Adm (451 articles pour l'instant) | | Spectre d'entente tchadienne
Tant il est vrai que l’excitation, les difficultés.., sont des marques qui porte à la vie humaine, un intérêt circonvenant l’ennui, il n’en reste pas moins que l’ennui se trouve outrageusement exalté quand ses intérêts sont actionnés machiavéliquement et distinctement de toute quête paisible.
Du contexte économique international de crise foudroyante, aux accents politiques subversifs, greffé de pandémie sanitaire, tous menaçant l’équilibre de l’Homme, le génie de gouvernance internationale semble avoir opté, exhumé, la non moins célèbre maxime de l’aggravation des situations comme profitable à leur maîtrise.
Ce qui d’un point de vue économique s’entend par l’aggravation des dépenses publiques pour la relance, fort de l’exemple dit du New-Deal rattaché au président F.D. Roosevelt, 1933 à 1945 Usa.
Cette intention machiavéliquement nocive, trouve un écho fort dans le contexte africain, et tout particulièrement dans celui la crise dite du Darfour au Soudan, adossée à celle de l’Est du Tchad voisin.
L’internationale gouvernante expose au mieux dans ce contexte la frasque qui l’anime à l’égard de ce continent, où après moult tentatives civilisatrices, elle semble s’abaisser en félonne face au pourrissement sociétal local, comme excipient en revers de ses errements, et ce, au mépris des vies africaines.
De ce recul fortement marqué par les velléités soporifiques à l’égard des chefs d’Etats africains, à l’instar des poursuites judiciaires sur des acquis occidentaux et autres poursuites pour atteinte divers aux droits des Hommes dont est objet le président Béchir du Soudan ; Il en est à la faveur du renversant contexte mondial de crises, sortie de négociations sommes toutes profitables à l’existence des négociants et de loin à celle des peuples, le spectre de la guerre comme cadre de stabilité.
Ainsi donc, un implicite blanc seing serait accordé à l’aggravation des limbes imbroglios politiques africaines, ce qu’entendent bien exploiter des frères tchadiens en luttent contre le pouvoir du président Déby.
Ces derniers certainement tancés par leur mentor Béchir, de trouver refuge sur leurs terres d’origine, très certainement dans la double finalité d’une part de tempêter sur son action éloigné de tout reproche judiciaire, dans la résorption du conflit au Darfour dont-il entend signer des accords de paix avec ses frères entrés en sédition contre son régime, et d’autre part de s’assurer par le pilotage des frères tchadiens "si leur lutte de prise de pouvoir venait à bout du président Deby", à nuire au soutien des mouvements actifs contre son régime.
Voilà donc les frères tchadiens encouragés à la sordidité à l’encontre de leurs frères, pendant que leur voisin s’entende en accord de paix.
Il est vrai que le peuple tchadien dans son ensemble est l’otage depuis bien des décennies d’une infime représentation de sa couche populaire (3% ethnie Zaghawa), qui au grès des armes et des dissensions interne, s’arroge à tour de rôle la destiné de ce pays.
Celle-ci forte représentative dans l’union des forces armées contre le régime frère du président Déby, se lance de nouveau dans l’arène mortuaire, après sa tentative de février 2008.
Un certain présage de mauvais augure tend à nous rappeler que les accords de défense de mathusalems, qui lie ce pays à son mentor français, seront dépoussiérés en fonction, au gré, des intérêts actuel de l’ordre international.
Ceux-ci semblant être dans l’aggravation salutaire des situations, il est sans doute sauf changement inopiné de dernière minute, entendu plonger le Tchad dans une fratricide guerre hargneuse et longue qui aboutira très certainement au départ du président Déby.
L’entente tchadienne, enfin de la minorité musulmane se voulant incontournable pour le devenir du pays, se résume tout bonnement, outre l’exclusion de la majorité animiste et chrétienne, à la passation familiale du pouvoir.
En cela elle est dans droite ligne du phénomène africain que porte ostensiblement le Togo et peut être bientôt le Sénégal et ceux en attente...
Joseph Tapa |