Sarcastique éloge soporifique
Coup d’épée jubilatoire... le 09/06/09
L’annonce le 07/06/09 politiquement manipulée du décès officiel du président Bongo, du Gabon, certainement dans l’objectif d’une observation interne des caciques locaux et maîtrise probable de tout écart d’ambitieux (à l’exemple de la Guinée du feu général Conté, est marquée de la coutume désastreuse d’intervention française.
Intervention inquiétante, empreinte de coup bas politique de l’Etat français, acté par l’intermédiaire d’acteurs publics « libre en parole.. », et qui au demeurant de la quête de primeur sur les destinées africaines, ironiquement se détourne du chemin de la rupture prôné tapageusement par le président Sarkozy et auquel le défunt président Bongo ce serait outrageusement opposé.
De l’orchestration tapageusement étrangère d’une lutte interne sur sa succession non préparée selon les mêmes sources, quand bien même le pays se targuerait d’une soit disant norme fondamentale institutionnelle, il semblerait qu’il soit acté de nouveau le divisionnisme destructeur.
L’un des cadres apte du pays, fille du défunt président, Pascaline Bongo, énarque de son état et connue pour ses aptitudes de bosseuse, serait dans la ligne de mire française, car décriée comme anti-française par l’entreprise française Total.
Dans l'élan d’apaisement du charivari sur l’incontournable présence du défunt président Bongo, à la prestance tiré de ses interventions de prébendier dans les conflits africains, lui valant auprès des ses nombreux obligés africains un indéfectible soutien nuisible en revers, ce à quoi était aussi en bute les autorités françaises du renouveau « ironiquement plus spoliateur » et qui assurément soulagées se lancent en flatterie insidieuse via le relais tapageur des médias publics dans un éloge blafarde de respectabilité sur la prééminence africaine du défunt président Bongo.
Selon une règle de bienséance, le deuil se porte par la famille, les proches, les amis et ceux qui entendent s’alarmer de la perte d’un être qu’il portait en bien en cœur, sans toutefois nuire selon une autre règle écrite, nuire à la liberté des autres à ne pas emprumter le même chemin.
Au-delà du respect du à tout mort, quelque soit son rang, sa couleur, ses opinions, sa religion etc.., il n’en reste pas moins que la tristesse qui en découle est fonction de l’assentiment que l’on porte à tout défunt et que cela ne saurait être en principe, le fait d’imposition.
Ainsi à la noblesse de révérence élogieuse à l’égard du défunt président Bongo, il est à rappeler qu’en quatre décennies de règne sur une population actuelle portée a à peine un million et demi d’habitants, sur un Etat de petite superficie ( 2667.667Km² largement forestier qui plus est, et doté de grande richesse de sous-sol tel le pétrole, gaz, fer, uranium etc.., que le feu président Bongo n’en est pas rutilant d’exploits gestionnaires.
Quand bien la production pétrolière, excellence des rentrées financières du pays serait en baisse, 255.000 barils jour alors qu’elle était de 370.000 durant les années fastes des décennies 70/80, rétrogradant le pays à la cinquième place des producteurs africains, il n’en reste pas moins que le pays est fortement marqué par une paupérisation galopante, stimulée par l’absence criante et désolante des infrastructures de développements tels : les routes, les hôpitaux (le président, sa femme mourront d’ailleurs dans des hôpitaux étrangers) etc…
La honte n’étant pas mortelle, après avoir laissé pendant des décennies l’exploitation et la distribution de la manne pétrolière au soin de l’entreprise ELF (France), absorbée depuis lors par TOTAL (France), avant la mise en place bien tardive d’une structure nationale gabonaise ; Pour la réalisation d’infrastructures de chemins de fers, routiers et de drainage portuaire d’un montant d’à peine trois milliards de dollars, alors que l’envolée récente du prix du baril de pétrole (fin 200 apporta une substantielle cagnotte de dévises fiscales, le pays laissa le soin aux entreprises chinoises la réalisation avec comme paiement l’exploitation des gisements ferreux de Bélinga au nord-est de Makokou, convoité par l’ami français via l’entreprise Areva.
A la décharge du Feu président Bongo, ami personnel de bien d’étrangers, il est à porter une certaine stabilité politique, le pays pouvant se vanter d’absence de coups d’Etats, tout au moins militaires, durant les quarante deux années de règne de l’homme qui aimait à dire que la paix n’a pas de prix.
L’on comprend donc que la paupérisation du pays s’est faite au nom de l’achat de la paix et surtout du maintien de l’homme qui se voulait incarner la voie de la sagesse et la paix africaine, ce qu’il réussit à merveille à coup d'argent dans une population nationale n’atteignant même pas celle des moyennes villes africaines de renom.
Bref, l’Afrique n’a pas besoin que ses dirigeants soient reconnus pour leurs amitiés quelconques et encore moins pour la mise en pratique d’une certaine sagesse dans les différents étrangers aux développements des entités sous leur administration.
La voie de la sagesse se devant dans le cadre interafricain résider dans les structures communautaires africaines, à l’instar de l’Union Africaine.
A défaut de basses manœuvres politiciennes, il serait bon que l’on laisse les gabonais gérer l’éloge de leur défunt président et l’Afrique en outre tirer les leçons de la perte d’un de ses illustres paradoxal fils.
Tapa Joseph
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