Adm (451 articles pour l'instant) | | Wade et la suprématie
En principe la sagesse s’acquiert avec l’âge et la finesse diplomatique avec l’expérience, ce sont là des artifices auxquels pourraient prétendre à l'égard de principe, le président Abdoulaye Wade du Sénégal.
Cependant la recherche de conquête de suprématie "régionale", en ressemblance étrangère, ne saurait être source positive de vitalité, si usée à mauvais escient et se devrait de n'être nuisible à la cohésion africaine face aux pourfendeurs de ce continent.
Cohésion d’autant plus nécessaire au vu du positionnement auquel est réduit le continent africain dans l'organigramme sociétaire mondial (Puissants, Emergeants, Pauvres, très Pauvres).
Il serait des plus louable d’exalter la paix des esprits en poursuite d’évolutions.
Le président Wade au cours de diverses élocutions radiophoniques sur les antennes internationales étrangères, a entendu dévoiler à la face du monde la nature de conversations d'ordre privées avec son voisin Bissau-Guinéen João Bernardo Vieira qui souhaita l'informer de la situation de crise militaire (attaque de la présidence sans succès) dont-il a été objet en date du 22/11/08.
Ainsi il exposa que sitôt informé par le président Vieira, il avait donné l’ordre à ses troupes de se positionner à la frontière de ce pays (Euhm, l’Afrique aurait des fils prêt à se lever pour d'autres : Quid pour la R.D Congo, Mauritanie, Somalie etc..) et avait proposer l’exfiltration (solidarité africaine mitoyenne) au président Vieira qui la refusa.
Qu’il est en soi regrettable qu’un tel engouement d'entre aide n'eut été exposé dans le cadre du conflit similaire du voisin mauritanien, ce qui semble constituer en profond un défaut de probité à ces gesticulations.
Au demeurant, cela n’est pas sans nous rappeler en similarité l’action et proposition "identique" française au début du mois de février 2008 au président Deby du Tchad reclus au palais présidentiel pour des faits analogues.
Euhm, il va de soit que l’assistance n’est l’apanage d'autrui seulement, mais delà à l’instrumentaliser en dénigrement entre frères…
D'autant plus que les dénigrements et autres formes d’abaissements constituent exclusivement en Afrique la rotule au cœur des vicissitudes sociétaires et des divisionnismes qui y pullulent en excellence.
Dans son élan, le président Wade énonça qu’il ne voyait à quoi servait les forces armées en Guinée Bissau qui n’aurait besoin que de forces de police, selon lui une armée dans ce pays servirait à défendre quoi.
Euhm !!!! L'expression des garanties de souveraineté nationale serait dont entre autres, fonctions de la taille d’un Etat pour certains...
Dans ce sens à quoi servirait l’armée au Sénégal face à ses voisins maliens et mauritaniens, étant donné que le petit Bissau Guinéen ne constituerait une quelconque menace, et de ce fait n’aurait rien à défendre souverainement.
Même si il est vrai que la considération faite à une partie est fonction "en vertu" de sa représentation ; Et soutien généralement l’insolence et la condescendance...; Il n'en reste pas moins que le respect reste la pierre angulaire des relations quelques soient les caractéristiques de son interlocuteur.
Il est tout aussi vrai que la maturité avancée de l’âge est source de distorsion généralement saisie sous certains angles juridiques par l’irresponsabilité de droit.
L’Afrique en toute évidence n’a besoin d’exhumer les rancœurs auxquelles s’accommodent merveilleusement ses enfants, pour nuire à sa vitalité...
JOseph TAPA |