DROLE DE PRESSION SUR LE G8
L’africanisme pleurnichard le 22/06/08

Il y est des constats sur l’africain et l’Afrique, qui sont de nature à déstabiliser les perceptions…
Constatations contribuant à renforcer l’absence de bonne volonté et autres intérêts philanthropiques
De celles et ceux "nombreux sont-ils en l’occurrence parmi les africains" qui se détournent de ce continent, laissant aux stratèges de toutes sortes…, la saisie du devenir de l'Afrique.

Toutefois, il est de ce monde, des volontés salutaires, aux actions bienveillantes qui pour l’essentielles contribuent à un certain équilibre.

C’est ainsi qu’admirablement, certains membres de la société civile internationale, fort de leur notoriété, de faits « humanitaires etc… », s’organisent en soutien des peuples diversement menacés (Extinction, Famine… ) tout en interpellant les consciences.

A la suite d’un rapport dénonçant le non respect des engagements «Promesses», des pays industrialisées "économiquement riches" découlant d’un sommet "G8" à Gleneagles en Ecosse en 2005, certains membres de la société internationale au nombre de sept personnalités, dont "les artistes chanteurs" BONO, Yannick NOAH, Angélique KIDJO, Bob GELDOF ont tenu au Press-Club de paris, une conférence de presse forte en émotion et très révélatrice…

Bref rappel historique, il est vrai que de cette rencontre du G8 en 2005, il en est ressortie une promesse d’aides supplémentaires "distincte de celles permanentes" à l’égard de l’Afrique, d’un montant de 26 milliards de dollars d’ici à 2010, ramenée par la suite à 21.8 milliards et qu'à nos jours seul 3 milliards ont été attribué, soit 14%.

Ce qui fit dire au chanteur BONO que : « C’est une honte que les pays riches aient échoué si lamentablement », égratignant au passage la France du bonnet d’âne en ce qu’elle ne réalisa que 6.7% de son engagement, malgré l’intervention de son président "Nicolas Sarkozy" en Afrique du sud :
« je souhaite que la France contribue plus activement à la lutte contre la pauvreté ».

Bien qu’il soit vrai que les promesses ne tiennent qu’à l’égard de ceux y croient; il est tout aussi vrai qu’elles ne sont qu’engagements morales et ne souffrent à cet égard que de contraintes symboliques.

Néanmoins, en interrogation sur les causes ayant pu conduire à ce retournement de volonté "à ne pas en douter bien éloignées du philanthropisme", l’on peut raisonnablement citer le contexte mondial de récession économique.
ET Très certainement, il en est aussi l’attitude africaine.

En dépits des détournements et autres formes de spoliations des peuples en vogue en Afrique "frein certain aux aides", il est stupéfiant de constater que, très majoritairement, ceux qui se seraient soustraits "à la misère" via l’émigration, déploient étonnament un comportement confortant l’abandon, le délaissement de ce continent.

En soutien de telles évocations, constat est fait de l’assistance, des aides que les expatriés «réfugiés économiques» africains portent à leur continent.
Ces derniers ne contribuent au bien être local qu'en recherche de profits personnels et autres accents d’individualisme, jetant aux oubliettes la célèbre solidarité africaine...

En effet, ils construisent en développement il est vrai des habitations, marque de leurs réussites; assistent financièrement dans le même sens leurs proches, au grand dam des frères de couleur éloignés de lien familiaux.

Malheureusement toute la misère du monde ne pouvant s’expatrier, beaucoup sont ceux qui ne peuvent compter sur des réfugiés économiques…

Triste contraste des Européens, qui se collectent pour assister les démunis de part ce monde, s’organisent en action humanitaire…

Les expatriés africains ayant échappés à la misère "dite endémique" sévissant chez eux, jouissant du confort dans leur pays d'accueil et poursuivant majoritairement au mieux leur vie, ne portent "à l’instar de la cellule familiale" même pas un intérêt mineur à leurs Etats et encore moins à l'Afrique.
"Constat d’éblouissement d’actions: Kenya, Zimbabwe, R.D Congo, Tchad, Darfour etc..."

Il est tout aussi vrai que nombreux sont des expatriés africains en occident qui s’unissent en structure diverses, soutenues majoritairement par des fonds occidentaux…

Alors se pose la question de la nécessité de contrainte aux respects des promesses faites aux africains, quand les transfuges "à la misère locale" démontrent une grande ferveur à ne pas se préoccuper de leurs semblables…
Tapa Joseph

Commentaire de:
Calvin 05.07.2008 07:38:53
Toute bonne action, même si elle n'est qu'intentionnelle n'est pas à négliger. Il est évident que le G8 fait des promesses, tout comme les dirigeants africains en font aussi lors des discours et des campagnes électorales.
Mais retenons d'abords que les dirigeants du G8 n'ont qu'un réel engagement envers leurs propres peuples et non envers l'Afrique. N'ont-ils pas jusque-là contribué à certains projets en Afrique?

La question à se poser est plutôt du côté des africains eux-mêmes. Qu'ont fait les dirigeants africains de leurs pays?
Et des ressources que la nature a mises à leur disposition?
Pourquoi continuent-ils à confondre leurs propres poches avec les caisses de leurs pays?
Croyez-vous que si les aides octroyées avaient jusque-là atteint les populations,elles n'auraient pas été efficaces, sans pouvoir pour autant résoudre l'ensemble de la misère africaine? Pourquoi parlez-vous de Sarkozy comme d'un anti-aide réelle à l'Afrique?

Je trouve pour ma part qu'il s'agit d'un président qui tient à respecter d'abord les engagements envers son peuple, qui l'a élu! Sachez, chers Messieurs que l'Afrique restera pour le G8 une question subsidiaire, si les dirigeants africains eux-mêmes ne prennent pas le taureau par les cornes. En Afrique, on dit préférer balayer d'abord devant sa porte!!!