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13/06/2009 12 12 05 (UTC) [citer] 08/05/09 La France s’esclaffe en humour noir Lors de cérémonie de commémoration du 8 mai, 64ème anniversaire de célébration des combattants ayant contribué à la libération française du joug de l’Allemagne Nazi, le Président français, Nicolas Sarkozy, s’est fendu avec enthousiasme d’un élogieux dithyrambe à destination des frères d’armes d’origines africaines, donc le non moins célèbre général de Gaule, interdit la présence et visibilité au sein de leur corps d’affectations, dans les troupes libératrices entrant dans la capitale française "Paris", lors de sa libération. Les quelques 4000 survivants africains sur les centaines de milliers décédés depuis la libération, sans pour autant oublier le minimum du demi-million qui y ont laissé leur vie, en se battant comme s’ils se battaient pour leur mère-patrie, au dire du président Sarkozy, qui lança entre autre que la France n’oubliera jamais leur sacrifice… Ces survivants ont du certainement apprécier la finesse de fleur d’esprit qui en éludation de la concrétisation de reconnaissance républicaine, renvoie à l’expectative leurs réclamations de valorisation identique de retraite, pour même faits d’armes entre frère d’origines et de races différentes. Au dire du président sur l’initiative de leur engagement, éloignée de leur propre mère-patrie, ils ne peuvent par évidence se prévaloir de plus de mansuétude que la relative commémoration de leur dévouement à une mère-patrie étrangère… Subtile évocation de la notion de mère-patrie, rappelant en outre, qu’ils devraient plutôt être fiers d’avoir combattu pour la liberté, la démocratie, malgré le caractère forcé de leur engagement, et qui brillamment d’autre part, restitue leur place sur l’angle réel de la nationalité dont-ils pouvaient se prévaloir… La rétroactivité ici ne jouant certainement point. La noirceur ici se manifeste une fois de plus par l’approche qui est faite à ces êtres considérés de tout temps comme les lampions de l’existence, et dont la chaleur des faits de leurs ancêtres, tant dans l’effort de nutrition (via la sueur des champs de culture pour l’approvisionnement occidental), que de celle de la construction architecturale et économique des merveilles occidentales, conforte le dédain à l’encontre de leur descendance, martyriser de tous les maux lors des crises éco-sociales occidentales. Quel humour cette reconnaissance d’une voix tonnante, de l’effort ancestrale africain, quand d’une autre stridente, il est intentée et mis en place des mesures à la contrainte stupéfiante contre la reconnaissance d’immigration, conséquence de l’abandon de leur mère-patrie pour la sauvegarde d’autres et insertions forcées des valeurs étrangères (éducation, religion, gestion commune etc...), des fils des hommes dont-on n’oubliera jamais le sacrifice. La France ne saurait accueillir toute la misère du monde comme le dit un ancien premier-ministre français, Michel Rocard, représentée par une immigration puante comme le souligna un ancien président français, Jacques Chirac... Quand bien même c’est de cette puante misère à la sueur servile qu’elle tire une part substantielle de son éclat d’aujourd’hui et d’alors. Distinctement de toutes agressions racistes, il est plutôt mis l’accent symboliquement sur celle permanente et latente "française", qui tend à contenir machiavéliquement les africains dans des situations de victimisation, essoufflant en subtile distraction les esprits dans des commémorations soporifiques, les éloignant des efforts d’avancés... Joseph TAPA

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