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18/10/2009 12 12 58 (UTC)[citer]
L'Inhumain de l'humanitaire
L’Afrique victime le 17/03/09

L’humanitaire, dans une certaine perception semble être le terreau dans lequel s’extirpe des esprits épris de porter à leur conscience humaine, une salve d’honneur, si ce n’est de flatter en orgueil leur sentimentalisme d’humanité…

L’intronisation à outrance des organes à vocations humanitaires, très souvent, si ce n’est toujours rattachés à des organismes dits internationaux à vocations de paix et cohésion fraternelle des Hommes sur terre (ONU, U-E, U-A, ONG etc..), dévoile dans le contexte africain une double instrumentalisation du concept d’humanitaire des plus répugnantes.

Dans une première observation :
Le contexte du Darfour au Soudan, révèle une approche d’entreprenariat multinationale occidentale, des plus choquante, laissant perplexe face au bien fondé du tapage médiatique tendant par bourrage des esprits et consciences à marteler l’inhumanité qui pourrait nous habiter.
Par simple rappel sur la notion d’entreprise, il est notoirement connu que le bien fondé d’une entreprise est de faire vivre ses initiateurs, instigateurs et au mieux les permettre via le mécanisme des bénéfices réalisés en plus, d’en retirer d’avantages profits…

Le sens même de l’humanitaire (version officielle) serait à coup sur éloigné d’une telle approche mercantile, cela serait l’évocation d’une sensibilité d’aide, d’assistance d’autrui, en quête ultime de le sortir d’un état nuisible pour lui, pour son entourage par ricochet, et soutenu à ne pas en douter de l’élan de fraternité humain…

Mais alors qu’elle consternation d’observer que dans le cadre du conflit dit du Darfour, au Soudan, marqué par l’empreinte de la cours pénal internationale (CPI) qui de sa volonté de poursuivre avec raison au regard de sa compétence le président Béchir du Soudan, conduit ce dernier à expulser les humanitaires actifs fraternellement dans cette région.

Cette action d’expulsion, reprochable au même titre du fraternalisme qui est censé nous guider, à eu le mérite de mettre à jour une gabegie vexatoire :
Une des organisations jouissant d’une forte médiatisation internationale, « MSF » (Médecins sans frontières) très active dans la région, s’est révélée être une structure que l’on qualifierait à bien y observer d’entreprise.

Comment qualifier les différentes interventions particulières et indépendantes d’antennes rattachées à des pays occidentaux de cette structure (MSF Belgique dans la distribution de l’eau, MSF Hollande dans celle de médicaments, MSF France dans celle des vaccins etc&hellip, si ce n’est en succursale ou franchise digne d’un groupe industriel…

L’unité et la cohésion, voire la délégation dans une action directement rattachée à la maison mère fait défaut au sacro saint principe d’humanité.

Bien évidement les intérêts gouvernant ces différentes succursales, du groupe MSF, ne sont alimentés par une quête bénéficiaire unique, quand bien même, à l’image d’une action d’entreprise économique, il serait mis l’accent sur l’implication sociale et l’apport qu’en retire les bénéficiaires consommateurs des biens faits de l’entreprise…

Cela en outre à le mérite sous le couvert de l’effet de générosité humanitaire (réchauffement des consciences de tout bord : l’aidant, l’aidé d’offrir des emplois haut combien honorifique et généreux moyens de subsistance aux initiateurs, l’approche d’entreprise économique s’en trouve exhumée…

En conséquence, il ressort que ces actions qui se veulent d’une rattachée d’humanisme philanthropique, en sont bien éloignés et en profond maintiennent l’état d’indigence des bénéficiaires, pour leur propre survie.
Quelle entreprise cesserait de commercialiser une produit qui dope son existence, maintien à flot, elle, ses initiateurs et tous ceux qui contribuent à sa superbe.

Dans une seconde Observation :
Il est bien vrai que l’humanitaire international s’exprime ostensiblement et grandement dans des contextes de crises sociétaires, catastrophes naturelles etc..., que cela, sauf à faire preuve de négationnisme, est nécessaire dans un élan de fraternité.

Cependant, le monde exprimant au mieux les différences entre les Hommes et frères humains, celles-ci sont plus marquées et choquantes à l’égard des Hommes d’Afrique.

Bien de conflits de part le monde, à l’image de celui du Darfour ont conduit des femmes, hommes et enfants, vivant en harmonie avec leurs terres à les fuir pour s’installer sur d’autres, et très souvent du même pays, ce que l’on a internationalement estampillé sous l’appellation de réfugiés.

Quand bien ceux-ci seraient éloignés de leur cadre de vie et des structures qu’ils avaient mis en place pour leur harmonie, il est toutefois constable que dans le cadre de conflits sous d’autres cieux qu’africain (Albanie, Kosovo, Géorgie, Liban, Palestine, Irak, Cambodge, Viêtnam, Corée etc&hellip, de l’ère dite moderne, les réfugiés sont très vite réinstallés dans les terres qu’ils avaient structuré pour leur bien être.

Hors en Afrique, l’état de réfugié s’intronise en une situation à long terme, pour ne pas dire à vie, quand bien même les événements objets des déplacements des populations se trouvent neutralisés ou anéantis.

Le cas du Darfour où les événements les plus graves datent de 2001, projette la stupeur du maintien des interventions humanitaires à l’intention de réfugiés stabilisés en indigents, nécessiteux, à la merci de l’aide et de l’assistance étrangère, dans l’expectative et autres attentismes, quand bien la situation sur le terrain serait stable.

Stupeur d’autan plus choquante, que s’exprime un dédain international à rechercher à dynamiser ses populations, distinctement de l’assistance affaiblissante, à de nouveau créer les structures nécessaire à leur harmonie sur les terres dites de refuge de leur propre pays et loin d’être différentes de celles qu’elles ont dues quitter.

A l’inverse du proverbe chinois, il serait sans doute préférable de donner du poisson à l’indigent, que le lui apprendre à le pécher.
Allez donc savoir à qui cela profiterait…

Ce qui laisse perplexe dans le caractère humain du vent d’humanisme porté par l’humanitaire, dans son relent africain.
L’intensité, le cadre et la nature des efforts d’aides et autres assistances à se sortir des nuisibilités et conséquences des conflits à destination de l’Afrique, reflète la posture internationale qui est attribuée à ce continent et le machiavélisme dans lequel l’on tend à enfermer ses ressortissants, en soutien de ses dires, les annonces à outrances de dons financiers aux populations palestiniennes pour reconstruire d’elles-mêmes, les structures nécessaires à leur bien être expose au mieux l’approche du maintien en indigence de l’Africain.

La politisation de cette situation des réfugiés, déplacés du Darfour, impactée par l’implication judiciaire de la CPI, a en revers pour mérite d’enfoncer encore un peu plus l’Africain face au fraternalisme continental.

L’expulsion continu des ONG, risquerait de renverser le vent de soutien des Etats africains, au président Béchir, ceux-ci à coup sur ne pouvant et ne voudront s’impliquer dans l’humanitaire...
L’inhumain résulterait donc de l’instrumentalisation économique et politique à bon escient de l’humanitaire.

Il en découlerait par conséquent un malheur auquel seules les populations africaines se doivent d’y faire face quel qu’en soit le prix. L’assistance sous l’effet d’humanisme est le beau plus chemin à l’infériorité

Joseph Tapa



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