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22/04/2009 07 07 39 (UTC)[citer]
le 03/02/09
L’atermoiement solution des discordes de L’U-A
Phagocytage insidieux...

La décennie d’existence de l’organisation dite de l’Union Africaine (U-A), issu en partie de la munificence (générosité financière)de son nouveau président, le Colonel Mouammar Kadhafi (Libye), révèle bien des velléités structurant le narcissique des sociétés en gestation...

Le douzième sommet de cette instance internationale, marquée par un taux de présence peu élogieux (une vingtaine de chefs d’Etats africains sur la cinquantaine de membres), placé sous l’égide d’évocations résolutives des conflits militaires et politiques en Afrique (Soudan, R.D Congo, Zimbabwe etc..), débuta le dimanche 01/02/09 à Addis Abeba (Ethiopie) sur le thème de l’évolution de l’U-A, en Etats-Unis d’Afrique et la mise en place d’un gouvernement africain détenant des compétences exclusives.

En révérence des désidératas d’établissement séance tenante, des Etats-Unis d’Afrique, auquel est fortement attaché le généreux financier (M. Kadhafi), fort du soutien de ses nombreux obligés africains, il a été dilatoirement mis en place une Autorité Africaine symbolique, calquée sur le fonctionnement de l’U-A et à l’indépendance et compétence à définir.

Ce énième sommet boudé par la majorité des chefs d’Etats africains, exhibe, ravive le burlesque africain, en exposant de plus bel le laxisme versatile des oppositions.

Bien d’africains et au plus haut des chefs d’Etats verraient apparemment d’un mauvais œil la perte de certains éléments de leurs attributs de souveraineté, au bénéfice d’une structure qui pourraient influencer leurs marges de manœuvres nationales et nuire très certainement à la spécificité qu’ils entendent revigorer.

A la décharge de ces derniers, il devrait être porté la jeunesse des démocraties africaines, tout au plus une cinquantaine d’années, reflétant l’absence de maîtrise parfaite des soubresauts (vices cachés) nées d’adaptations et incorporations de la donne démocratique, pour se lancer d’aussitôt dans nouvelle donne à échelle inquiétante.

L’on ne marche que si l’on tient débout.

En outre, les sociétés référents occidentales ont à cet égard atteint l’ère démocratique et les ententes prisées par la force d’union, après bien de convulsions et spasmes (pour les empressés : bien des siècles) ayant conduit au surpassement de sordidités et autres maîtrises tout au moins sociale…

Il ne devrait donc pas être confondu vitesse et précipitation, d’autant plus que l’avancée sous hétéronomie duplique les impondérables…

Quand bien même, certains y trouveraient une faiblesse dans cette attitude, renforçant peut être au demeurant les gestionnaires africains dans leurs turpitudes, il n’est pas prouvable, ni sincèrement envisageable, que cette évolution marquerait la mise à mal des stupeurs africaines.

Cependant, il est toutefois indéniable que la force d’un groupe se jauge à sa cohésion, indépendamment de la richesse de ses divergences.

Hors sous les cieux des nations africaines, il fort remarquable que les communautés se tolèrent au gré des manipulations, tout comme il est fort constatable le rejet de l’autre nationalité et l’ironie valant son pesant, la Libye du nouveau président de l’U-A excelle en la matière.

Qui plus est le pays du nouveau président de l’U-A signe à tout va, des accords d’accueil sur son territoire de ressortissants Africains expulsés et refoulés d’Occident, avant de les reconduire honteusement vers l’intérieur de l’Afrique.

Bien d’autres quinteux Africains et majoritairement ceux se gargarisant du succès d’intégration à l'étranger, ne subissant que par ricochet les indignités qui sévissent sous les cieux africains, exhortent véhément le continent à suivre les traces des sociétés qui les offrent l’épanouissement.

La voie de réussite des uns n’étant à coup sur le chemin de succès des autres, à moins alors de s’inscrire de nouveau en pâle copie avec comme résultante l’enfermement des capacités…

Car l’utilisateur d’une chose à succès dupliquée, reste dépendant des évolutions de l’auteur, hors c’est très souvent les mêmes véhéments qui tempêtent sur la non indépendance des sociétés africaines.

Sauf à se lancer dans la rhétorique et faire acte de logomachie, il importe que l’omnipotence des uns (exilés compris) ne soit guide d’empressement de la marche africaine.

Allons doucement quand nous sommes pressés (Espoir 2000).

En finalité, de pratique africaine et fort certainement exécrable, la quête du temps que l’on envisagerait comme de visibilité, la remise à toujours plus tard marquent en profond la jeunesse de ses peuples dans la maîtrise leur destinée à travers les traces qui leurs ont été imposées.

Alors très sincèrement, cela amenuisent certes les esprits vifs et fortifient les malveillants, mais l’avancée pour l’avancée ne distille que joie éphémère.

Et puis d’où ressembler à son voisin fait de vous l’être parfait et heureux…

L’on ne saurait reprocher au malade de vouloir bien/mieux se soigner.

Joseph Tapa



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