L'Afrique fourmille de saltinbamques.

Il n’est point amusant de s’esclaffer face aux stupeurs qu’érigent la crise ouverte du pouvoir en république de Guinée-Conakry.

Celle-ci exhume en profond à l’égard de l’Afrique bien de railleries étrangères, et soulève ostensiblement les perceptibilités du devenir chez l’Africain.

Dans un condensé d’acception, il est remis à la lumière du jour le sens du pouvoir (personnel) en Afrique par la non préparation de l’après feu Général-président Conté, ce qui à le mérite d’en dire long sur l’administration qui s’analyserait comme étant au jour le jour et soulèverait par voie de conséquence l’absence de pragmatisme d’avenir.

Il n’est donc pas étonnant que de voir naître des opportunistes, une fois le ballet ouvert par la vacance d’un poste personnel hum !!!!!

La sortie des rangs et la rébellion contre l’hiérarchie militaire dans ce pays, dénotent bien des stigmates des armées africaines aux officiers d’accointances, formés visiblement pour s’extraire du quotidien des troupes…

De telles conséquences devraient en principe titiller la conscience générale de bien d’autres en charge des destinées des peuples d’Afrique, mais il est vrai que dans cette partie du monde chaque entité étatique s’entend comme exceptionnellement particulière.

Si le coup d’Etat venait à être accepté au nom de la sauvegarde à l’évidence de la démocratie (qu’invoquent toutes les parties intéressées&hellip, il serait ainsi ajouté une nouvelle case toute simplifiée à la boîte de pandore du pouvoir en Afrique.

Ce à quoi bien d’autres illuminés attentistes ne tarderont pas à y recourir dans d’autres contrées africaines qui colportent sagement et savamment ce contexte du pouvoir personnifié comme absolu de bien être vivant.

En toute impartialité, quelque soit la formation, le rang social, militaire, les qualités gestionnaires du Capitaine Moussa Dadis Camara en charge du ravitaillement militaire en carburant au camp Alfa Yaya Diallo dans la capitale Conakry (plus grande base du pays) et qui se présente de force comme le nouveau premier responsable du pays (au regard du décès du général président Conté, il est de cette rocambolesque situation exposé les africains face au pandémonium institué de leurs faits et considérations, bien éloigné de toute indexation étrangère, qui au demeurant ne saurait en l’espèce faire preuve de mansuétude…

L’occasion est donnée à nos chers grands-frères soucieux du devenir de nos Etats après eux (nul n’étant immortel) et à l’organisation dite de l’Union africaine (U-A) de marquer en pragmatisme l’avenir de notre terre.

Tant il est diplomatiquement dangereux qu’un Etat voisin ou un ensemble d’Etats se lancent dans la prophétisation du bien et du mal sur les terres guinéennes (l’exemple irakien est en soi suffisant), au risque en perversité bien africaine de renflouer la boite à pandore du pouvoir, à l’image du la république démocratique du Congo (sans succès salvateur au final), il est néanmoins souhaitable et d’absolu nécessité qu’au travers de l’U-A (à l’instar de l’intervention sur l’île d’Anjouan au Comores), que soit constituée une force non pas de paix, mais d’intervention.

Bien des esprits croyant avoir évolué par l’avancée des siècles, ne souhaitent déchanter dans l’espoir d’avenir des descendances africaines et s’amenuiser à notre ère via des situations à la mauritanienne comme d’excellence africaine.

A moins qu’il soit entrepris de faire preuve de carences de telle sorte qu’il serait souhaitable que l’on soit de nouveau sous administration coloniale...

Ce serait avec le sang du malade que l’on mettrait au point le sérum, il revient donc à l’Afrique sous la responsabilité des grand-frères d’œuvrer à la mise en production du sérum.
Joseph Tapa