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17/03/2009 13 01 24 (UTC)[citer]
PREMICES DE MISE A MORT
L’abandon africain en marche le 23/10/08

L’ordre international menacé en son équilibre par la crise économique dérivée de celle dite financière est gaillardement sollicité en fraternité par différents acteurs institutionnels et non institutionnels africains afin de n’être victime du tarissement des aides financières et économiques, nécessaires au maintien des peuples d’Afrique dans un semblant d’organisation moderne.

Le déferlement des propos africains en la matière inonde bassement les messes internationales, à l’exemple de la prière de Abdoulie Janneh, secrétaire exécutif Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) qui a pressé la communauté internationale de poursuivre son aide au continent le plus pauvre de la planète.

Le dérèglement de l’establishment économique, fait apparaître en noirceur une avalanche de suppression d’emploi et de crises sociales, qui conduit les pays industrialisés d’Occident à présager le protectionnisme national, et par voie de conséquence à réduire leurs actions d’assistances et autres formes de dons.

De là s’entrevoit indéniablement une réduction des aides à l’égard des Etats africains, prenant le forme d’une Epée de Damoclès soutenue par la transformation de l’ordre économique, et qui exhume l’intervention accrue et constante de l’Etat dans la gestion économique et en filigrane sonne le glas du libéralisme à outrance.

Libéralisme dont le relent des vertus "satisfaisantes" pour l’amélioration du bien être général, par un équilibre juste et meilleur des marchés, fut le fondement de l’exhortation des privatisations tous azimuts en Afrique et au bénéfice d’entreprises étrangères.

Et ce, en échange de soutien planifié en assistance sous d’appellations diverses tel l’objectif du millénaire…

Dans cette mise à mort dilatoire, il est à porter l’intervention française au Cameroun :
L’agriculture familiale camerounaise va bénéficier d’un plan de relance de près de 30 milliards de FCFA (45 millions d’euros) financé par des remises de dettes françaises, a-t-on appris mercredi de source officielle. Ce plan, dont la première phase doit durer trois ans, va permettre de former 15 000 jeunes d’ici à 2010 en matière d’agriculture et d’élevage.

Toute discussion en la matière tiendrait certainement plus du sacrifice à une mystique qu’à une réelle porté…

C’est donc par simplisme éclairé, qu’il est perçu un abandon perfide de ce pays à lui-même, et ce, en ce que :
Le financement par remise de dettes s’analyse en une renonciation au remboursement d’une somme allouée, connaissant peu ou prou certainement des difficultés de remboursement.
Au quel cas "sinon" le généreux bienfaiteur aurait vraisemblablement directement attribué la somme acquittée "restituées" aux nécessiteux.

Ainsi donc, il revient à l’endetté "bénéficiaire du cadeau de renonciation à l'exigence du dû" et à qui l’on ne saurait dénier, remettre en doute sa volonté d’acquittement de sa dette, et ce, en dépit des difficultés croissantes auxquelles il fait face "Cameroun" et s’analysant entre autres en des manifestations contre la cherté du coût de la vie, réprimées dans le sang.
Ainsi donc, il lui reviendrait la charge de bien vouloir de lui-même verser le don ainsi constitué au bénéfice des siens... Eumh !!!!

La famine étant en progression galopante en Afrique, il va de soit que l’on peut prendre à son parti les critiques des opposants à l’inaction, mais difficilement le contre-pied des siens, qui en l’espèce "Non africains" s’émeuvent de la gravité des conséquences de la famine dans cette partie du monde.

Ainsi cette générosité, tel un expédient, conforte en réel l’abandon des africains à leur triste sort.

En effet de simpliste clairvoyance, cette subtilité politique conforte l’évocation du tarissement d’aides, voire une drastique diminution en faveur des africains et soulève implicitement une responsabilisation directe des acteurs africains face au spectre du misérabilisme galopant, et qui sait, peut être dans la continuité d’éducation à la bonne gouvernance...

Serait-il pour ainsi dire intronisé une condition subtilement insidieuse à l'octroi d’aides .

Ce qui en outre rappelle que l’aide ne saurait être indéfiniment acquise…

Il est vrai que sans nécessairement guérir, l’on peut calmer la douleur foudroyante, ce à quoi semble s’engager cette générosité de financement "aides" par remise de dettes, qui plus est, est laissée entre les mains "à la charge" du brancardier non immunisé dans une épidémie…

Cependant, l’Afrique à coup sûr a besoin d’un remède de cheval pour être sur pied et cesser d’être à la marge de ce monde (Tiers monde) et non d’effervescents hallucinatoires et psychédéliques.

il est tout aussi vrai que l'action en Afrique trouverait un fort écho international si les africains commençaient par s'aider entre-eux...

Sauf à gloser sur la célèbre solidarité africaine, les frères zimbabwéens "11.1 millions d'africains" victimes des errements de frères africains sont en attente de la matérialisation de l'entraide africaine.
DE VOUS Y COMPRIS.



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LES CONSÉQUENCES DES MAUX AFRICAINS.


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