Adm (451 articles pour l'instant) | | TOURMENT OCCIDENTAL SUR L’AFRIQUE "TEMPETE ZIMBABWEENNE"
L’Occident au banc de sa politique africaine
le 02/07/08
En préliminaire, rappelez vous l’élocution du ministre des affaires étrangères Belge qui déclara sur la R.D.Congo, que son pays détenait un droit moral sur les affaires intérieures de cet Etat au vu du montant des aides que lui verse la Belgique (environ de 200 millions d’euros l’année)…
Accordons nous un petit rappel historique fortement lié à l’impact actuel sur l'Etat du Zimbabwe, qui se trouve être le bouc émissaire d’une politique tortueuse visant au rappel de la toute puissance occidentale sur l’Afrique…
La Rhodésie colonie africaine du Royaume uni déclara unilatéralement son indépendance de celle-ci « accords de Lancaster House » en 1965 par la voix de son chef du gouvernement colonial de l’époque: Ian Smith, à la tête d’une formation à dominante "exclusivement" blanche qui s’imposa à la majorité noire.
Chassé du pouvoir en 1979 à la suite d’une guérilla, le pays proclamera de nouveau son indépendance en 1980 et se rebaptisera Zimbabwe, la capitale Salisbury se renommera Harare ; avec à sa tête un des leaders du mouvement d’indépendance de la domination blanche: Robert Mugabe.
Depuis le début du mois d’avril 2008, cet Etat d’Afrique australe, entré dans un processus de choix électoral de ses dirigeants et représentants selon le modèle issu de la domination occidentale « Démocratie »; Cet Etat décrié après de longue année d’encensement occidental, se trouve être l’instrument de rappel et d’expression de la toute puissance occidentale sur l’Afrique…
En effet, comme il est de pratique dans le monde démocratique, les suffrages électoraux s’accommodent toujours de fortes dissensions "désordres" avec une particularité africaine: l’implicite acceptation occidentale.
En soutien, un bref rappel sur l’élection du président Bush en 2001, qui n'obtenu sur personne la majorité des voix exprimées; ceux des présidents Russe etc…
N’est-il pas vrai que c’est du fait de l'Occident, que ce modèle ait cours en Afrique ; l’inventeur reste en principe toujours maître de son oeuvre…
De l’expression du jeu politique Zimbabwéen, auquel nous nous gardons bien de prendre partie "Tant il est vrai qu’en majorité, la démocratie dans son expression africaine n’exprime nullement la clarté", il en est ressorti comme vainqueur le président sortant Robert Mugabe.
Ce qui enflamma l’ire occidentale et une bonne partie de l’Afrique soucieuse d’être des élèves modèles et certainement à la recherche de complimentassions et autres...
Quelques évocations :
L'atmosphère qui règne actuellement dans le pays n'a pas été favorable à la tenue d'élections démocratiques libres et équitables
Le ministre français des Affaires étrangères a estimé sur Europe-1 que la situation au Zimbabwe s'apparente à une "régression du droit d'ingérence"
Au-dessus des souverainetés des Etats se trouvent les droits de l'Homme.
L'Union européenne ne reconnaîtra au Zimbabwe qu'un gouvernement dirigé par le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai, a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner; "Il faut être très précis: l'Union européenne n'acceptera pas un autre gouvernement qu'un gouvernement dirigé par M. Tsvangirai", a-t-il dit sur France 2.
Sans qu’il soit besoin de faire écho aux propos divers de ceux qui se veulent représentant des populations mondiales; en politique c’est bien connu que les propos ne poursuivent aucunement le bon sens, mais reflètent qu’intérêts et stratégies.
Rappelons que Mugabe est tombé en disgrâce occidentale après une réforme agraire en 2001 dans son pays, qui abouti à la réappropriation des terres fertiles entre les mains d'une frange de la population représentant 1% "Blanc", pour une redistribution à l'autre frange majoritaire de la population "Noir".
Redistribution qualifiée de mauvaise en ce qu'elle favorisera un groupuscule incapable "petits paysans sans formation, ni équipement", non préparé à leurs mises en valeurs.
Et serait essentiellement la cause des maux économiques du pays (+1800% inflation).
Tant cela serait-il totalement vrai, en dépit du contexte mondial d'inflation économique actuel etc…
D’une interprétation, il ressortirait qu’il n’est d’apprentissage indépendant à l’égard des africains…
Ne pouvant ouvertement transgresser les règles établies pour une meilleure gouvernance du monde "souveraineté et autres organisations supranationales", sous peine d’instituer un précédent aux conséquences éloignées de l’harmonie mondiale définie...
Les mécontents usent du recours aux pressions sur les Etats africains ainsi que sur leurs organisations internationales tel L'UA lire là dessus.
Pressions nécessitées par le désir d’obtenir une condamnation africaine, la non reconnaissance du gouvernement Zimbabwéen, l'exclusion des institutions africaines et même une intervention militaire dans ce pays.
C’est excès de zèle eu le mérite d'adjoindre aux obligés africains, une sollicitation en fine bassesse de manifestation d'indépendance et maîtrise du jeu politique en Afrique.
De cet élan, il en est sortie un compromis savant "la reconnaissance de Mugabe".
En effet qu’adviendrait-il des dirigeants africains; si l’issue d’élections, en outre toujours contestable en Afrique, dépendrait "en légitimité" non plus officieusement (indirectement: soutien militaire comme au Tchad), mais ouvertement du bon vouloir occidental...
En guise de rappel l'intervention militaire au Comores "Anjouan", impulsée, financée et soutenue par l'Occident en contestation d'une élection...
Toutefois, il aussi connu que le maître désavoué, sans son assentiment, se garde d’étaler sa rancœur qu’il mûrit et l'exprime toujours sous la forme de sanction...
Alors les africains doivent très certainement s’attendre à un changement politique dans un Etat africain.
Marquée de l’onction occidentale à titre d'exemple, de rappel insidieux en l'encontre des dirigeants africains, de la primauté "paternité" politique dans cette partie du monde.
Pour ainsi dire du droit moral sur les affaires intérieures africaines...
A moins qu'il ne soit institué une nouvelle forme d’asservissement, de nature à calmer l'outrecuidance Occidentale...
L'Afrique est vraiment indépendante, l'africain l'est encore plus...
Commentaire de: jts 04.08.2008 13:33:00
23/07/08 En dépit d’une volonté de trouver une solution africaine au conflit zimbabwéen "lire là dessus ", il est étonnant que ceux "Occidentaux" qui s’érigent en gardien de l’humanité et protecteur de l’espèce humaine, s’enferment dans d’options de sanctions à tout prix… Options finalement utilisées comme moyens d’oppressions et preuves qu’à leurs yeux, seuls eux peuvent réguler ce monde. Il est vrai que le patron n’apprécie point l’insolence, encore moins l’indiscipline de ses employé(e)s; que le maître ne supporte de n’être pas obéit… Il importe aux amoureux de ce continent de s’insurger sans légitimation, des faits de ces derniers. |