Adm (451 articles pour l'instant) | | Psychodrame de légitimité africaine
le 14/04/09
Tancée généralement entre autres exploits d’imbroglios propres, majoritairement et continuellement de sa saisie psychodramatique de l’organisation et dévolution des charges de ses institutions;
L’Afrique aux dirigeants certainement agacés de cris d’orfraies sans fin à leurs intentions, expose pernicieusement urbi et orbi la quête de légitimité "déroutante" en remède transcendant les frasques dont elle se gargarise narcissiquement.
L'Antioccidentalisme rempant en Afrique, soutenu des notions de souveraineté, d’indépendance etc..., empruntées ironiquement à l’occident, se reflète en ciment des dictatures n'ayant de cessent en contrariété ironique, la recherche de stabilité, pérennité, dans les traces des vertus politiques occidentales.
Bien d'auteurs de putsch, de déstabilisations d'institutions, d’entités régionales, étatiques, africaines, s’insurgent bruitament sous le rempart des valeurs démocratiques scandées salutairement, qu’ils transgressent ostensiblement au nom de notions diverses de sauvegarde des valeurs et principes sociaux et sociétaires.
Quand bien même, ils ne seraient populairement actionnés dans ces élans, et que de leur courage se voulant salvateur en découle des divisions populaires, ces derniers s’en remettent néanmoins aux valeurs bafouées de la démocratisation ( révérant le système électoral) pour asseoir leur bienveillance à l'égard de leur nation.
A l’image de la république islamique de Mauritanie, de la république de Madagascar, d'Algérie, d'Angola, du Burkina-Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte d'Ivoire, du Kenya, du Tchad, de la Tunisie etc.., la liste africaine étant longue (quasi totalité des 54 Etats de ce continent).., où les courageux n’ont de cesse de recourir à la quête de légitimation électorale de leur bonne grace « toute puissance » à destination des peuples éreintés, empruntant non sans dérangement les traces démocratiques "électorales" préalablement bafouées (non respect des règles constitutionnelles), insidieusement et ironiquement révérés par la suite.
Ce qui laisse transparaître l’excellence d'absence de confiance en soi dans le confort de ses actes ; Conforte ignoblement les volontés étrangères amenuisant les peuples d'Afrique ; Renforce l'univocité d'origine des secousses éreintant les esprits passifs et torturés africains.
Et ce, en guise de rassurance d’intentions égocentriques et au premier : celles d'étrangers, et en quête de leur adoubement.
La quête de légitimité après subversion, généralement salutaire pour le groupuscule de courageux, dénote le trivial phagocytant l’avenir du continent africain.
Qui de nature humaine renoncerait, au risque d’en subir des conséquences négatives, du fruit de ses efforts (violation des règles pré-établies).
Tel l’auteur d’un fait pour lui remarquable, se doit de l’encensé pour faire valoir son génie et cela étant d’autant plus accentué s’il est reconnu et que son fait prenne la stature d’être incontournable.
L’organisation sociétaire démocratique, de genèse occidentale, et dominante actuellement mondialement, impose comme point d’orgue sociétaire, le suffrage électoral en excellence d’attribut de représentation populaire.
Ce qui au regard de la faiblesse des africains dans l’invention de modèles d’organisations sociétaires (dévolution des charges publiques représentatives autre que la copie étrangère), génère le confinement de ces derniers dans l’adoubement d’étrangers, et décuplent les velléités meurtrissant les peuples dans des combats politiques aux accents électoraux maléfiques.
Voilà dont les courageux proliférant en Afrique, prompt à mettre au pas militaire leur semblable, qui de fracas de petitesses face aux précurseurs occidentaux, s'habillent des voies déstabilisatrices de la quête de légitimité, en satisfaction prioritaire des honorables précurseurs.
Bien évidement, de tels attitudes conforte en amont la domination des penseurs du modèle démocratique, loué en existentialisme, et en aval l'incontournable présence de l'inventeur dans la garde de la structure de sa chose.
L'Afrique à la culture de tolérance des peuples voisins "interne" très fragile, ne saurait qu'accentuer sa déliquescence dans ce modèle démocratique qui fait la part belle à l'expression majoritaire de 50,1% sur les 49,99% minoritaire, développant merveilleusement la radicalisation des oppositions et dynamisant l'expression dictatoriale via la quête de forte légitimité + de 80% (comme de soutien populaire stérilisant les oppositions et nécessaire pour les acteurs internationaux), source de déchirure sociale et marginalisation concevable des minoritaires.
Sauf à déplaire, il est préférable que l'éducation d'un être soit le fait premier de sa famille en des valeurs qui sont siennes, l'être éduqué sur des valeurs éloignées de sa culture ne saurait facilement trouver sa place auprès des siens.
A moins que du concours d'étrangers, soutenu de barguigneries des courageux en quête de jouvence et lubies, il soit machiavéliquement recherché l'enferment de l'Homme noir "d'Afrique" dans des travers réducteurs, profitables du fait de sa petitesse servile, née de son éblouissement sociétaire rutilant...
A vouloir plaire aux autres et s'insérer dans leurs traces, non seulement l'on marque de sa "cinglante" petitesse, mais cela en outre constitue en soi un très mauvais exemple pour l'éducation de la descendance, de l'avenir, et l'on se prive ainsi d'exhumer, d'exalter, ses propres capacités naturelles face à son bien être...
Joseph TAPA |