LA BELLE SOMALIENNE INTERNATIONALEMENT PAS MARIABLE
N'intéresse qui le veut le 07/10/08
Historiquement la mariée apportait à son mariage des présents devant permettre à son conjoint de poursuivre l’assistance et son bien être qui était à la charge de sa famille.
Le misérabilisme tenace et galopant transforma la règle sous le couvert d’une reconnaissance du marié de la plus ou moins bonne éducation de la mariée.
A l’image de la valeur d’une bête indexée à sa plus ou moins bonne nutrition…
Le modernisme y alla de son grain d’évolution avec les notions d’intérêts et profits gouvernant les unions. La dot s’analysant en la capacité de maintien du mariage…
La belle république somalienne née en 1959 de la fusion des colonies sous administration italienne (Somalia au sud) et anglaise (Somaliland au nord) connaît depuis les années 1977 "guerre de l’Ogaden" des soubresauts qui aboutiront en avril 1992 au départ du dernier gouvernement central ayant autorité sur l’étendu du territoire et sous la direction du président Siad Barre.
De la fragmentation de la belle laissée aux mains de seigneurs de la guerre, diverses opérations des nations unies virent le jour : Casque bleu pakistanais, suivie en décembre 92 de l'opération dite humanitaire des Usa dénommée Restore Hope (Rendre l’espoir) sur le fondement du droit d’ingérence et qui se solda par une intervention désastreuse des forces spéciales (Rangers et Delta forces) dont le fiasco en octobre 93 poussa le président Clinton a y mettre un terme.
L’Onu fort de ses échecs se retirera définitivement en 95, il n’en fallu pas plus pour que le pays se partitionne de nouveau "en 98 le nord-est, région du Puntland se déclare indépendant".
Les institutions en exil n’ayant aucun contrôle sur le pays, leur autorité n’étant reconnu que des gouvernements étrangers vont néanmoins en octobre 2004 au Kenya élire un nouveau président en la personne de Abdullahi Yusuf Ahmed alors président du Puntland.
Lâchée internationalement en dépit de la présence croissante de forces islamiques assimilées aux intégristes rattachés à Al Quaida, le gouvernement s’est retourné vers l’Ethiopie qui depuis décembre 2006 y maintien une considérable force armée sur le territoire somalien.
Le mal ici, contrairement à l’Irak et l’Afghanistan est laissé à prolifération en raison du non intérêt à le combattre.
L’économie du pays étant basé sur l’agriculture soutenue des devises de la diaspora et ne pouvant se prévaloir de probables richesses souterraines, il lui est donc difficile de combattre la pauvreté endémique.
Ce qui conduit au développement de la piraterie face à laquelle la communauté internationale opte pour la sécurisation de ses biens marchands via un déploiement militaire "au large des eaux territoriales somalienne" haut combien coûteux en capital (matériel) et fonctionnement (traitement, entretien hors des bases etc&hellip
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De la sorte, l’Union Européenne s’est engagée à mettre en place une opération de lutte contre la piraterie au large de la Somalie.
Sur une initiative du ministre français de la Défense, Hervé Morin, dix autres pays de l’UE se sont accordés sur une opération aéronavale dès le mois de novembre.
La belle somalienne ne pouvant bénéficier indirectement du financement d'une guerre pour son unité et son entrée dans le modernisme démocratique à l’image de l’Irak pétrolière, de l’Afghanistan riche en gaz etc... et ce en raison de son manque de présents, la voilà abandonnée a elle-même.
Le modernisme se basant essentiellement sur l’échange profitable comme socle conventionnelle, il est regrettable que les pères fondateurs (du modernisme) entre autres énonciateurs de divers droits fondamentaux reconnus aux hommes, à l'instar de ceux gouvernant l’ingérence humanitaire dont eu recours les Usa en 92 dans ce pays.
Il est certainement regrettable que ces derniers ne préfèrent s’attaquer en amont au chaos dans ce pays en lieu et place du protectionnisme maritime.
Le coût financier d’entretien des forces armées au large de la Somalie aurait certainement-assurément pu combattre efficacement en interne le fléau de la piraterie et poursuivre à la restauration d'un Etat de droit réel et fort.
Mais la belle n'ayant rien à offrir en contre partie...
N’est-il pas vrai que du modernisme, l’assistance à la charge des parties induite du contrat de mariage ne se réalise plus en satisfaction des ses proches ; que le philanthropisme n’est qu’idéologie...
Ah oui, il est vrai que la mariée se prépare en famille...
Il revient donc à la famille africaine de rendre mariable la belle somalienne, au risque de la voir se meurtrir et mourir à ces côtés.
Enfin si celle-ci souhaite porter à son honneur une slave de respect...