04/04/09
Préservatif Papale : Arbre qui cache la forêt...

Tout Etat détient des règles applicables par tous ceux qui revendiquent leur appartenance ou s’y attachent.

Les lois pénales, civiles, administratives etc… constituent des dogmes qu’il revient aux représentants des Etats à rechercher l’application.

Internationalement l’on reconnaît à la religion chrétienne des représentants religieux sous l’hiérarchie de l’Etat du Vatican.

Etat du Vatican qui a, à sa tête un dirigeant suprême en la personne du Pape (Benoît XVI actuellement), et peut valablement revendiquer une adhésion massive des personnes, à la théologie qui lui sert de loi fondamentale : le christianisme.

En qualité de garant de l’application des règles qui gouvernent les lois de cet Etat, son chef, le Pape benoît XVI, s’en est allé lors d’une allocution médiatique portant sur le fléau du sida, à rappeler que les règles qui gouvernent l’esprit de la loi fondamentale de son Etat, prônent l’abstinence avant le sacre du mariage et la fidélité par la suite, et que l’application de celles-ci pourraient être une arme efficace contre le dit fléau.

Ces propos ont déclenchés un mouvement d’humeur et de colère, observable ironiquement qu’auprès d’une frange des adhérents à la théologie chrétienne, en occurrence les occidentaux, les africains qui selon les statistiques subissent hautement et en premier les conséquences du fléau sida, n’en n’ont pas fait état de désolation grandissime, ne recherchant pas à ce que ses propos soient retirés par le Pape, comme le sollicite le parlement Belge et ne battent pas le pavé de leurs Etats en signe de désaveu.

Alors l’incompréhension de la furie occidentale face à ses propos, et l’assourdissant silence des africains, s’expliquerait t-ils de l’insouciance, l'inconscience africaine…

Il n’en reste pas moins que cette diatribe Papale à l’égard du préservatif, semblerait cacher en profond une autre sur le nouveau modèle de vie occidentale, qui semble prendre la forme de la normalité et se heurtant de plein fouet avec les règles applicables par tout bon chrétien.

Il notoirement connu que les femmes et les hommes sont de plus en plus libertin, que le remariage condamné par l’église, car tout bon chrétien ne le peut religieusement qu’une seule fois, est et devient de plus en plus la norme occidentale.

Hors la religion étant le refuge de biens des esprits, il risquerait d’être déstabilisant pour ces derniers de prendre le risque de se voir condamner moralement pour des actes qui fortifient et incarnent leur liberté d’esprit.

Alors l’on comprend qu’en prévisibilité, il soit intenté un procès contre la nuisibilité à l’ordre social, en effet c’est de la défense et le gain des libertés que sont rattachées les grandes révoltes, troubles publics, séditions à l’ordre étatique.

Il n’est donc pas étonnant dans le contexte économique de crise tendant à une grande paupérisation des masses (étincelle de la révolte populaire), que soit instrumentalisé des réactions amenuisâtes et éreintantes à l’égard des propos papale.

Et puis quiconque n'adhère, désapprouve les lois et règles d'un Etat, détient humainement la faculté de renoncer à son rattachement à cet Etat, et en cas contraire, il est reconnu des voies et moyens légaux (destitution) et brutaux au nom de la sauvegarde d'intérêts majeurs.