le 05/11/08
Après l'euphorie hallucinatoire: le déchantement du réel...

Barack Hussein Obama a réussi à faire porter sur sa personne le vote d’une grande majorité d’électeurs américains à dominance blanche.
Ce dernier conscient du poids de son élection en terme d’espoirs haut combien fort qu’il incarne et bien au-delà des frontières Usa, a entendu prémunir bien des illuminés sur la nature de son action, de ses choix qui ne sauront satisfaire tous et seraient en occurrence fortement discutés, et qu'il fera des échecs et autres faut départs. Là-dessus l’on ne saurait lui tenir rigueur, sauf incapacité, cela étant le fardeau des décideurs.

Attention au revers de cette élection sur la représentation des capacités négro-américaine, une certaine perception que l’on voudrait infâme et indélicate, laisse transparaître une action qui condamnerait en cas d’échec le noir "africain" dans les fers de son passé...

Oui les USA l’ont fait, la représentation hétéroclite populaire qui est la sienne la faite par dépit et faut espérer distinctement de tout machiavélisme de test de changement éliminatoire pour l’avenir, sans pour autant denier des capacités au président Obama qui sera à coup sûr fortement encadré par une certaine élite…

Bref en ce qui concerne les espoirs recherchés des africains, il est vrai que ces derniers dans une grande majorité s’en remettent essentiellement à d’autres pour leur devenir « Dieu et que sais-je », ils pourront espérer que le Président messie Obama au regard de l'icône qu'il incarne dans leur propre représentativité, les ouvrira le chemin du graal du bien être, à défaut de les y conduire.

En attendant ce n’est pas les USA qui ont colonisé l’Afrique et qui au quotidien dominent son évolution, mais bel et bien les Européens qui eux aiment à voir l’expression de la sordidité au-delà de leurs frontières, tout en veillant avec acharnement à leurs intérêts.
De plus les interventions des Usa dans cette partie du monde brillent plutôt par des bides "ratés" retentissant : Libéria, Somalie, Sierra-Leone etc…, mais il est vrai que l’heure est au changement.

Qui sait peut être les africains sous idolâtrie, trouveront-ils dans cette élection, la force de combattre leurs démons et en priorité les pourfendeurs à leur destinée.

Enfin, notez entre autre que les médias internationaux ne s’attardent point sur le ressenti africain en la matière et qu’aucun des plus en vue auprès des africains n’a jugé bon d’avoir un envoyé spécial télévisuel, ni même un simple coordonnateur des pénombres nocturne de race noire pour couvrir le vote américain.

Les ondes radiophoniques qui accordent certaines plages horaires aux nouvelles d’Afrique tel Rfi en France, ont jugé en raison de l’actualité autour du lointain frère africain, de primer celle-ci au détriment de celle africaine sans pour autant renoncer à celle européenne.

L’Afrique est, et resterait l’oublié à la marge du monde même quand un de ses lointain fils attire sur lui tous les regards du monde.

Les africains devraient se pencher en priorité sur leur quotidien miné et non se distraire en euphorie sur les semblables ne représentant aucunement leurs identités.

Pauvre Afrique, le combat qui est le tien n’est pas dans l’abandon à l’expectative et autres ; Si la victoire de la démocratie américaine s’analyse par l’acceptation de tous, celle-ci n’est pas planétaire et encore moins africaine.
Et dire que demain sera jour férié au Kenya. Euhm euhm euhm !!!!

Les USA n’étant pas l’Afrique, bien qu'ayant un rôle prédominant dans la donne mondiale ; Peut-on s’attendre à ce que les africains au travers de l’élection de leur lointain frère à la tête du géant américain "indépendamment de la réalité de son pouvoir", se mettent au travail et en luttent pour leur devenir, prennent leur destin en main et indépendamment de toute attentisme à l’aide étrangère d’eux, s’occupent prioritairement de leurs difficultés nombreuses avant la sollicitation d’assistance extérieure etc…

OU alors faut-il tous émigrer vers les Usa pour vivre le rêve américain de réalisation individuelle dans cette démocratie d’acceptation de tous…L’Europe en la matière ne s’en plaindrait point, tout au contraire.

Joseph Tapa