Adm (451 articles pour l'instant) | | 20/03/09
LES SAGES DU DESHONNEUR
Le patriarche des chefs d’Etats africains, son excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba, vient de perdre sa femme Édith Lucie Bongo Ondimba, fille du chef d’Etat Dénis Sassou Nguesso du Congo dit Brazzaville, décédée à la suite de maladie.
Ce triste moment qui touche les humains depuis l’aube des temps, attriste les familles et qui impose sociologiquement le respect du défunt, serait marqué sur le sol africain d’une dégradation des valeurs qui habitent les Hommes…
La défunte première dame de l’Etat du Gabon, méritant les honneurs dû à son rang, serait-elle bien plus importante à l’égard de certains dirigeants africains que leur défunt congénère Joa Bernardo VIEIRA de Guinée-Bissau, chef d'Etat légitime en exercice, froidement assassiné et porté en terre sans qu’aucuns chefs d’Etats africains n’aient fait le déplacement pour honorer symboliquement, humainement, africainement sa dépouille.
Pour les cérémonies d’adieu à la défunte madame Bongo, huit chefs d’Etats africains de diverses régions se sont déplacés officiellement dont Laurent Gbagbo, Amadou Toumani Touré de la même région que leur défunt compère assassiné.
Hum!!! la politique ne conduirait plus seulement à la mort des misérables et apprentis (es), elle s’invite même dans les valeurs mortuaires.
Nul ne saurait reprocher l'expression des accointances, fraternalisme et autres liens d'amitiés, cependant il aurait été moins insultant pour les cultures et rites de respect des morts que cette manifestation élogieuse prenne la voie officieuse de la discrétion.
Triste est de constater que les accointances sont objet de déshonneur des valeurs humaines, il est des plus troublant de voir que la malice n’est pas l’apanage des obligés…
La nature humaine aime à rendre à césar ce qui lui appartient et dope l'hypocrisie. |