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Adm
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05/12/2008 17 05 10 (UTC)[citer]
D’âpres connaissances léguées d’anciens explorateurs - colons, évoquant l’instrumentalisation nécessité par la mesure de réinscription culturelle des africains, reflètent ignoblement la perceptibilité du sens du pouvoir chez "envers" l’africain.

Des brides d’actes, ayant échappés au pragmatisme de la destruction rayonnent chaudement sur l’horizon des consciences africaines..

Des évocations de ceux-ci, il ressort que les africains avaient eu la connaissance de l'organisation sociétaire, réalisée via une organisation administrative qualifiée en outre de primaire par les anciens explorateurs.

De cette qualification, va s'instrumentaliser une excellence convoitise "meurtrière", soutenue des vicissitudes gestionnaires...
"coups d'Etats à répétition"
Le constat de la multitude d’esprit privée de vie : Lumumba, Sankara etc... du fait de désaccord, disgrâce " retrait de bienveillance" des mentors d'antan en est une éloquente preuve.

Ce qui eu le mérite de conforter durablement d’autres dans la soumission salutaire : Houphouët (Côte d'ivoire), Mobutu (Ex-zaïre), Bourguiba (Tunisie), Eyadema (Togo), Bongo (Gabon), Biya (Cameroun), Deby (Tchad) etc...

Confortant l’envergure de modernisation à l'occidentale de l’africain. Initialement, volontairement forcée "à nos jours recherchée à mort des africains"... et qui ont conduit à ce que s'imposent à l'africain des structures d’organisations sociales diverses (démocratie et avatars d’autoritarismes, totalitarismes etc...)...

Structures gouvernant son sens de la répartition du pouvoir et qui de la confusion avec les brides culturelles admissibles de ses maîtres d'antan, produira la remarquable exceptionnalité africaine :

La préalable nécessité d’onction étrangère comme gage d’exercice national de pouvoir public général.

L'expression du partage de pouvoir en Afrique se trouvant par là même être d'usage fortement imbibé de la préalable onction étrangère, à laquelle viennent s'adjoindre des règles préétablies et déchaînant moult passions.

De celles-ci rayonne la démocratie électorale "survivance héréditaire", qui secondairement s'apparente en une procédure subsidiaire de confirmation "des rênes" du pouvoir.

C'est ainsi que la transposition des dites règles dans un milieu n’ayant contextuellement et majoritairement pas la compréhension de celles-ci...
Distinctement de leur esprit..., s'analyse non pas en "défaut, manque, carence" de capacité ou de vivacité d’esprit.
Mais s'articule de la non révélation interne "propre" à leurs esprits et communautés.
Rendant par la même difficile l'appréhension culturelle.

Sur le fondement évident de l'absence de maîtrise des troublions et autres arcanes gestatifs ayant conduit à la sanctuarisation des règles et procédures en question.

Cet état de fait galvanisa la division des Hommes d'Afrique, fortement soutenu par l’enracinement en des croyances et rattachements ethniques somme toutes asservissantes et auxquels se référent allégrement les disputes du pouvoir.

Dispute dont le caractère destructif en vie ne semble qu’apitoyer que les victimes et leur entourage.
Attitude confortant l’abnégation et dédain à leur égard.

Renforçant la main mise étrangère dans l’organisation sociale africaine.
Ah oui, la fibre humanitaire palliant aux soubresauts du partage du pouvoir est de loin africaine...

Le pouvoir en Afrique, objet de grande passion soumis aux desideratas des mentors voit ses vertus exaltées ces derniers temps (depuis le discours de la Baule "décennie", et ce, en raison d'un supposé détachement "restitution" de sa maîtrise aux africains devant au passage veiller aux intérêts biens étrangers...

Ce que des prises de position en tout genre dont l’une des plus resplendissante s’affiche par le discours au cap du président français (Sarkozy) sur la rupture des liens de la françafrique

De la dite restitution de principe, un cinéma de plein air à vu le jour sous le ciel africain.
En effet, théoriquement responsabilisés, laissés à la vindicte nationale, les acteurs politiques africains démontrent une acception toute particulière du processus de représentation du peuple.

La défaite électorale visiblement n'est chez lui l'expression de volonté de renouvellement des Hommes en charge du destin national.
Cf Kenya, Zimbabwe pour l'instant...

Sauf à s'époumoner sur la crainte d'établissement d’une coutume à la saisie des précédents kenyan et zimbabwéen révélant la pratique d’attribution partage des prérogatives du réfractaire à se destituer "bien que battu dans les urnes" avec le supposé vainqueur.

Il est à remarquer que dans les faits, en réalité, les frères ennemis généralement caciques des rouages des institutions étatiques, qu'ils connaissent très bien car issus du moule des formatés post-indépendances à la survivance des servitudes d'antan.

Que ces frères mécontents sous le couvert des indélébiles soutien des mentors étrangers ne recherchent en finalité que le partage de prérogatives publiques.
Invoqué comme garantissant la douce transition. euhm...

Vestige de l'arbre à palabre euhm euhm euhm...
Le chef ne se faisait-il pas secondé de son plus viril opposant.

Le partage du pouvoir n'étant en fait rien d'autre que l'expression des oppositions de façade, assouvissant pour ainsi dire la quête du trophée tant espéré et s'analysant alors ni plus ni moins que comme un processus visant à sauver la superbe d'intérêts primaires...

Au grand dam des sujets, fils et filles tombés au cours de manifestations en recherche de meilleure considération et autres bien être
D'ailleurs se souvenir d'eux serait de quel apport au contexte...

Enfin, il vrai que de ce côté l'Afrique n'a point le monopole sans que cela y soit matière à évolution...
JTS

Après la crise survenue lors des élections présidentielles houleuses entre le président Mugabe et le chef de l’opposition Tsvangirai.

Ils ont pourtant laissé entrevoir une issue heureuse acceptant la médiation de Thabo Mbeki afin de parvenir à un consensus.
Mais une fois de plus, comme il est coutume en dans ce continent, ils ont démontré que quand un accord est conclu, il n’est que le début d’un long processus très souvent voué à l’échec et devant lesquels la reprise de la crise sera une menace constante.

Arrêtons de nous fustiger et de céder aux dénonciations occidentales sur la faiblesse des institutions et de la culture étatique.
En effet, en Afrique, une bonne partie des dirigeants qui se disent élus l’ont été par le biais de fraudes et d’intimidations, montrant que les élections sont loin d’être toujours démocratiques.

Avouons le, la démocratie telle que prônée par les occidentaux est inadaptée à nos réalités, trouvons enfin un modèle qui soit notre, à même de concilier nos valeurs traditionnelles et la gouvernance de nos Etats.
La corruption et les abus du pouvoir sont monnaie courante en Afrique...

Et la démocratie est le plus souvent absente, faible et instable dans le meilleur des cas.

Le partage du pouvoir auquel nous assistons au Zimbabwe et au Kenya n’est qu’un palliatif aux carences des systèmes démocratiques en Afrique !!!

L’exemple du Zimbabwe était prévisible depuis le non au referendum des zimbabwéens devant la poussée de populisme et de racisme de leur chef tutélaire.

Armons nous donc de toute notre patience. L’espoir est permis, car l’Afrique recèle de grandes potentialités, et les élites d’aujourd’hui ont une approche meilleure de la construction africaine.
SELMA TOURE



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LES CONSÉQUENCES DES MAUX AFRICAINS.


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