LA SADC SUR LES TRACES DE L’UNION AFRICAINE.
Communauté de développement de l’Afrique australe, Southern African Development Community "SADC" crée dans les années 80, accueille depuis 1998 dans ses rangs la république démocratique du Congo.

Dotée d’institutions calquées en grande partie sur le modèle européen, elle semble s’éloigner de l’esprit gouvernant l’esprit des institutions calquées.

En effet très en vue sur le champ international ces derniers temps par ses prises de positions et volontés politiques dans la résorption des conflits née dans le ressort de sa compétence géographique, elle laisse transparaître un glissement vers la voie la plus en vogue de résolution de conflit en Afrique : La guerre.

En échec rutilant dans le conflit zimbabwéen dont-elle peine à faire prévaloir une sortie de crise dans la gestion de cet Etat "membre" miné par une crise économique particulière "inflation de + de 320 millions de pour cent records mondial" qui jette sur les routes bon nombres des 5.1 millions de zimbabwéens pourchassés et massacrés dans les pays "membres" de refuges tel l’Afrique du sud.

Cependant face au conflit de rapport de force armée dans l’Est de la république démocratique du Congo, opposant l’Etat congolais à une frange de congolais (4 à 5000 rebelles ayant des visées expansionnistes au-delà du territoire qui leur est reconnu, et laissé pour administration) sous la direction d’un dissident militaire "Nkundabatware", elle laisse planer non sans menace le spectre guerrier par une intervention militaire de ses membres.

Elle applique donc savamment le principe d’œil pour œil, dent pour dent.

La crise zimbabwéenne étant purement politique, l’opposition ne détenant pas à nos jours de force armée, c’est sur le terrain de l’interminable palabre qu’elle devra trouver solution.
Quant à celle de la R.D Congo, le mélange du militaire au politique fait primer le caractère emblématique de l’africain : Beau et fort comme un lion.

Il n’est pas à rappeler que certains pays membres se sont par le passé déjà illustrés sur le territoire congolais "Angola, Namibie, Zimbabwe" au cours de différents opposant le Feu président congolais Laurent Désiré Kabila, à des rebellions (RCD Goma, RCD Kisangani) dans la même région.
Illustration mis à jour par le contrôle et partage des richesses souterraines du Congo.

Ainsi le Congo aurait les moyens via son sous-sol de financer en priorité la guerre et l’allégeance…

Toutefois, à l’image de tout conflit où baigne à profusion des divergences d’intérêts sous la coordination du plus en vue, celui de la R.D Congo exhibe entre autres la guéguerre symbolique entre la France et le Rwanda, guéguerre gravitant autour des effets et conséquences du génocide rwandais de 1994 sur les Hommes d’Etats.
Tensions dont l’apogée a conduit à une rupture des relations diplomatiques, commerciales, culturelle, allant jusqu'à la renonciation par le Rwanda d’user officiellement la langue française, legs de la colonisation.

Les deux pays soutenant officiellement pour la France le pouvoir de Kinshasa, officieusement pour le Rwanda la rébellion armée, risque de plonger la région dans un déchirement sans pareil.

En effet certains Etats de la région, les "prompts" va en guerre, de leur coté trouveraient par la même, l’occasion de renforcer leur emprise stratégique, à l’exemple de l’Angola très en vue de nos jours, nouveau bras armée occidental qui souhaiterait certainement amenuiser l’influence Rwandaise et plus loin Ougandaise, pays comme l’Angola très entrain à la guerre.

L’Angola jouant déjà un rôle moteur au sein des institutions de la SADC (Richesse pétrolière aidant), renforcé en influence par le soutien prédominant de la France et de son armée aguerrie, il va s’en doute de soi que le spectre de la guerre sera flamboyant dans cette région.

D’autan plus qu’il est préférable que se soient les africains qui trouvent une solution à leurs problèmes et en paient le prix humain plutôt que les militaires onusiens étrangers à ses différents et ne servant que de façade de complaisance.
Dommage pour les tirailleurs sénégalais...

La SADC à l’instar de sa grande sœur, L’Union africaine qui déploya plus de 1500 soldats sur l’île comorienne d’Anjouan pour faire face à quelques 100 gendarmes soutenant le président autoproclamé Mohammed Bacar, s’installe à son tour dans le champ de l’incompétence et de la distraction d’esprit.