04/01/09
Le bruit des armes n’aurait pas anéanti le poison soporifique...

Le laxisme situationniste français, malencontreusement fort univoque dans son relent Africain, semble s’enluminer de la certaine retenue conduisant à la paix civile en Guinée-Conakry.

L’attitude anthropocentrique des ces derniers à se positionner en centre névralgique africain, semblerait de mise, d’actualité et sauvagement de plus bel par la pérégrination des représentants français en Guinée-Conakry.

La plus remarquable après l’orthodoxie politique de condamnation fort ostensiblement soporifique du putsch du 23/12/08 (ayant conduit aux rênes de ce pays un groupe d’officiers sous le commandement du Capitaine Moussa Dadis Camara lire là dessus ), et à laquelle la France y participa gaillardement, s’analyse en flibusterie internationale du fait de la visite officielle du secrétaire d’Etat à la coopération français, Alain Joyandet, en date du 03/01/09 pour une durée de deux jours dans ce pays.

D’un bel euphémisme reflétant au mieux les arcanes, secrets hères qui animent ironiquement la politique française en Afrique, le secrétaire d’Etat Joyandet, a entendu placer sa venue en terre guinéenne sur la nécessité de prise de contact avec la société civile et les nouveaux maîtres du pays ; Au nom du salut du peuple guinéen et de la volonté de lui apporter une aide stratégique…

Ah oui la nouvelle équipe dirigeante en souffrance de reconnaissance internationale a entendu revoir les contrats miniers du deuxième producteur mondial de Bauxite, matière à la base de laquelle on fabrique le plastique que l'on retrouve sur nos claviers, écrans d'ordinateurs, nos téléviseurs, sur et dans nos voitures etc..., en bref dans biens de matériaux et ustensiles du quotidien...

La primeur étant par nature sujette à reconnaissance en matière d’assistance…

Au vu de la volonté française de marquer de fer son pré-carré africain, l’on peut valablement ainsi percevoir la forfaiture, le camouflet, la volte face du président Wade du Sénégal qui renonça la veille de l’arrivé de monsieur Joyandet, correspondant au lendemain du déblocage de la majeure partie d’un prêt français au désendettement intérieur de l'Etat sénégalais (80 millions d’euros sur environ 102 millions), à honorer un déplacement en soutien aux auteurs du coup d’Etat guinéen, et ce, en conformité à sa posture de prêcheur international des biens faits de ce putsch pour l’avenir de ce pays…

Pour la petite histoire, le guide libyen Mouammar Kadhafi lui n’entendit la chose de la même manière, au détour d’un voyage, il fit une brève escale dans ce pays avant l’arrivé du thaumaturge Joyandet.

Sauf à y éplorés biens des esprits enfermés dans une morgue stupéfiante face à cette vélocité française en dénégation, félonie des attributs des valeurs démocratiques…

Il en découle que la situation économique mondiale actuelle, à laquelle les vœux de nouvelle année 2009 du président Sarkozy se sont voulus prévoyant dans la dégradation sociétal à venir, ce contexte de crise mondiale mettrait apparemment entre parenthèse, le temps d’y voir plus clair certainement, les péripéties de démocratisation…

Alors l’on peut par simplisme perception se saisir en fine justesse, des ardeurs du président Béchir du Soudan à envoyer paitre la Cour pénal international (CPI), son pays regorgeant de bien de matières premières…

CPI qui au demeurant aurait fort bien à faire dans le cadre des soutiens (complicité et auteurs d’agressions meurtrières au Proche-Orient dans la région Israélo-palestinienne et bien plus d’avantage dans la région du Golf persique (en Irak, au vu de l'aveu d'agression injustifiée du président Bush...).
Enfin à ce rythme l’on se demandera si cette institution est de taille…