Adm (451 articles pour l'instant) | | L'Opiniâtreté française tenue en laisse en Afrique...
Réalpoitik n’est espoir… le 02/04/09
Un certain vent dit de la refondation des relations franco-africaines, axé sur un fort principe (d’apparence) d’égalité, équité...
Juste rétribution d’échanges commerciaux, loin de toute généralisation .., flamboiement scandé en renouveau par le président Sarkozy (France), semble tel le nuage de Tchernobyl s’essouffler à l’approche de certaines frontières.
Le renouveau après moults tentatives de plier l’échine des dirigeants africains sur le plan de la justice :
Refus d’extradition de l’ex président Hissen Habré du Tchad à la justice Belge.
Dénégation de valeur juridique aux poursuites judiciaires et mandat d’arrêt à l’encontre du président en exercice Omar el Béchir du Soudan.
Désaveu des actions judiciaires en France contre l’origine financière du patrimoine des : Omar Bongo du Gabon (42 ans au pouvoir), Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville (25 ans de pouvoir), Theodore Obiang Nguema de la Guinée-Equatoriale (30 ans au pouvoir), Blaise Compaoré du Burkina (22 ans au pouvoir), José Edouardo Santos de l’Angola (30 au pouvoir).
Le renouveau exprime désolément la faiblesse de la force qui l’emporta face aux caciques des relations africaines.
La réalpolitik africaine qui couta au secrétaire d’Etat Jean Marie Bockel, son poste à la coopération africaine, marquée de lien obscurcit par les tenailles de confréries ancestrales, à l’image des francs maçonneries et autres, fort en butte à la jeunesse et sa fougue, semblerait avoir eu raison des frileux ardeurs, manifestés de la refonte des liens souhaités par le néophyte président Sarkozy.
Le ministère public "parquet" de la république française, sous le contrôle de l’Etat via le ministère de la justice et par ricochet du politique, saisi en appui de l’avènement du renouveau en juin 2007 (élection de Sarkozy en mai) et janvier 2008, par des plaintes dites simples sur le financement douteux du patrimoine français, de certains chefs d’Etats Africains (Bongo, Sassou, Nguema, Compaoré, Santos); Après refus de faire droit pour absence d’indices d’infractions des plaintes simples, le parquet annonce clandestinement son intention de s’opposer à la mise en œuvre de telles actions, délaissant la responsabilité à l’indépendance tortueuse et en voie d’encadrement du juge d’instruction.
A l’inverse de la CPI, le parquet souligna que les chefs d'Etat en exercice bénéficient d'une immunité pénale coutumière en droit international et que les faits de détournement des fonds public incriminés sont bien anciens « atteinte à la prescription ».
Le contexte économique mondial, dominé par la crise financière, systémique et révélant une dépression économique aux conséquences sociales désastreuses sur l’équilibre sociétaire et l’harmonie des peuples et citoyens des Etats, dynamise l’attitude VRP, du président Sarkozy, dopant en sourdine la lutte d’avec le continent asiatique et plus précisément la chine, dans le contrôle des richesses souterraines que les esprits moins éveillés des africains ne sauraient valoriser.
Cette quête de salut sociétale par effet de levier étranger (acquisition de richesses) pour une maîtrise des balbutiements sociaux en occident (relance de l’emploi par l’investissement), redore ignoblement les caciques africains qui eux entendraient en priorité lutter au respect des attributs liés à leur image de marque.
La force de l’Afrique se résume une fois de plus à ses possessions, le vent de son entrée dans l’évolution sociétaire s’obstrue de nouveau des véreux intérêts qui confinent ses peuples.
Saurait-on valablement reprocher aux français de s’inscrire dans la sauvegarde quoique vaille de leur devenir ?
Saurait-on à reprocher aux caciques africains de s’inscrire dans la sauvegarde de leur dignité ?
La dualité des quémandeurs (mutualité de sérénité ) en l'espèce, dénote amèrement le sacrifice du devenir des africains sur l'autel des existentialistes.
La fleur des esprits se fanerait à l'évidence à l'approche du contexte africain, au diable donc la moralité devant les contraintes, réalités, difficultés du quotidien.
Et que vivent les Attentistes.
Tapa Joseph |