12/11/08
LA SAGESSE AU SERVICE DE L’AFRIQUE

Toutes les formes d’organisations humaines depuis l’aube des temps, se sont bâties, concrétisées, maintenues et évoluées avec l’appui des Hommes sages et soucieux du devenir.

Ces Sages en Afrique ont généralement la particularité d’endosser le costume des anciens donc l’expérience de vie "caverne d’Ali baba" s’apparente en une source incontournable pour le développement harmonieux de la jeunesse, l’amélioration de son quotidien et la résorption de biens de différents…

Au cœur de la vie de l’Homme, c’est donc tout bonnement que la sagesse intègre les structures qui l’administre, et au plus haut de celles-ci, les arcanes du pouvoir d’Etat.

Ce à quoi n’échappe l’Afrique, aux Etats et Royaumes confinés dans des modèles d’organisations s’imposant à eux pour diverses raisons et au sein desquels la sagesse africaine s’accommode en spécificité démocratique des plus rutilantes.

En effet bien des premiers responsables africains entendent se sacrifier de toutes leurs forces "à vie" pour la pérennité et stabilité des institutions, condition nécessaire et non équivoque à la bonne administration et autres développements des leurs.

Epris de cette sagesse salutaire et haut combien honorable, ils entendent ne pas figées les systèmes dans le désordre pouvant naître de l’insuffisance et autres carences des leurs non averti, à la finesse de la sagesse évolutive et stabilisatrice (apanage de la jeunesse), et ce faisant sous l’influence d’environnements internes (soutien massif de sbires) et externes (gages d’intérêts économiques étrangers).

De cette constatation, l’on comprend qu’ils soient conduits à accorder à ceux qui les soutiennent, ce qu’ils refusent, dénient à ceux qui les combattent bêtement.

Ainsi nombreux sont ces grands frères à la sagesse endurcie par l’expérience soutenue dans les arcanes des plus hautes sphères des Etats, qui se lancent dans les toilettages des règles de participation de tous à la gestion, enfin de celles gouvernant le poste d’impulseur :
Bouteflika en Algérie 71 ans, ministre des Affaires étrangères durant 16 ans, Président depuis 1999 puis réélu en 2004 pour cinq non renouvelable, modifie la loi fondamentale pour pouvoir briguer un nouveau mandat en avril 2009.

Zine El-Abidine Ben Ali en Tunisie, 72 ans, au pouvoir depuis vingt ans et candidat à un cinquième mandat après modification de la constitution.

Paul Biya au Cameroun, 76 ans, au pouvoir depuis 25 ans a modifié la constitution pour ce présenter nolens volens indéfiniment "sans limite".
Etc…

Le cœur devant marcher avant l’esprit et l’indulgence avant la sévérité, il faut louer la sagesse des Grands frères, dont la jeunesse à beaucoup à apprendre...

L’enfant ayant pour modèle, référent la lignée parentale dont-il s’inspire au plus bel de son âge, l’avenir dans ce sens serait des plus inquiétant.
Et que vive la sagesse...