volontairement pris ce chemin ne soit obstacle à la résurgence de fierté et dignité africaine. Chacun se devant d’apprécier sa responsabilité face à ses actes sans en repercuter les dérives sur d'autres, il est souhaitable que si d’avenir la compassion d’erreurs s’avère être insupportable, qu'il ne soit interdit aux transfuges l'ouverture des voies administratives subalternes. L'Afrique mère de l'humanité, telle une mère humaine ne saurait renier un enfant même fou. Cependant il importe de respecter ceux que l'on a trahis et à qui l'on sollicite l'accueil. Josepn Tapa

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