28/01/09
Le pouvoir guinéen éploré de forfaiture

La vélocité avec laquelle fut mené le putsch du 22 décembre 2008, au lendemain du décès du général –président Conté, n’augurerait aucunement un laxisme politico-militaire.

Le nouveau pouvoir militaire sous la houlette du Capitaine Moussa Dadis Camara et sous le poids de composite ethnico-militaires, qui se veut salutaire et unificateur, expose la frilosité dans laquelle il s’est circonvenu.

La subversion et sédition qu’emprunta le nouveau pouvoir se caractérisera par le confinement se voulant sécuritaire des auteurs du putsch dans le Camp militaire d’où est issu l’essentiel de ceux -ci : le Camp Alpha Yaya.

Ces derniers sont depuis lors en quête de mansuétudes nationales, par l’annonce de mesures populistes, à l’exemple de la renégociation profitable à la nation des contrats portant sur la richesse du sous sol guinéen, la nomination d’un chef de gouvernement civil et internationale à l’exemple de l’envoi de mission d’explication sous régionale de cadre de la junte civilo-militaire et la réception d’autorités étatiques, tel le leader Libyen, Mouammar Kadhafi, le secrétaire d’état français à la coopération, Alain Joyandet.

La gestion publique étant source de péripéties renversantes, celles-ci sont grandissantes dans le cadre de l’illégitimité, ce qui à l’évidence semble apeurer la junte qui se terre dans un Camp militaire et se déliquescente finement.

Après l’invitation à explication, suivi de la mise en retraite de 22 officiers généraux, l’avancée en grade de la quasi-totalité des hommes armés, la junte procéde à l’arrestation en son sein même de quelques officiers soupçonnés de prévarication et forfaiture : Les colonels Aboubacar Sidiki Camara, Biro Condé et Bambo Fofana.

Le colonel Fofana aurait retrouvé la liberté, le colonel Condé était membre de l’équipe missionnée pour l’entérinement du nouveau pouvoir dans la sous région.

La sérénité vacillante phagocyte à coup cinglant la quiétude des différents acteurs, tout en renforçant la désolation sur l'Africain, le spectre de l’instabilité aurait de nouveau le vent en poupe.

A qui donc profiterait tout cela ?