QUE D'INTERROGATION
Mugabe aurait-il eu raison le 03/04/08

Le Zimbabwe pays indépendant depuis 1980 fierté d’alors de l’occident au président encensé durant ces temps comme l’un des meilleurs dirigeant du continent africain est aujourd’hui dans une lutte ouverte avec ses anciens bienfaiteurs qui interpelle sur le rôle et objectif poursuivi par chacun des acteurs à la crise qui sévit dans ce pays.
A la suite d’une décision au cours des années 2001, qui a conduit à la redistribution après réappropriation de 95% des terres cultivables du pays se trouvant entre les mains de 1% de la population à dominance blanche, le pays s’est attiré les foudres de l’opinion internationale à dominance occidentale…

Ce qui à pour conséquence, une présentation internationale de l’ancien meilleur élève comme étant tombé en perdition et dépeigné d’être habité par les pratiques dictatoriales et autres vocables de nature à qualifier tout ceux qui s’éloignerait du bon ordre institutionnel établi par eux…

En guise de réponse aux assauts extérieurs, le président Mugabe dont le pays traverse l’une des plus grave crise économique en affichant une inflation dépassant les 100.000% n’a eu de cesse de rétorquer que les maux qui minent son pays trouvent leurs origines hors de ses frontières avec la tacite bénédiction des anciens mentors.

A ce jeu de chaise musicale, il nous a été apporté une réponse des plus significative dans le cadre des préparations des scrutins électoraux (Présidentiel, législatif et locale) dans ce pays :

C’est ainsi que le président Mugabe a décidé de ne pas délivrer d’autorisation de supervision desdits scrutins aux instances internationales.

Que celles-ci nous ont gratifiées de serment attestant que cela ne pouvait être que de nature à détourner les résultats et de ce fait caractériserait le pouvoir dictatorial du président Mugabe.
En soutien de cela, il nous a été donné en pâture les allusions du président Mugabe déclarant que ce ne serait pas de son vivant que l’opposition prendrait le pouvoir dans son pays, ainsi que celle du soutien de la hiérarchie militaire annonçant ne pouvoir servir que le dit président…

Quand on sait le rôle que joue l’armée en Afrique dans le maintien au pouvoir de dictature et que l’on saisi la porté de l’allusion du président au pouvoir depuis 28 ans, on ne peut que conclure à une tricherie certaine (à grande échelle) lors du déroulement des élections comme on pu le remarquer les acteurs internationaux dans d’autres pays ou leurs présence dans le déroulement électoral constituaient un gage de crédibilité et une garantie de sérieux … (Togo trucquage à petite échelle, RD.Congo idem, Kenya légèrement&hellip, d’autant plus que au Zimbabwe ils n’étaient pas conviés…

A la surprise générale, la commission électorale prenait de cours les certitudes occidentales en annonçant des résultats défavorables au pouvoir en place, ce qui eu le mérite de relancer le jeu de chaise musicale…

En effet, les instances internationales se sont appliquées à reprendre la main en nous gratifiant de nouvelles certitudes des plus douteuses quant-à leur neutralité dans la cohésion sociale de ce pays…

C’est ainsi que l’on entendu l’union européenne par la voix de son président en exercice déclarer le vainqueur à l’élection présidentielle, tout en fustigeant la lenteur des résultats, suivi dans le même sens par les USA et d’autres diplomaties à dominance Occidentale…

Que ces derniers ont annoncées des tractations du président en place, des membres de son parti politique avec l’opposition annoncé comme vainqueur pour un accord de retrait du président qui ne voudrait affronter l’humiliation d’un second tour électoral

Enfin, il a été annoncé que la haute hiérarchie militaire n’était plus disposée à seulement servir le président Mugabe…

Rappelons que l'issu des élections en RD.Congo sous leurs contrôle, plus de deux semaines après le vote n'a été objet de dénégation, ni de proclamation intérrogative

D’une simple analyse, il ressort que la reprise de l’initiative occidentale est de nature à déstabiliser le parti au pouvoir (Zanu-PF), en portant ainsi des estocades à sa cohésion sans pour autant qualifier le sérieux des évocations précitées, il n’est de doute que cela peut être de nature à enflammer le pays à l’image du Kenya et bien d’autres en Afrique…

En finalité le dictateur annoncé aurait retrouvé ses habits d’antan , il se mue depuis lors dans le mutisme…

En tout état de cause, il apparait des inquiétudes des plus sérieuses quant au rôle que jouent certains acteurs étrangers à ce pays.

N’est-il pas vrai que l’homme n’aime pas avoir tord, qui puis est le dominateur

C’est à ce demander si finalement Mugabe n’a pas simplement cru que son peuple le suivrait dans son combat et qu’il se sentait animé par une réelle affection pour celui-ci ??? ??? ???