17/03/09
LA RELIGION TOUJOURS L’OPIUM DU PEUPLE
La religion qui fut instituée et vitalisée pour pacifier les peuples guerriers d’antan, s’est depuis lors diversifiée en mutations d’adaptations aux évolutions sociétaires.

De ses mutations l’on peut en visibilité historique, retracer la décadence qui gouverne son essor.
Les acteurs religieux au paroxysme de leur superbe d’antan, détenaient jalousement, la charge d’adoubement et transfert de l’autorité publique (sacre des monarques en Occident).

L’évolution marquant la volonté de l’Homme à se détacher de tout ce qui lui capterait son génie, sa souveraineté dans son choix d’organisation et de vie, conduit les sociétés ancestrales à fortement limiter l’impact public de l’ordre religieux dans les affaires des communautés, et ce via l’invention et la mise en application forcée du principe dit de laïcité.

Pour la petite histoire ce vent de changement des interventions religieuses, marqué du sang coulé des Hommes, se finalisera par le dépoussiérage des ordres religieux de biens accumulés au nom de la mise à disposition à des forces surnaturelles sous leur garde.

Depuis lors, les Hommes soucieux d’avancés sociétaires et du bien être attaché à leur propre faits (cartésianisme, philosophie etc&hellip, il s’en produit une désuétude des ordres religieux, fortement constatable auprès de la jeunesse issue de bastion de naissance : L’Occident.

L’Homme craignant le vide, de différentes interrogations, constatations ne trouvant directement solution en son esprit (qui de la poule et de l’œuf se trouve être à la base de la vie l’un et l’autre), s’est imposé la nécessité de conserver la spiritualité et autres croyances à des forces surnaturelles.

En revers des échecs des structures sociétales de certaines entités étatiques (tiers mondistes pour l’essentiel), le recours à la spiritualité à outrance, à l’attentisme d’assistance divine, revigora le rôle majeur que joue les ordres religieux dans ce sens.

De là découle la politisation à bon escient des croyances théologiques.

Le chef de l’Etat tiers mondistes, dit du Cameroun, Paul Biya, qui lança à l’intention de son peuple lors d’une élocution (marqué du décompte ancestralement théologique du temps), vœux de nouvelle année 2009 : « aide toi et le ciel t’aidera », répliqua en insistance à l’intention de la jeunesse de ce pays, lors des cérémonies dite de la fête de la jeunesse camerounaise en date du 11/02/09 ; ce dernier entend certaine accentuer sa volonté politique par la réception du plus haut gradé de l’ordre religieux (catholicisme), le plus en vue depuis l’ère du prophète Jésus, en la personne du Pape benoit XVI

Très certainement des esprits mal intentionnés y verront là, une basse et distrayante politisation des souffrances des peuples, relégués à l’attentisme étrangers…

Quoi qu’il en soit la venue du Saint-Père, simple mortel humain en outre, dont-on est en droit en principe, de s’interpeller sur la nature de sa sainteté, dénote quelques perceptions perfides :
Les populations pourront grandement s’en remettre à lui pour les sortir des échecs des structures qui les marquent dans leur quotidien.

A l’approche des suffrages électoraux, dont on craint légitimement des débordements, en raison des troubles ayant marqués les dernières réformes des règles du suffrage présidentiel, il est des plus atténuant de flatter la sensibilité d’attentisme divin de lendemain meilleur.

L’ordre religieux pourra bien évidement étendre sa splendeur sous les cieux misérabilistes, ce qui en outre remémore le rôle qui fut le sien auprès des indigents, avant sa tombé en disgrâce sur ces terres de naissance.