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. - Péripéties maléfiquement honteux
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07/04/09 Péripéties maléfiquement honteux La présidente de la région de Poitou-Charentes (France), Ségolène Royal, en visite au Sénégal du 4 au 9 avril, dans le cadre de la coopération entre sa région et celle de Fatick, s’est lancée en saltimbanque dans d’élogieux remords soporifiques à l’égard des africains et de l’Afrique, exposant le burlesque qui anime certains politiciens étrangers au continent africain, de nouveau et de plus en plus désireux d’y trouver une passerelle, un pied d’escale à leurs ambitions éloignées des rêves africains. A l’instar du Général de Gaule qui se servit en chair à cannons des tirailleurs sénégalais (Africains) pour la libération française du joug allemand (1939-1945), puis du conflit née de la volonté algérienne d’indépendance (1958-1962), pour rebondir, réapparaître sur la scène publique et politique de la France empêtrée dans une crise sociale et politique profonde ; Ségolène Royal semble vouloir s’instruire des traces africaines de l’illustre prédécesseur, au regard du contexte économique et politique français actuel, sous menace d’implosion et laissant présager une crise sociale des plus foudroyante (les événements à Strasbourg en marge du sommet de l’Otan, où les dégradations sont allées au delà des biens publics, évoque la frilosité d'action et la stupeur qui guette les politiques et politiciens). Cette dernière certainement menacée d’oublie à la suite de ses échecs à la magistrature suprême française (présidence) en 2007, suivi de sa tentative de contrôle de son parti d’affiliation (Parti socialiste dévolue à Martine Aubry) en 2008, recherchant certainement la stature providentielle (Tel De Gaule), s’en est allée de sa dithyrambe à l’égard des africains, éplorant en contrariété bien d’un esprit africain. Dans une élocution dans l'enceinte de la maison du Parti socialiste sénégalais, elle s’est positionnée en garant, vecteur, rapporteur de la volonté et pensée française à l’égard de l’Afrique et des africains : « Quelqu'un est venu vous dire à Dakar que l'homme africain n'est pas entré dans l'Histoire. Pardon, pardon pour ces paroles humiliantes et qui n'auraient jamais dû être prononcées (&hellip  Je vous le dis en confidence, ces paroles n'engagent ni la France, ni les Français, (&hellip Nous avons un avenir commun (...) Pardon pour les faits de la colonisation, pour tous ces maux que le peuple français doit au peuple sénégalais et à tous les peuples africains qui ont souffert par nous et pour nous, ce sont des mots simples que j'ai envie de dire: pardon pour le passé »Hum !!!!!! Le quelqu'un venu dire aux africains (Sarkozy à la tête des rênes publiques française) à l'image d'illustre prédécesseurs "De Gaulle, Pompidou, monsieur Giscard d'Estaing, Mitterrand, monsieur Chirac", écume à son tour l'Afrique en quête et distribution de soutien tous azimuts, aux accents d'exploitations morbides, confortant ses congénères africains dans les illustres relations désobligeantes initiées par Papa De Gaulle (Françafrique). Qu’’il est dommage que cette dernière n’entende pas inscrire au budget de sa région, des indemnisations et autres formes de réparations distinctes d’intentions velléitaires à l’égard des victimes ayant souffert des méfaits dont-elle semble humainement et peut être politiquement désavoué. L’une des marques de respect à la portée de l’Homme, que sollicite l’Afrique et les africains, indépendamment des carences de toutes sortes qui les matérialiseraient ; C’est bel et bien que les thaumaturges laissent les consciences africaines dans le repos, l’apaisement. L'Afrique ne saurait et ne pourrait être l'échelle de pompier ou encore l'extincteur des feux latents d'autres contrées. Si les sociétés européennes redoutent la concentration des mécontentements, en quête d'étincelle, pour l'expression socialement explosive des frustrations comprimées, les aventureux et opportunistes politiciens espérant ravir le fruit qui en découlera, se doivent de ne plus nuire à l'Afrique et aux africains, ceux-ci ne peuvent perpétuellement être les otages des méfaits extérieurs à leurs actions. Il est constatable que les couches sociales européennes et plus particulièrement françaises, en proie à la sédition se dénombre par millier auprès de ceux, issu de l'immigration, ceux occupant le bas de l'hiérarchie salariale et premiers victimes du vent fort des licenciements successifs et grandissant. L'on comprendrait la volonté politicienne de s'inscrire en défenseur des désabusés occidentalisés, mais delà à amalgamer les combats de ces derniers avec ceux de leur lointain frères africains, une frontière de la bassesse semble franchie. Quand bien même les vielles recettes auraient de nouveau sociétairement le vent en poupe, l’histoire ne saurait être répétition, nos parents, ancêtres ont pu être dupés, trompés, trahis dans des attentes et croyances de fraternité de loin utopique, il serait hasardeux de confondre l’évolution de l’Homme d’Afrique à un passage du néolithique au moyenâgeux. Tapa Joseph |
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PLANCHONS SUR LES CAUSES AVANT LES CONSÉQUENCES DES MAUX AFRICAINS. |
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