L’AFRIQUE DETIENT DES SYMBOLES
L’élan de petitesse reste un obstacle le 18/11/08

Il est vrai que l’on est difficilement prophète chez soi, tout aussi vrai que l’Africain s’illumine de l’étincellent fait d’étranger, tout comme il s’adonne en pieuse addiction aux louanges distinctes de son histoire (qui se sont imposées à lui) et de celles-ci se flagelle misérablement dans l’attentisme de l’être providentiel "l’élu par évidence étranger" pour la rémission de son sort.

Nombreux sont ceux qui souffrent le martyr de leur présent et passé, et qui de ce fait, s’en remettent en expiation mystifiante dans l’abandon à des symboles salvateurs en conscience (à l’image de l’entrain développé dans l’élection d’Obama aux Usa), préférant scander "admirer" à s’époumoner la paille de réussite des autres, en dénégation d’appréciation, glorification de la poutre des leurs pendant admirablement sous leurs yeux.
Il est vrai haut combien lourd à porter.

Ne les à t-on pas appris que le salut de l’Homme (plus particulièrement Africain) n’est de son apanage…

Ce qui peut constituer une esquisse de compréhension africaine de l’abandon à autrui, soutenu par le recours massif à la force surnaturelle dont à besoin l’Homme pour éluder, éviter avec adresse ses faiblesses et autres inaccessibilités à sa conscience, saisi sous appellation diverse : Dieu, Allah etc…

Mais le quotidien étant bercé de faits d’Hommes, auxquels l’Africain semble majoritairement en contemplation justificative de son dépassement par d’autres, conduisant à son confinement à la marge du monde (Tiers monde), il est lancé dans une course dont-il n’est maître des règles du jeu (développement) et de ce constat s’évertue admirablement (pour une infime partie) a encadrer celles-ci pour l’amélioration du quotidien africain dans ces structures prédéfinies pour lui et dominantes de l’organisation sociétaire "Démocratie".

Cette infime élite, victime de l’adage qui veut que l’on ne saurait être prophète chez soi, adage savamment lisible chez l’Africain, mérite à la place d’assimilé africain tel Obama, d’être symbolisé pour la descendance et jeunesse afin de l’inscrire dans les prémices d’évolutions, en rémissions des inaptitudes diverses et nombreuses.

De cette élite l’on peut citer, celle qui se dégage sur la circonscription malienne.

En effet, alors que les frères en charge de l’administration d’autres circonscriptions africaines rivalisent en reformes fondamentales pour maintenir leur sagesse au service des administrés (Modification constitutionnelle au Cameroun, Tunisie, Algérie etc&hellip, ceux de la circonscription malienne ne cesse de poursuivre symboliquement l’effort d’une bonne administration.

Depuis mars 1991 et la mise à mort de la dictature du général Moussa Traoré, cette circonscription a via une transition avec à sa tête le militaire Amadou Toumani Touré, initiée une refonte de la charte administrative via une participation générale d’administrés (Conférence nationale) aboutissant à la remise des rênes de la gestion (limité à deux mandats de cinq ans) à un civil : Alpha Konaré en 1992, président élu au second tour avec 69.1% des suffrages et réélu pour un second mandat en 1997 au premier tour avec 95.9%.

Ce dernier au plus haut du soutien des administrés, en respect de la charte administrative a rendu le tablier en 2002, récupéré par l’ancien militaire (retraite anticipé de l’armé obtenue en 2001) Amadou Toumani Touré, élu en 2002 au premier tour avec 64.35 % de voix et réélu le 29 avril 2007 au premier tour avec 71.2% des votes exprimés.

Ce dernier vient en effet de réajuster la charte fondamentale aux exigences du modernisme à l’image de bien d’autres circonscriptions, sans pour autant porter atteinte à l’article 30 qui stipule la limitation des mandats présidentiels à 5 ans, renouvelable une seule fois, annonçant en outre son départ pour 2012.

L’Afrique détient des symboles, des Hommes au contact de ses réalités, soucieux d’elle, distinctement de l’humanitaire et qui luttent admirablement pour sa cohésion et évolution.

Toutes luttes ne trouvant le succès qu’en persistance et pertinence, il est louable que les Africains s’adonnent prioritairement à sublimer les leurs, à exalter, vulgariser grandement au-delà de la mystique du verbiage et de l’attentisme, les faits des leurs et s’imprègnent salutairement des leçons des leurs.

Le recours à l’assistance trouve généralement le succès quand on développe une qualité.