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05/01/2009 14 02 12 (UTC)[citer]
LE MARASME ECONOMIQUE ET L’AFRIQUE
Le philanthropisme n’est candide le 20/11/08
Quand les gros sont contraints à maigrir, les maigres eux dépérissent à mourir.

Le fonds monétaire international "gendarme financier" de la planète, sauvé en existence "survivance de clients" par les crises endémiques à répétition des systèmes "financiers et économiques" mondial dont-il est issu (1945), souffle depuis lors amèrement le chaud et le froid sur l’horizon des économies africaines, jetant de l’eau probe sur l’intégrité des ses actions dans leurs versants africains.

A l’initiative de politiques de bonne gouvernance africaine, imposées sous l’angle de restructuration etc…, ce dernier (FMI) dont l’une des missions s’analyse dans la prévisibilité stratégique des conséquences des crises, a dans ce sens et avec le renfort des Etats qui la domine et non africain, exigé et obtenu de bon nombres d’Etats africains la privatisation des fleurons de leurs économies au bénéfice de majors occidentaux.
Ce qui se réalisa au nom d’adaptation aux modernismes et évolutions sociétaires, salutaire en péréquation, répartition égalitaire des ressources (charges et moyens).

Le dépérissement africain se trouve être soutenue des dogmes d’évolutions…, à l’inverse de l’amaigrissement occidental qui s’analyse en délocalisation "africaine" et en réappropriation salutaire des majors africains.

A nos jours les Etats occidentaux bredouillent des ripostes à la crise économique, le plus souvent dans un interventionnisme direct de nationalisation, subtilement indirect par explicite soutien financier (création de fonds de soutien, obtention de généreux prêts gratis).

Quid pour l’Afrique dont les revenus obtenus des privatisations n’ont servi prioritairement qu’aux désendettements d'échecs d'assimilations structurelles et legs coloniaux, réduisant à miette pour l’avenir leurs capacités d’actions et réactions face aux donnes nouvelles, à l'exemple des crises financières et économiques actuelles.

L’action de prévisibilité des institutions gendarmes leaders (FMI, Banque Mondiale) n’aurait à l’égard de l’Afrique semble t-il été qu’entrevue en nauséabond relent protectionniste des perversités latentes des systèmes qui lui sont imposés…
Quiconque crée connaît, non sans absolument maîtriser, les limites de son fait.

La vie cyclique par essence, empreinte de haut et de bas, analysable à travers les bonnes et mauvaises passes auxquelles nous sommes tous objets et face auxquelles les Hommes depuis l’aube des temps s’efforcent à contrôler avec plus ou moins de succès, il est de ces événements cycliques qui marquent négativement l’épanouissement de l’Homme : les turpitudes économiques, accentuées de représentativités d'évolutions.

L’initiation au modernisme des sciences économiques, n’échapperait pas à la philosophie qui voudrait que toute science porte en elle les germes de sa propre destruction…
Néanmoins, dans son expression quotidienne, elle congratule l'attitude honorablement ancestrale de la division des tâches et sa consécration d'inégalités des Hommes enfermés dans des castres sociétaires…

C’est ainsi qu’à tout seigneur tout Honneur, le FMI et la Banque Mondiale au rayonnement d’injonctions soumissionnaires à l’égard des pays dits pauvres (Eumh), très pauvres et savamment endettés auprès d’eux, leurs réserves en raison de leurs rangs dans l’organigramme sociétaire mondial (castre à la marge du monde : Tiers monde) des intentions et attentions de loin élogieuses, à l’inverse des tonitruants soutien financiers à la castre source du marasme économique actuel et de la fébrilité du tiers monde.

Dans ce sens, certains Etats Européens "Lituanie, Ukraine, Islande etc…" de loin fondamentalement mieux disant économiquement que bon nombres d’Etats africains (en capacité, obtiennent individuellement, à eux seul, des prêts sans conditions aux montants (records pour d'Etats moyens) dépassant largement le cumul "l’ensemble" de ceux accordés avec et sous conditions à l’Afrique toute entière.
Sans prononciation sur la ridiculité "africaine" des prêts sans conditions.

La perversité des prêts a conduit à la généralisation des privatisations en Afrique (sous couvert d'adaptation salutaire...), pendant "inversement" qu'en Occident, elle conduit au renforcement financiers et nationalisations des entreprises économiques.
Ce qui laisse à penser par excessive naïveté spéculative, que l'Afrique jouerait confortablement le rôle de tampon d’harmonisation négativiste...

Les responsables occidentaux n’ont de cesse de clamer bruitament que l’Afrique ne devrait pas servir de variable d’ajustement de la crise (Eumh !!!, certains y pensent), qu’elle ne devrait pas voir son économie peu concernée en raison de ses faiblesses, être victime expiatoire "bouc émissaire" du désastre dont-elle ne saurait être responsable.

En confortation insidieuse, pléthores sont les propositions rivalisant de soutien tous azimuts par l’investissement dans certains pays africains frontaliers de l'Occident, faisant partis de la fameuse Union pour la Méditerranée : Libye, Maroc, Algérie, Tunisie, tous heureux bénéficiaires de délocalisations et de grands projets d’investissements à venir, au nom de la proximité d’avec l’Occident "au grand dam de l’Afrique subsaharienne" et en profond au nom de coût de productivité profitable de la servilité misérabiliste de l'Africain.

L’Afrique Subsaharienne "Noire" ne serait politiquement en aucun cas victime d’ajustement expiatoire…, elle n’est un havre de paix soutiendront en perfidie les uns…et en cela est reléguée au caillou dans la botte mondiale.
L’on masque au mieux sa fourberie dans sa dérision.

Par simpliste infâme constatation, il est à rappeler que les économies africaines, en principe éloignées des sarcasmes des crises actuelles en raison de leurs faiblesses, se devraient à priori être à l’abri de tout spasme.
Mais, le monde sous l'égide de la mondialisation sans pour autant exprimer équitablement la fraternité dans son relent de sauvetage et sauvegarde économique (dixit les principes en situation de crise aigue, le sauve qui peut étant règle d'or), voilà la classe réfléchissante "dirigeante" qui propose à l’Afrique "classe besogneuse" comme action salutaire, de se tourner essentiellement à la production agricole...

Et pour mieux signifier à la face mondiale son souci de fraternité juste, et la prise de conscience qui l'habite farouchement, la classe réfléchissante lance pour décembre en France une conférence (sur le retour aux fondamentaux agraire) à destination des Etats africains.

Eumh!!!!, certains par acception de castres ont droit aux conférences de lever de fonds financiers en soutien économiques...Enfin...

L’industrialisation source de modernisation (et autres voies d'évolutions) ne serait à coup sur chemin d’or pour les primates, ce qui transparaîtrait par la nécessité de reprise des fleurons africains...

Et pour mieux enfoncer le clou, les Etats africains (en raison des lacunes en profusion à tous niveaux sociaux qui y baignent) ne sont considérés comme les pays dits émergeants, ostensiblement caressés salutairement par la classe dirigeante mondiale en raison de leur forte capacité de consommation : Chine, Inde, Brésil etc...

Au nom du défaut de capacité consommatrice salutaire pour les entreprises occidentales, l'Afrique se voit exclus des grandes messes de refonte du système financier au cœur de toutes initiatives de modernisation et autres évolutions...

En finalité, il est d'évidence que l'on accorde du crédit qu'a ceux qui ont des moyens..., le respect à ceux qui le mérite..., l'Afrique qui semble ne pas vivifier ces qualités se retrouve comme de coutume à la marge du monde, ce qui lui sied au mieux.

N'est-elle dans sa représentation assimilée au tiers monde, ce dont-elle se gargarise (est-ce tactique ou la résultante d'incapacité ?) pour se présenter à la face du monde en nécessiteuse de toutes sortes.

Ce serait alors de son propre fait, que l'Afrique n'est assimilable en valeur imposant de sa consultation, qu'elle subit les foudres de la dénégation et l'exclusion de l'anti-chambre propulsant la donne du devenir de nos sociétés.

Commentaire de Arielle, 24.11.2008 09:22:39:
Je suis tenté de dire que j'ai compris l'idée. Donc en réaction à la crise financière, les occidentaux se retourneront forcément vers les pays africains pour pouvoir bénéficier de largesses économiques encore plus grandes qu'auparavant. L'idée se tient parfaitement. Par contre si c'est bien cela qu'il fallait comprendre, je suis tentée de dire... And so What?... Pouvons-nous empêcher cela? J'en doute fort. Au moment venu, nous le remarquerons bien. Et impuissants comme nous l'avons toujours été, nous n'y pourrons pas grand chose. Héé oui, ainsi va la vie?? (hahaha... à la bonne heure!) M'enfin, de toutes les façons, pour ma part, même si c'est une bonne chose de le savoir, il n'en reste pas moins que ceci n'est qu'un détail.. Pour l'instant, qu'ils fassent, qu'ils fassent pendant qu'ils le peuvent encore parce que ça ne devrait plus durer très très longtemps tout cela, parce qu'une expression de chez nous dit "99 jours pour le voleur, et 1 jour pour le grand patron". Pauvre Terre qu'est l'Afrique, elle semble condamnée à ne broyer que du Noir (Soyons fous, et osons en rire un peu)... Il lui faudra encore porter des haillons pendant quelques décénnies.



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